Pierrefitte-Nestalas dans les Pyrénées

Samedi 9 octobre déménagement, nous quittons Larrau (64) pour Pierrefitte-Nestalas (65), le trajet défini par Simone nous emmène sur la trace du Tour de France en passant par le col d’Aubisque

Comme prévu nous démarrons à 9h, sans avoir revu notre hôte qui n’a pas réussi à être présent ! pas de problème, pas de chèque de caution à rendre, il n’en voulait pas, pas de ménage à faire, tout était inclus dans le prix de 405€.

Fait divers !

En cours de route nous sommes témoin d’un remue ménage.

Sur la D918 au lieudit Boudicq près de Issor, nous découvrons le fond de la vallée envahi par un voile blanchâtre, en fait c’est de la fumée, c’est en arrivant à Issor que nous découvrons l’incendie d’une habitation, les pompiers sont sur place, les badauds aussi

Nous filons sur la D934 en direction de Laruns

Un paragraphe culturel :

Sur le plan historique et ethnique, Laruns fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté. Elle se situe dans la vallée d’Ossau, vallée béarnaise située à l’est du département des Pyrénées-Atlantiques.

C’est après Laruns que les choses sérieuses commencent pour la conductrice, la montée au col par la D918, les lacets sont là dès la sortie de la ville !

le premier arrêt photo à Gourette, en face, les pare-avalanches sur la D918 dans la montée et au dessus le restaurant « Les Crêtes Blanches » sur la route du col qu’on distingue sur l’arête à mi-hauteur

Gourette (en occitan : Goreta) est une station de sports d’hiver des Pyrénées françaises, située, à 1 400 mètres d’altitude, dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle fait partie de la commune des Eaux-Bonnes. Sur la route du col de l’Aubisque, elle offre un domaine skiable de 140 hectares de superficie pour 42 km de pistes balisées. Le domaine s’étend entre 1 350 et 2 450 mètres d’altitude.

Au col d’Aubisque, la vue sur les crêtes vers l’ouest et le sud-ouest

L’arrêt sur le parking au col d’Aubisque, les gens sont surtout entassés sur la terrasse du restaurant-bar

C’est l’heure du déjeuner, nous nous installons à proximité du parking sur le « gazon »

afin de profiter du panorama, la vue sur la crête des Turons à droite et la crête de Peyraube à gauche

Après le déjeuner, une promenade digestive au col de la Noulatte (1804m) et la montée au sommet du Soum de Grum (1870m)

la première bosse passée, nous découvrons des chevaux

Sur le sentier vers le col de la Noulatte Simone progresse d’un pas décidé

Nous découvrirons le col dans le creux sous forme d’une borne.

Au col de Noulatte (1804m) Simone reste sur place, le sentier ne l’inspire pas plus que ça ! je file vers le sommet du Soum de Grum (1870m)

le sommet est peuplé ; un couple de sexagénaire et le père avec son fils de 8-9 ans. Le gamin est très intéressé par la carte d’état major de son père, il m’énumère le nom des différents sommets et crêtes mais ne pouvant pas les mémoriser tous je n’insiste pas

vue du sommet du Soum de Grum (1870m) ; la mare Lacot Lestelle en contrebas, la végétation écarlate à mes pieds

Simone au col de la Noulatte que je photographie pendant la descente

au col de la Noulatte ; les VTTistes grimpent sur la crête d’Andreyt

Je rejoins Simone et nous redescendons tranquillement vers le parking fendant un superbe tapis floral aux teintes chaudes : rouge, orange, rouille, …

des colchiques ; des petits phares mauves envahissent la prairie

sur la crête de Grum à 1757m, le panorama vers l’est

à 13h20, le retour

Nous poussons jusqu’aux vélos géants près du restaurant

Nous avons du mal à nous arracher à toutes cette beauté, mais nous avons réservé un gîte à Pierrefitte-Nestalas. Nous reprenons la D918 en direction du col de Soulor

traversons une « frontière »

alt 1388m

alt 1433m

les colchiques

au col de Soulor (1474m)

le vautour au col de Soulor (1474m)

Simone admire le panorama à 1474m

des chevaux comme au col d’Aubisque

Nous nous arrachons à ce cadre pittoresque pour rallier notre gîte, encore 24km d’après maps me, dans la descente du col de Soulor (alt 976m)

Un gîte facile à trouver situé à l’entrée de Pierrefitte-Nestalas, dans un quartier calme.

