Mois de mars, trois semaines et demi de dépaysement : 3ème semaine…

Duilhac-sous-Peyrepertuse (11350)

en Aude dans le sud-est de la région Occitanie.

La commune est située dans les Corbières sur le Verdouble.

Duilhac sous Peyrepertuse

Samedi 19 mars

Les préparatifs du départ ont débuté vendredi en fin d’après-midi pendant ma balade!

Le jour du départ tout le monde est réveillé avant sept heures. Gisèle prend la route vers les 7h 30, le trajet est déterminé, environ 78 km de départementales jusqu’à Béziers puis ce sera l’autoroute jusqu’à la maison (~823 km).

A 8h 25 nous bouclons le gîte, les propriétaires sont absents !

Le trajet défini par Simone passe par Mazamet (81200), Les Martys (11390), Carcassonne (11000), Limoux (11300) et à partir de Couiza (11190), une route départementale sinueuse la D613, puis à Cassaignes (11190) la D14 toujours aussi étroite et sinueuse, le passage du col du Linas (alt 660m) en tout 158 km

Un ciel bleu avec des nuages clairsemés qui devient de plus en plus gris et même menaçant !

De la grande route jusqu’à Couiza dans l’Aude (11), sans grand intérêt ! A partir de Couiza, la D613 et la D14 nettement plus pittoresques malgré le temps gris

A Rennes-les-Bains (11190) sur la D613

sur la D14 près de Camps-sur-l’Agly (11190), les gorges de l’Agly, au détour d’un virage nous découvrons un piton rocheux à l’allure de ruine et plus loin le village de Cubières-sur-Cinoble (11190)

le col d’en Guilhem (alt 408m) sur la D14, aurons-nous de la pluie en arrivant ?

Dans la descente du col, la surprise ; les ânes en libertés au bord de la route, à trois endroits différents, soyons prudent !

entre Soulatgé (11350) et Rouffiac-des-Corbières (11350) sur la D14, le château de Peyrepertuse et l’arrivée à Duilhac sous Peyrepertuse notre lieu de résidence

« Le Cosy Gîte » altitude 370m, une orientation parfaite ; la pièce à vivre ouvre plein sud, le balcon donne plein sud, une seule ombre au tableau, il n’y a pas de soleil ! mais il y a la bouteille de vin, du soleil dans les futurs verres

la photo est prise le dernier jour 25/03/2022

Le village est niché contre une crête rocheuse au sommet de laquelle se trouve le château de Peyrepertuse,

la vue de la chambre à coucher sur la falaise rocheuse et le château de Peyrepertuse

Le crachin « breton » n’est pas un prétexte pour ne pas sortir ! Nous partons à la découverte du bourg ; repérons l’épicerie – dépôt de pain, sillonnons les ruelles, croisons des duilhacais qui sont souriants malgré le temps morose ! Découvrons les balisages de nos futures balades

L’église St-Michel de Duilhac-sous-Peyrepertuse, de style roman, se situe dans le village.

La commune est située dans les Corbières sur le Verdouble. Construit sur un éperon rocheux, le village domine un petit cirque où presque toutes les parcelles sont encore cultivées, beaucoup en vignes ; plus haut, c’est le domaine des moutons et des abeilles.

Dimanche 20 mars

Madame météo prévoit de la pluie pour 11h (80% d’humidité) donc nous démarrons notre balade à Cucugnan avant 8h, l’aller-retour devrait nous prendre entre 2h et 2h 30 tout dépend des curiosités à voir ! nous partons à l’aveuglette.

Le village est connu de tous pour son légendaire… curé de Cucugnan !

Le Curé de Cucugnan est un sermon recueilli par Auguste Blanchot de Brenas en 1858, qu’Alphonse Daudet a rendu populaire sous la forme d’une nouvelle publiée dans L’Événement du 28 octobre 1866, puis dans les Lettres de mon moulin en 1869. Daudet y traduit Lou curat de Cucugnan de Roumanille.

