Sur la Route de la Soie en Ouzbékistan (4)

Tachkent

23 juin 2019 Samarcande – Tachkent

Sur la ligne Boukhara – Tachkent, nous passons par « la Porte de Tamerlan »

photo prise du train dans la partie la plus étroite de la gorge

La Porte de Tamerlan est une partie plus ou moins étroite formée par la gorge de la rivière Sanzar, un passage entre les montagnes du Malgouzar et des monts Nourataou dans la partie occidentale du Pamir et de l’Alaï (Ouzbékistan). Elle se trouve à 118 km de Boukhara, à 15 km de Djizak et à 223 km de Tachkent.

La photo, le hasard qui fait bien les choses, une surprise en rédigeant le blog !

La largeur de cette gorge qui se présente entre deux parois à pic est de 120 à 130 mètres et peut se rétrécir à 40 mètres. Elle est longée par l’autoroute et le chemin de fer de Samarcande à Tachkent.

A 20h, nous entrons dans le restaurant (?) à Tachkent. Notre dernière soirée en Ouzbékistan

Lundi 24 juin

A première vue ce matin, la vodka n’a pas laissé de trace !

Le programme de la journée : visite de la vieille ville avec la mosquée Minor, le grand marché Tchorsou, le complexe de Khazret Imam englobant la médersa Barak Khan, le mausolée Kafal Shashi… Après le déjeuner, nous poursuivons avec les places Amir Timour et de l’Indépendance.

La mosquée Minor

La plus grande mosquée d’Ouzbékistan, voulue par le président, a été inaugurée à l’automne 2014. Islam Karimov a supervisé les travaux avant l’ouverture en grande pompe de cette mosquée qui peut accueillir 2 400 personnes.

En marbre blanc et reprenant l’architecture classique du pays, ses mosaïques représentent le ciel. Le mirhab recouvert d’or reprend des écrits du Coran et le bâtiment central et son pishtak est flanqué de deux hauts minarets

Ce qui m’impressionne le plus : la taille et la blancheur éblouissante de l’édifice, le travail et la splendeur du pishtak avec ses muqarnas « pieds de gazelle » qui accrochent la lumière

Ces éléments dégringolent en stalactites ou garnissent les voûtes ou l’intérieur des coupoles de nombreux bâtiments musulmans.

L’immense salle de prière

L’intérieur de la coupole, richement décoré et très coloré, un puits de lumière

L’iwan de la mosquée Khazrati Imam

un pilier et son muquarna de l’iwan de la mosquée Khazrati Imam

Le pishtak de la mosquée Karasaray Kuchasi

Nous continuons vers le bazar de Tachkent, environ 2 km en voiture naturellement !

Le Bazar de Tchorsou, le marché de Tachkent

Dans la halle, sous la coupole

la boulangerie

la boucherie

les fruits et légumes

les fruits séchés

les citrons

le conducteur de caddy et sa cliente dans le bazar de Tchorsou

Après le déjeuner, visite du musée des Arts Appliqués, ce musée qui ne paie pas de mine mérite une visite approfondie. Passé le portail ce n’est que profusion de céramiques

dans le musée des arts appliqués de Tachkent

de murs peints avec grande finesse. Les plafonds sont magnifiques de couleurs

On peut voir des collections de vêtements typiques, des coiffes, des bijoux des quatre coins de l’Ouzbekistan

Après le musée, nous prenons le métro. Construit à partir de 1972, à l’époque soviétique, il a ouvert avec neuf stations le 6 novembre 1977, en ouzbek : Toshkent metropoliteni et en russe : Ташкентский Метрополитен, il était le seul réseau de chemin de fer souterrain en Asie centrale jusqu’à l’ouverture du métro d’Almaty fin 2011.

Dans le métro de Tachkent, la station Kosmonavtlar

Kosmonavtlar signifie astronautes, voyageurs de l’espace, la station est dédié à la conquête de l’espace par les soviétiques

Il est décoré avec des matériaux nobles : marbre, granite, fonte, bronze, etc., et aucune station ne se ressemble. Plusieurs techniques artistiques sont utilisées, comme le bas-relief ou la mosaïque.

La Genaudière

25 juin 2019 Tachkent – La Genaudière

Pour occuper une partie de la matinée, nous visitons le musée historique des peuples ouzbeks à Tachkent

Ce musée, au message hautement identitaire, est situé en face de la place de l’Indépendance et du Sénat.

Nous pique-niquons dans l’aérogare

Le départ dans l’Airbus à Tachkent à 14h30

Au terminal 2 de Roissy Charles De Gaulle, notre chauffeur qui doit nous ramener à La Flèche est fidèle au rendez-vous. Nous avons le privilège de voyager dans un bus neuf de 50 places, avec le chauffeur, nous sommes trois. C’est pas la place qui manque !

A 1h du matin nous rangeons la voiture dans le garage, fin des vacances.

L’album photos : Sur la Route de la Soie en Ouzbékistan

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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Une réponse à Sur la Route de la Soie en Ouzbékistan (4)

  1. MAGALI MIRALLES dit :

    Merci pour le voyage vers cette destination plutôt méconnue pour moi! Je n’imaginais pas ça comme ça

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