Madame est en train de tondre la pelouse, nous sommes de bonne heure, l’accueil est très chaleureux. La visite du gîte se fait en compagnie de monsieur, nous admirons les faïences faites par madame

Dans la pièce à vivre

Le gîte (le toit en ardoises) dans son écrin de verdure vu de la D13, la départementale qui relie Pierrefitte-Nestalas et St Savin

Pierrefitte-Nestalas

La mairie de Pierrefitte-Nestalas

Près de l’ancienne gare, l’hôtel – restaurant « de la gare », le jardin d’enfant dans la gare, le « Grand Hôtel de France » construit en 1903

Sur le rond-point à l’entrée de Pierrefitte-Nestalas, à proximité du gîte, la sculpture de Pedro Fremy un artiste occitan

Ça arrive près de chez vous
A l’origine pyrotechnicien, Pedro Fremy a ajouté l’art de sculpter le métal à son arc. Depuis, à partir de ferraille de récupération, Pedro fremy réalise des sculptures tant utiles (meubles, bars, tables….) qu’inutiles (bestioles réalistes ou fantastiques, personnages…). Ses oeuvres sont visibles sur notre territoire comme cette gigantesque sculpture trônant sur le rond point de Pierrefite-Nestalas.
Aujourd’hui Pedro Fremy se lance dans une nouvelle aventure scénique alliant découpe laser en live sur un fond musical expérimental. Une ambiance indus-futuriste qui emmène le spectateur dans un univers insolite.

La sculpture en pierre intitulée « Rayonnement » est de Jean Escaffre sculpteur de la pensée, de la Liberté et de L’espace, né à Castelnaudary (Aude) le 28 avril 1941

Soulom et Pierrefitte-Nestalas forme une seule entité, nous ne remarquons pas le passage d’un bourg à l’autre, seul le gave de Cauterets marque la frontière entre les deux agglomérations

L’église de Soulom est fortifiée et date du 12ème siècle, la nef est voûtée en berceau, l’abside en cul de four. La fortification a été réalisée contre les invasions maures. Le clocher est une construction postérieure, avec galerie portée par des corbeaux formant mâchicoulis

la mairie de Soulom, le bâtiment avec l’échauguette et le clocher de l’église

Au dessus de l’église l’école et un escalier monumental pour y accéder

une construction ancienne avec son pignon à redents, liés à l’existence ancienne sur ce bâtiment d’une couverture de chaume, remplacée au cours du 19ème siècle par de l’ardoise

Dans certaines régions de France, c’est un élément utilitaire de l’architecture des maisons rurales à toit de chaume où des pierres plates couvrent les murs porteurs.

Dimanche 10 octobre passage chez le boulanger pour un bûcheron et une tourte pyrénéenne à la myrtille, notre plaisir quotidien avec le café après le déjeuner

Le matin, nous partons sur la voie verte en direction de Cauterets, à l’altitude de 551m la vue sur Pierrefitte-Nestalas et Soulom

La voie verte emprunte pour l’essentiel l’ancienne voie de chemin de fer et serpente à flanc de montagne, au dessus du gave de Cauterets en utilisant tunnel et pont spectaculaires.