À Cucugnan, dans l’Aude, la foi n’est plus présente. Le curé raconte dans un sermon qu’il a rêvé qu’il allait au Paradis puis au Purgatoire et n’y trouvait pas les habitants décédés de Cucugnan ; il les a trouvés en Enfer. Il fait alors le projet de confesser tout le village et de redonner la foi à tous les habitants.

Le GR367 « le Sentier Cathare » passe à Duilhac sous Peyrepertuse et rejoint Cucugnan

Après la traversée du ruisseau le Rec de Riben par un gué, le sentier grimpe sur un plateau. Cucagnan n’est pas encore visible, mais derrière nous Duilhac-sous-Peyrepertuse se découpe sur le flanc de la montagne, les cyprès dressent leur longue silhouette effilée dans le paysage

Sous la couverture nuageuse, nous progressons dans le paysage de vignes et de garrigue

Le sentier contourne un vignoble, à notre droite le ruisseau de Triby, sa végétation exubérante, et devant nous Cucugnan planté sur sa colline, cerné de vignes et dominé par le moulin d’Omer

Le figuier de barbarie dans la montée vers le moulin est couvert de fruits

Le nom figuier de barbarie trouve son origine dans le nom donné depuis le Moyen Âge aux côtes du Maghreb, où le figuier s’est particulièrement bien implanté. Il est aussi connu sous son nom nahuatl de nopal. En Afrique du Nord, le fruit porte le nom de karmouss nssara, qui signifie « la figue des Chrétiens », ou simplement karmous ou akaṛmus. En Tunisie il porte le nom de Hindi tel que le nommèrent les autochtones pensant que cette plante venait des Indes, car elle fut introduite par les Conquistadores sous Charles Quint lors de la conquête de Tunis.

Wikipédia

L’église St-Julien-et-Ste-Basilisse mentionnée pour la première fois en 1360, abrite une vierge enceinte, c’est la messe nous n’y entrons pas !

Tout au sommet du village, le moulin seigneurial préservé à la suite de la Révolution française, est bâti à même le rocher en pente, au-dessus de trois anciennes aires de battage

Ce moulin à vent qui est mentionné sur des documents d’archives en 1692, appartient, alors, aux seigneurs de Cucugnan et le restera jusqu’à la Révolution.
En 1838, il est en ruine.
En 2003, le bâtiment et le mécanisme sont réhabilités. Ses ailes, en frêne habillées de toile, s’orientent grâce à un toit pivotant. La poutre maîtresse est en chêne, les engrenages sont en buis et les meules en gra
nit.

Particularité remarquable de ce moulin, il bénéficie toujours d’un droit de mouture et d’un contingent de 837 quintaux. Les conditions aérologiques exceptionnelles de la vallée du Triby et de la fréquence des jours ventés ont permis sa remise en exploitation au début de 2006. La chaîne complète du grain au pain peut être un but de visite pendant la saison estivale.

Au pied de la colline s’étale un paysage graphique, géométrique, magnifique malgré la grisaille

La pluie s’invite plus tôt que prévue, le retour humide rend le sentier glissant et le niveau du gué à gonflé, mais néanmoins nous passons sans mouiller les chaussettes

Un aller-retour de 9,4 km

Au retour Simone s’est lestée ; les gâteaux de la boulangerie bio au pied du moulin de Cucugnan

Divers et excellents !

A midi un déjeuner simple des pâtes et de la sauce tomate arrosées de Corbières

la bouteille de Corbières

La pluie ne nous lâche pas de l’après-midi, plus ou moins dense mais toujours présente.

Lundi 21 mars

Encore de la pluie prévue pour la journée, donc pas d’hésitation après le petit déjeuner, nous continuons l’exploration du village perché sur son éperon rocheux. Dans le bourg, les ruelles de la largeur de leurs 4X4 montent et descendent

Quelques vestiges d’un autre âge : des engins agricoles enfouis dans les jardins, un commerce qui n’existe plus, …

A 9h45, il commence à crachouiller, retour au bercail !

Consultons l’oracle qui nous annonce une accalmie dans l’après-midi

Une bonne sieste pour Simone jusqu’à environ 15h, le temps est gris, il y a du vent mais il ne pleut pas. nous partons pour le château de Peyrepertuse : 2 solutions la route (en cul de sac) ou le GR. Simone opte pour la route.

La montée au château, Duilhac-sous-Peyrepertuse et à droite, émergeant de la montagne, se découpant sur le ciel, la silhouette du château de Quéribus

Nous grimpons sur 1,5 km jusqu’au site des Escabalières

le ciel devenant de plus en plus menaçant et le vent froid et intense, Simone veut rentrer, chacun part dans sa direction ; Simone retourne au gîte et moi je continue sur la route

jusqu’à l’accueil du château

en tout 3,53 km : la visite des ruines est payante 7 € pour un adulte, comme à mon habitude, je traine sans papier et sans un sou, mais vu la météo, c’est sans regret

que je redescends par le sentier; plus court en distance

mais plus long en temps car très raide, très caillouteux, des cailloux qui roulent à chaque pas !

Mardi 22 mars

Le ciel s’éclaircit à l’est alors que l’ouest est encore bien sombre !

Nous avons décidé de partir la journée à Collioure, un « pélerinnage » nous y étions en famille : mamama Angèle, papapa Jean-Pierre, Romain, Doris la marraine de Magali, Simone et moi.

Note : pour ceux qui ne connaissent pas mamama en alsacien, grand-mère en français et papapa en alsacien, grand-père en français.

Nous voulons éviter Perpignan donc notre trajet passe par : Cucugnan, Padern, Tuchan, Estagel, Millas, Thuir, Elne, St Cyprien plage et l’arrivée à Collioure soit 82 km.

Le pic du Canigou et le village de Montner (66720) vus de la D612 après Estagel (66310)

A remarquer le clocher de l’église St-André de Bages (66670) que nous traversons en direction de Elne

Nous arrivons à Collioure (66190) par St Cyprien plage, garons la voiture sur le parking du ravin du Douy. Pour nous rendre au centre et la mer, nous suivons le torrent du Dui et sommes surpris par les barrières et l’affichage « complet »

La ville de Collioure est traversée par plusieurs torrents : le Douy (ou Dui), le Coma Xeric, le Correc d’en Baus, le Ravaner, venant des montagnes alentour et des fossés des vignes. Ils ne coulent en général que lorsque des pluies arrosent la région ; de ce fait ils sont régulièrement à sec et leur lit sert de parcs de stationnement et de rues (le Dui).

La visite commence par le bord de mer et le château royal fermé donc pas de visite

Élevé sur le site d’un ancien castrum romain, il est aménagé entre 1276 et 1344 pour accueillir la cour des Rois de Majorque.

Simone sur la jetée face à la ville

Du port on aperçoit le fort Sant Elne ou fort St Elme, c’est un fort militaire construit au 16ème siècle par Charles Quint, et remanié 17ème siècle par Vauban.

Les maisons de la rive de la Méditerranée accrochées aux rochers

au pied de la jetée la plage St Vincent, au bout l’église Notre-Dame-des-Anges et son clocher-phare en restauration

Une église du 17ème siècle très sombre mais néanmoins colorée

Le retable du maître-autel a été réalisé par Joseph Sunyer, un sculpteur catalan, en 1698. Joseph Sunyer a été formé dans l’atelier de son père, Paul Sunyer.

Nous montons dans le quartier du bord de l’eau, côté terre

Puis redescendons par les petites ruelles de la vieille ville ; la rue de l’Égalité – la rue des Degrés – la rue St-Sébastien – la rue du Petit Puits – la rue de la Fraternité…

Déjeuner dans un petit restaurant rue St Vincent « La Casa Linga », au menu « le retour de pêche », un pavé de turbot avec une garniture de riz et de légumes, le tout arrosé d’un verre de Collioure (2×19€ + 4€20)

Après le déjeuner nous montons vers l’entrée du château royal et dégustons la vue sur les immeubles de l’avenue Camille Pelletan et sa fresque