Simone sur la voie verte par un temps bien gris, aussi gris que les graviers du chemin

Qui dit voie de chemin de fer en montagne dit tunnel, le tunnel du Cap d’Estang

La départementale a rattrapé en altitude la voie verte, un chemin pour le moment

plus loin, elle se rétrécie et devient sentier près de la chambre d’hôtes « Les Ruisseaux  »

un feu d’artifice de couleurs sur la falaise, les mousses prolifèrent sous le ruissellement

D’où vient toute cette eau ? Le ruissellement ininterrompu alimente la flore de la paroi, lave les graviers ferrugineux qui prennent une teinte rouille

Après la chambre d’hôtes, le sentier longe sur 300m la D920 jusqu’au pont sur le gave de Cauterets où les voitures passent d’une rive à l’autre rive, beaucoup de circulation ce dimanche matin sur ce serpent d’asphalte

La route sur le flanc de la montagne épouse les méandres du gave tandis que nous progressons sur notre sentier rectiligne aux courbes douces pour ne pas dire sensuelles.

Encore 2km sur la voie verte jusqu’au pont, la passerelle de Meyabat, qui enjambe le gave de Cauterets et la D920

Serions-nous en Bretagne ? des alignements à l’approche du pont

Devant nous apparait un couloir étroit : le pont, et le plus surprenant pour une voie verte un panneau de signalisation « interdit aux vélos » (?). Nous avons atteint la passerelle de Meyabat.

mais de plus près, une injonction aux cyclistes !

10h c’est l’heure d’un petit encas pour les Fluck, Simone a son Laguiole et une tourte des Pyrénées aux myrtilles dans son sac à dos, il n’en faut pas plus

et précisons les choses, nous sommes ici !

Dans le lit du gave, les rondeurs sensuelles canalisent le torrent

La route et la voie verte en surplomb, filent vers la sortie des gorges, vers Cauterets

et vers les sommets

Nous retrouvons la lumière au retour

et 4mn plus tard, Soulom s’étale à nos pieds

Au retour dans le tunnel du PCL, plus lumineux qu’à l’aller Simone profite pour admirer les graffitis que nous n’avions pas vus plus tôt

A la sortie du tunnel, une vue sur Soulom, Villelongue et les sommets pyrénéens : le pic de Nerbiou, le Soum de la Siarrousse, les pics de Yéous, le Soum Arrouy

Aller-retour jusqu’au pont sur le gave de Cauterets, une balade de 14,4km tranquille sans difficulté, une entrée en matière pour cette semaine. Partis du gîte à 458m, nous avons atteint 739m, une montée de 281m dans la fraîcheur du matin.

L’après-midi sur la randonnée des chapelles en début de rando, une montée de 1,8 km avec une pente moyenne de 17,3%

les colchiques tapissent le sentier

Une ouverture dans la végétation alt 792m, nous avons atteint une route et aucune indication pour la chapelle de Pouyaspé

une seule information

Ok ! allons pour Uz faute de mieux et profitons du découvert pour admirer le paysage inondé de soleil la vallée du gave de Pau, Soulom et Longueville ; les quelques nuages qui se faufilent entre les sommets projettent leur ombre sur les pentes

Rien de bien remarquable à Uz, je photographie néanmoins la croix monumentale et l’église St Laurent avec son pignon clocher

Les croix monumentales sont de formes, de tailles et de matières variées (bois, granite, fonte, fer forgé ou en ciment depuis le 19ème siècle). Les historiens de l’art identifient un certain nombre d’éléments caractéristiques que l’on retrouve de façon quasi générique (toutes ces composantes ne sont pas présentes dans toutes les croix) dans toutes les croix monumentales :

– un soubassement formant une base simple ou un emmarchement qui souligne le caractère monumental recherché alors que les marches ne visent pas à l’escalade du monument. La monumentalité peut être accentuée par un podium accessible par des degrés ;

– un piédestal monolithe ou appareillé, composé d’une base moulurée, d’un dé et d’une corniche ;

– un support vertical (colonne, pilier, fût tronconique, obélisque) ;

– une colonne composée d’un socle, d’une base, d’un fût, d’un entablement ou d’une chapiteau ;

– une croix sommitale nue ou ornementée, appelée aussi croisillon.

Wikipédia

Simone sur la D101 à la sortie d’Uz

Les arbres occultent le paysage jusqu’à ce qu’un pâturage ouvre un rideau dans la haie et dévoile la vallée, à mi pente, le bourg de St Savin et son abbatiale romane

Fondée au 10ème siècle, l’abbatiale de St-Savin possède un étonnant clocher-éteignoir !