De retour sur l’avenue Camille Pelletan, nous ne résistons pas au sourire de la marchande de glace et nous nous offrons une petite douceur glacée

que nous dégustons au pied du parc du château royal en savourant la vue sur l’anse de La Baleta, le moulin de la Cortina et le fort St Elme

Pour repartir, nous passons au pied du château Royal

et remontons le torrent du Dui

Au retour nous évitons St Cyprien, mais passons par les autres villes et villages

l’église sainte Eulalie sur la D916 à Millas (66170)

le château d’Aguilar

les gorges du Verdouble près de Padern (11350), le paysage est caractérisé par une vallée profonde, encaissée mais pas très longue

à Padern, Simone au pied de la silhouette du château

le clocher de l’église

la chapelle St-Roch et le château

le château de Quéribus vu de la D14 à la sortie de Cucugnan

et son vis à vis, le château de Peyrepertuse

Une belle journée dans une ville bien agréable à visiter à cette période de l’année. Il n’y avait pas trop de touriste !

Mercredi 23 mars

Toujours du beau temps, quelques nuages au ciel où le bleu domine.

A environ un kilomètre à l’Est du village de Duilhac-sous-Peyrepertuse protégé par le château de Peyrepertuse, le Verdouble, s’est taillé dans les calcaires du crétacé du massif de l’Anayrac une impressionnante gorge bordée de romarins.

L’eau s’y écoule par une succession de cascades, de marmites et de petits lacs naturels creusés dans le rocher.

« Le moulin et les cascades de Ribaute » une randonnée trouvée et décrite dans le classeur du gîte ; une boucle de 6 km, d’une durée de 3h, 200m de dénivelé

Nous démarrons la randonnée au bord du ruisseau de la Fontaine que nous traversons par un gué. Le ruisseau se jette dans le Rec de Riden qui alimente le Verdouble à la sortie des gorges du même nom

le Rec de Riben coule en contrebas, invisible mais audible, la végétation est trop dense

Arrivés à la confluence avec le Verdouble, nous traversons le Rec de Riben en funambule

pour découvrir en amont au bord du Verdouble, sur l’autre rive la ruine du moulin

et le bassin de retenu

Aujourd’hui encore, il est possible de trouver d’anciens éléments de meules de pierre ayant servi à moudre les grains de blé lorsque le bâtiment était exploité par la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse, du 16ème au 18ème siècle.

Le déversoir du barrage doit être franchi pour reprendre la randonnée qui nous emmène sur les hauteurs

Une montée dans le sens de la pente, tout droit pas de détour et pas de fioritures le long de la corniche

la gorge du Verdouble vue du sentier de randonnée

A une intersection non balisée, nous faisons un choix erroné qui nous emmène tout droit vers l’aventure, 20mn que nous grimpons

Finalement nous arrivons sur un chantier forestier en fin d’exploitation

Sur un arbre nous découvrons un balisage « suivons le tant qu’il va dans notre direction, on improvisera le moment venu ! » Après un faux plat, nous perdons rapidement de l’altitude sur le sentier ; les marches naturelles plus ou moins hautes et les lacets se succèdent.

Un passage délicat, la marche est haute surtout pour la descente, Simone est plus à l’aise dans les montées, mais ça passe !

Le panorama est magnifique, en face sur la butte, le château de Peyrepertuse et le Roc Rouge

Le Roc Rouge qui n’est pas rouge culmine à 639m ; l’avant poste du château de Peyrepertuse, domine le plateau où nous avons retrouvé un chemin

après quelques centaines de mètres un autre panorama sur Duilhac-sous-Peyrepertuse ; les Serre del Pla de St Paul et Serre del Clot de Servat, les corniches en arrière plan

Le chemin nous mène au col de la Croix Dessus (alt 403m)

Après le col

et l’entrée du village sur le PR balisage jaune

Après le déjeuner nous montons au château de Peyrepertuse où Simone a prévu de prendre le GR36 en direction de Rouffiac-des-Corbières

Il passe sous la corniche où est perché le château

En entamant le GR36, nous sommes tout de suite dans le bain

Je prends le temps d’apprécier la vue sur Duilhac-sous-Peyrepertuse et la silhouette du château de Quéribus à l’arrière plan

un sentier étroit qui perd rapidement de l’altitude

Un sentier peu fréquenté où nous nous interrogeons par moment sur la présence ou non du sentier, rassurés chaque fois que nous découvrons le balisage rouge/blanc du GR.

Simone sur le GR36 vers Rouffiac-des-Corbières se désaltère, le vent dessèche !

Quelques dizaines de mètres plus loin, les toits de Rouffiac-des-Corbières se profilent en contrebas

Nous déambulons dans le village

Le panneau « Tenez votre chien en laisse » ne s’adresse apparemment qu’aux touristes

En ressortant nous nous retrouvons avec un compagnon à 4 pattes qui n’a pas l’air de vouloir retourner chez lui !

C’est au niveau du col de la Croix Dessus que nous nous en débarrassons !

3,7 km depuis Rouffiac-des-Corbières (11350) et 1,3 km du col, nous entrons dans Duilhac-sous-Peyrepertuse. Retour au bercail !

Jeudi 24 mars

Sortie avec sacs à dos chargés des casse-croûtes, quelques douceurs et l’élixir de vie : l’eau ! nous partons pour la journée en randonnée à partir du gîte jusqu’au château de Quéribus (8,5 km en voiture) en passant à Cucugnan. Des nuages bas au départ, le soleil est masqué, mais c’est le printemps sans aucun doute à Duilhac-sous-Peyrepertuse

Sur le GR367 – GRP

L’érosion découvre la polychromie des roches qui effleurent sur le sentier et apporte un peu de gaieté dans la grisaille atmosphérique et le sable du chemin

L’arrivée à Cucugnan et l’entrée dans le village par la rue du Presbytère

dans les petites rues, nous grimpons sur la colline

jusqu’à la boulangerie « 100% Nature Les Maîtres de mon Moulin » au pied du moulin, pour commander le pain et les excellents gâteaux

Puis c’est parti pour le château de Quéribus à travers Cucugnan

A la sortie du village nous retrouvons le GR367 – GRP Tour des Fenouillèdes que nous emprunterons jusqu’au château. Simone a vérifié sur un guide dans le gîte !

Après la traversée de la D14 nous poussons jusqu’à l’oratoire

Nous reviendrons quelques mètres sur nos pas pour reprendre le GR.

Dans l’oratoire, nous découvrons des vierges derrière des barreaux !

Devant nous un troupeau de mouton bien gardé, le patou nous surveille, rien à craindre ce n’est pas notre chemin !

Après la traversée du ruisseau de Granan, nous sommes partis pour le sommet avec un démarrage en douceur, accompagnés par l’odeur du romarin en fleur et les vues en plongées sur Cucugnan

le sentier aménagé saute d’une courbe de niveau à l’autre

Simone hésite, s’interroge ; passe-t-il sous « l’arc de triomphe » végétal ou à droitle sentier ?

finalement c’est «  »l’arc de triomphe » végétal et l’escalade sur les rochers, très physique

ça roule sous nos pieds, heureusement que c’est sec !

alt 486m, la vue se dégage ; Cucugnan et le château de Peyrepertuse, la silhouette lointaine sous les nuages

pas de lassitude ! nous voila sur un mixte de rochers et de cailloux

alt 580, la vallée du ruisseau de Cucagnan et celle du Verdouble se profilent à nos pieds

alt 598, le sentier a bifurqué vers la droite direction plein sud, Quéribus apparait enfin après 1h de montée, de grimpette

De Quéribus, on ne voit d’abord que le donjon massif qui semble s’élancer des Corbières pour aller défier le Fenolhedés qui lui fait face

Près du parking du château, pour nous à la sortie du sentier cette information que nous confirmons

Il est temps de se restaurer, des tables de pique-nique sont installées derrière la billetterie et à l’intérieur de l’accueil

Du haut de son éperon rocheux, à 728 mètres d’altitude, la forteresse domine la plaine qui va de Tautavel à Caudiès. C’est l’un des châteaux royaux les plus impressionnants de la région…..