Sur la colline vers le sud-ouest, la chapelle Notre-Dame de Piétat de St-Savin

A St Savin de Lavedan, la place du village, les maisons, l’abbatiale, …

sur la place du bourg, la fontaine

l’orgue renaissance construit en 1567 selon l’inscription au-dessus de la console fut, pendant 4 siècles, le seul orgue dans tout le Lavedan et demeure l’un des plus anciens de France, le tabernacle

Nous traversons St Savin et à l’écart du bourg, sur une colline, la chapelle Notre-Dame de Piétat

alt 571m, les nuages emballent la crête, Simone en pleine méditation domine le paysage

La D13 nous ramène à Pierrefitte encore 2,2km, nous avons fait en tout 7,9km dixit mon application « santé » sur l’iPhone. Un démarrage sportif à cause de la pente mais pépère par la suite !

Lundi 11 octobre balade jusqu’au donjon des aigles (fermé jusqu’au 16 avril) à Beaucens sur la départementale 13,5km aller-retour (20400 pas et 1,8% d’asymétrie)

Nous sommes partis le matin en oubliant qu’il existe des versants orientés Est et des versants orientés Ouest, le donjon des aigles est situé sur le versant Est donc le soleil arrive tard le matin surtout à cette époque de l’année, pas l’idéal pour les photos, l’église de Beaucens et sur la butte en arrière plan, le donjon des aigles

les moutons « frigorifiés » attendent l’arrivée du soleil !

qui arrive tranquillement mais sûrement sur le donjon des Aigles

Nous montons jusqu’au château malheureusement fermé et caché par la forêt.

De retour à Soulom, nous traversons le pont sur le gave de Gavarnie ou de Pau aux eaux émeraudes

Il est midi lorsque nous passons place de la Fête, un stand frites – saucisses est ouvert, des frites !! je n’y résiste pas. Simone prend frites-saucisse et moi frites et bière

épiés par le cheval dans le pré qui jouxte la place de la Fête

L’après midi petite sortie à 15h dans Peyrefitte-Nestalas, le long de la Voie Verte jusqu’à Soulom puis le long du gave de Pau pour retourner au gîte ; 3,2km

avec au retour du miel du pays et de la bière locale

découvrons le pâturage près du gave à Soulom ; la campagne en ville

Mardi 12 octobre, visite de Régine et André de Montaut (64)

Montaut à Pierrefitte, une quarantaine de kilomètres, il fallait profiter de l’occasion pour se revoir. Afin de profiter de la journée, nous les accueillons aux environ de 10h.

Après le déjeuner nous partons sur la voie verte vers Cauterets

Au dessus de nous plane un milan

Le selfie de Régine pris sur la voie verte à l’altitude de 551m

André est attentif au paysage et remarque un sentier qui descend vers la D920

Nous le suivons, il est parti en éclaireur sur la descente, elle s’avère praticable

Régine, André et Simone dans la descente vers Pierrefitte, le sentier était emprunté autrefois par les mineurs pour se rendre à la mine

alt 512m, des jardins, nous entrons dans le bourg


Mercredi 13 octobre, le matin randonnée le long de la voie verte en direction de Adast puis « les berges du gave »

Sur la voie verte un tronc d’arbre remarquable

Simone au bord du gave de Pau ou du Lavedan, apparemment les autochtones n’arrivent pas à se décider pour un nom !

des précurseurs dans cette verdure, aux couleurs de l’automne

L’après-midi, nous partons à la chapelle de Pouyaspé, alt 956m.

Direction Uz par le sentier raide pour s’échauffer les muscles ! passons devant une résidence secondaire caché dans la forêt

sur une portion asphaltée, puis la découverte du sentier que nous ne connaissons pas encore

Un sentier très physique jusqu’à la chapelle posé sur sa plateforme

Note Coyau : chevron rapporté à la base d’un versant pour adoucir la pente de l’égout ou du toit.

Nous sommes en nage car malgré l’altitude 956m, il fait très chaud

Sur l’arrière de la chapelle un panorama fantastique sur la vallée du gave de Pau avec ses agglomérations : Pierrefitte, Soulom, Villelongue, ses pics : le pic de Nerbiou, le pic Yeous et le pic d’Aube

puis retour par Uz, il est 14h. Le sentier est aussi escarpé que celui de la montée

Plus on approche d’Uz plus il devient humide. A l’entrée du bourg au dessus du lavoir c’est le marécage

Découverte d’un sentier balisé dans le village, il doit nous emmener à Pierrefitte ! l’altitude du village d’Uz 756m au démarrage du sentier

Magnifique fenêtre sur la vallée, la pente chagrine un peu Simone, heureusement qu’elle a le bâton

à intervalle régulier, des mamelons s’offrent à notre vue

En résumé : une boucle de 7,14km, une montée totale de 523m, une pente maximale de 13,2%, une pente moyenne de 7,3%, l’altitude du point culminant est de 990m et l’altitude du gîte 460m. Des vacances de rêve avec une météo qui sublime les paysages comme cet après-midi.

Jeudi 14 octobre, départ à 9h pour une randonnée avec pique-nique, Pierrefitte-Viscos.

Un coup d’œil sur les hauteurs en traversant Pierrefitte pour apercevoir le but de notre randonnée de hier ; la chapelle de Pouyaspé

La randonnée du jour « Chemin de Cachouga, de Soulom à Viscos » est donnée pour 3h en partant de Soulom ; impossible pour un randonneur normal de faire 18,3km avec un dénivelé positif de 1036m et des pentes de 15% en 3h.

Voilà ce qu’on peut lire dans le guide : Chemin de Cachouga, de Soulom à Viscos

Portion d’un itinéraire vers St Jacques de Compostelle, le Cachouga vous réserve mille surprise. Il est d’abord la liaison historique entre la vallée d’Argelès-Gazost et le pays Toy utilisée par les éleveurs pour le commerce du bétail.
Malgré la progression massive de végétation, de nombreuses granges et anciens pâturages témoignent d’un passé actif sur ce parcours.
Vue imprenable sur la vallée d’Argelès-Gazost, sur les gorges de Luz-St-Sauveur et sur le puy de Toy dès que vous entamez la descente vers le ravissant village de Viscos.
Niveau : moyen
Durée aller/retour : 3h
Dénivelé : 437m

Notre itinéraire à l’aller

Nous partons du gîte (+1,4km jusqu’à Soulom), à la sortie de Soulom le balisage indique « Viscos village 4h30 »

et ça débute fort, les muscles sont chauds et Simone « court », avalant goulument les marches

se faufilant entre les vestiges des anciennes bergeries dont certaines sont encore en activités

Je prends quand même le temps de photographier les champignons

Sur le chemin de service du bassin des conduites forcées, après avoir dépassé le bassin, une « fenêtre » Soulom et le gave de Pau, un serpent dans la vallée se faufile à nos pieds

Nous quittons le chemin de service à l’altitude de 764m et sommes mis brusquement dans le bain, ça démarre très fort, en 5mn nous grimpons de 155m, traversons un gué

et nous continuons toujours sur un sentier aussi étroit, accroché au versant abrupt, une forte impression en regardant vers le bas

Simone a mis 1mn pour parcourir la distance entre les deux photos, je n’ai pas bougé !

Inlassablement nous montons dans la forêt, 20mn depuis le chemin de service, 976m c’est l’altitude où je me trouve

Arrive un passage plus délicat, le sentier est étroit, bordé d’une falaise à notre droite, alt 960m

La descente vers le gué à sec est raide et encombrée

alt 1011m, la traversée du ruisseau de Cante-Arrouye

alt 1008m

et enfin le panorama promis par le guide,  » Vue imprenable sur la vallée d’Argelès-Gazost « 

Il est midi passé, la bergerie constitue un cadre idéal pour se restaurer

La vallée d’Argelès-Gazost, dommage de tourner le dos à un tel panorama (alt 1024m)

je prends quand même le temps de déguster mon sandwich qui attire un papillon

Pour la suite de la randonnée, nous sommes plus à découvert et profitons du paysage alentour

alt 988m

La descente vers Viscos débute, une descente raide sur un sentier pas toujours facile, les marches étant un peu hautes

alt 976m

la végétation est magnifique

une difficulté de plus ; une descente raide, des marches hautes et des petits graviers roulants des billes de roulement à billes

alt 955m

En contrebas sur la D921, le chantier

la randonnée du jour « Chemin de Cachouga, de Soulom à Viscos », le chantier sur la D921

alt 951m, le passage sur la moraine, le sentier n’est pas très stable, les débris de schiste glissent les uns sur les autres

Les ruines d’un passé plus glorieux mais pas forcément plus facile

13h30 nous voilà à Viscos l’objectif du jour, un charmant village aux ruelles étroites et aux maisons de pierre perché à 840m d’altitude

le propriétaire à une âme d’artiste et le sens de l’hospitalité

la D921 et le gave de Gavarnie ou de Pau qui se faufilent dans les gorges de Luz-St-Sauveur

alt 844m

la commune de Chèze sur l’autre versant

alt 832m

A Viscos nous décidons de redescendre par la départementale soit 8,6km jusqu’au gîte, le sentier est trop éprouvant d’après Simone elle veut me préserver !

Entre Viscos et la D921 une voiture s’arrête, c’est la randonneuse rencontrée sur le sentier avant d’arriver au village, elle propose de nous emmener jusqu’à la D921, nous gagnons 2,6 km.

Pas de circulation sur la D921, nous avons la chaussée pour nous

Après le virage, nous découvrons le ruisseau du Pont du Sac qui finit sa course en cascade avant de se jeter dans le gave

et finalement nous découvrons que la D921 est hermétiquement bouclée même pour les piétons pour cause de purge de la montagne (+6,4km) ! il est 14h 15

et voilà l’explication

VALLÉES DES GAVES
Gorges de Luz – Tout savoir sur la fermeture de la route
Par Tarbes@Lasemainedespyrenees.Fr
Lundi 20 Septembre 2021

A partir du lundi 27 septembre, la route desservant la vallée de Luz-Saint-Sauveur sera inaccessible en raison de travaux de sécurisation des gorges. De nombreux dispositifs vont être mis en place afin de limiter l’impact sur la vie économique et sociale du Pays Toy.

Des travaux ont déjà eu lieu en 2016, 2017 et 2018. Aujourd’hui, il y a de nouveau « urgence ». Le danger est pourtant connu depuis bien longtemps : régulièrement, la route départementale 921 desservant la vallée de Luz-Saint-Sauveur, au niveau de la commune de Chèze, est fréquemment affectée par des chutes de pierres et de blocs en provenance des talus rocheux et du versant qui la domine. S’il n’y a eu que très peu d’accidents graves aujourd’hui, la chute d’un gros bloc sur la chaussée à l’avenir pourraient avoir des conséquences dramatiques. Une étude géotechnique réalisée l’an dernier a révélé neuf secteurs à risque, en plus de ceux traités les années précédentes.

Il a donc été décidé d’engager au plus vite de nouveaux travaux de sécurisation des gorges de Luz, dont une première tranche a lieu cet automne. Des travaux de purge, de minage, de sécurisation avec pose de grillages et de points de fixation seront réalisés. Un premier secteur sera traité cet automne et les 8 autres seront également sécurisés dans les années à venir (voir plus bas), pour un montant total d’environ 9 millions d’euros. A noter que cette première tranche des travaux (pour un montant de 689 000€) est financée dans le cadre du plan “Avenir Montagnes” de l’Etat, et non plus par des crédits départementaux dévolus aux communes comme initialement prévus.

Tarbes@Lasemainedespyrenees.Fr

Un sentier démarre près de la centrale hydraulique où nous sommes, monte à Viscos en une grimpette de 2,1 km et nous retrouvons le départ de notre sentier de randonnée.

Alt 1054m, nous venons de passer le ruisseau de Cante Arrouye, le soleil a déserté notre versant, la température commence à baisser

A l’altitude maximale, la limite communale entre Cauterets et Viscos, nous entamons la descente vers Soulom. Au fur et à mesure de la progression, ma jambe droite devient de plus en plus douloureuse. Dans certaines portions délicates je commence à avoir des problèmes d’équilibre. Arrive un moment ou la progression est tellement lente qu’on décide que Simone cherche la voiture, nous sommes à 5,5 km du gîte. Ensemble nous rejoignons la route de service des conduites forcées environ 300m où Simone part en avant.

Son trajet pour récupérer la voiture

Plutôt que d’attendre son retour au minimum 1h, je progresse par étapes après des pauses ; 500m, puis 600m, encore 400m et encore 600m et enfin la voiture se pointe

alt 615m

soulagé et avec beaucoup de peine je m’installe !

Maman a fait 25,3 km et moi 23,1 km, la fin de la journée fut très éprouvante

Vendredi 15 octobre, j’ai récupéré de hier, pas de douleur sauf le bas du dos, très légère ! Simone veut que je me repose, elle fait les courses toute seule ! Dehors 7°, un réchauffement par rapport à hier, 3° au départ en randonnée avec des gelées blanches à découvert. Simone fait sa 1ère sieste dans les Pyrénées pour se préparer au trajet de retour !

Après la sieste petite balade sur la voie verte vers Adast, le Soum de Maucasau (alt 1738m), au dessus de Beaucens (65400) à droite

le pic d’Aube (alt 1678m) à droite et le pic de Nerbiou (alt 1747m) à gauche

et retour par la zone industrielle de Soulom

Une très belle semaine qui a commencé samedi par les deux cols : l’Aubisque et le Soulor et la météo estivale, même si les températures ne l’étaient pas forcément le matin et en fin d’après-midi.

Ma rééducation avance à grand pas, malgré les difficultés que j’ai pu éprouvées jeudi !

Samedi 16 octobre, c’est le départ après les formalités d’usage, sous un ciel parfaitement dégagé, sur la D921 route des trois vallées à Lau-Balagnas (65400) et à Argelès-Gazost (alt 443m)

Nous prenons l’autoroute au péage de Soumoulou n°11 de la A64 sur la commune de Nousty (64420), puis aux environs de Pau, nous bifurquons sur la A65

Simone à hâte de rentrer, elle aurait pu gagner 1 km/h en mettant le régulateur, je rigole !!!

Impeccable, les aires d’autoroute pour pique-niquer, l’arrêt déjeuner sur l’aire de Bazas (33430)

de la A65 nous passons sur la A62 et sortons de l’autoroute à Langon (33210) où nous traversons la Garonne

De la vigne sur la D672 près de St-Laurent-du-Bois (33540)

tout ça c’est bien beau mais notre Picasso à soif, arrêt à la station service de l’avenue du Fronsadais à Cadillac-en-Fronsadais (33240)

Non ! nous n’avons pas changé de voiture !!!

En cours de route dans un rond-point des stands de fruit, nous nous rappelons d’avoir acheté des clémentines lors d’un précédent voyage, elles étaient juteuses et goûteuses, l’arrêt s’impose

Nous remontons sur l’autoroute, la A10 jusqu’à Niort puis les départementales.

A 17h10 nous entrons dans Gennes, la fin des vacances.

L’album photos : Pierrefitte-Nestalas dans les Pyrénées

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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2 réponses à Pierrefitte-Nestalas dans les Pyrénées

  1. JC dit :

    Tout à fait d’accord. Mais nous nous sommes quand même bien éclatés cette 2ème semaine

  2. depollier dit :

    Je préfère de beaucoup les paysages de votre première semaine dans le Pyrénées.
    Heureusement pour Jean Claude il est accompagné de son ambulancière !!!!pour cette descente vers Soulom.

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