La vue du donjon sur Cucugnan et le château de Peyrepertuse

et côté sud, le Fenouillèdes : une région naturelle et culturelle française des Pyrénées-Orientales et de l’Aude

Une de ses principales particularités est d’être culturellement une zone de langue occitane située dans les Pyrénées-Orientales. Le département est partout ailleurs de langue catalane et forme la Catalogne française, et dont le Fenouillèdes est donc exclu. Elle couvre une superficie de 438 km2 soit 10,6% des 4116 km2 du département.

Wikipédia

Simone m’attend sagement au pied du donjon, dans la descente je passe par le cœur du donjon

Le pilier
La salle doit son nom à l’unique pilier de ses quatre voûtes sur croisées d’ogives asymétriques. Celles-ci retombent au niveau des murs sur des culs-de-lampe mouluré de type pyramidal. Le fût cylindrique du pilier repose sur une base octogonale, par l’intermédiaire d’un massif rectangulaire excentré par rapport au plan de la salle.

La salle

Son couvrement nervuré caractéristique du 14ème siècle, correspondrait à l’emplacement de la Grand’salle du château.
La salle comportait autrefois deux niveaux séparés par un plancher installé à hauteur de la base du pilier.
Les clés de voûte sans décor et le double cordon qui surligne le puissant pilier renforcent le style épuré de l’ensemble.
Enfin, les murs de la salle présentent les vestiges d’une cheminée, à l’Ouest, tandis qu’au Nord, un conduit assure la ventilation des lieux.

Les baies
La salle est aujourd’hui éclairée au Sud par une unique baie géminée. Cette grande fenêtre à meneaux croisés est de style gothique, comme en témoignent les arcs brisés de sa partie supérieure. Extérieurement la partie inférieure de cette ouverture est percée de trois meurtrières d’un modèle archaïque, vestiges probables du donjon primitif du 12ème siècle.

à 12h30, nous sortons du château et prenons un chemin carrossable. Le passage de Simone pique la curiosité des chevaux en libertés

à la sortie d’un virage, la « pub Mc Do » sur le versant sud de la vallée du Verdouble

la flore dans la descente du château de Quéribus ; le genévrier, …

14h, nous nous rapprochons de Cucugnan, le ciel parait de plus en plus menaçant

Nous récupérons notre commande dans la boulangerie : le pain, le chocolat et les gâteaux

au bord du ruisseau du Triby entre Cucugnan et Duilhac-sous-Peyrepertuse

18,4 km pour la journée !

Vendredi 25 mars

Cubières-sur-Cinoble et les gorges de Galamus

C’est en voiture que nous nous rendons à Cubières-sur-Cinoble, pas très loin 14,9 km du gîte au parking, mais trop loin pour le faire à pied et visiter les gorges.

Simone a choisi le sentier, le GR367, qui monte au-dessus des gorges

Au moulin de Cubières le balisage des randonnées, nous quittons la D10

Quelques vues ; le dessus des gorges et Simone sur le GR367

Une intersection, séparation ; le GR continu tout droit et le PR descend vers les gorges, nous sommes prévenus « descente très rapide »

C’est raide et « roulant » dès le démarrage

et ce n’est que le début

et ça continu, une descente très sportive pour Simone qui appréhende la chute

Quelques dizaines de mètres et nous voila à la porte de la gorge

La Route des Gorges (la D10)

Un témoignage des prouesses et des ambitions humaines, elle a été construite à la fin du 19ème siècle, taillée dans la roche à la barre de mine (dont on peut encore remarquer les coups dans la roche) par une poignée d’ouvriers suspendus à des cordes.
Au-delà des raisons économiques invoquées pour une telle entreprise – faciliter les échanges de marchandises sur les foires de St Paul de Fenouillet (légumes, bois et céréales, contre vins et huiles) seuls débouchés de nombreux villages des Corbières – il s’agissait également de répondre à un défi que ces Gorges, comme un bout du monde, lançaient à l’homme. La route fut terminée en 1892 par le tunnel à l’entrée des Gorges côté St Paul de Fenouillet. L’exploit technique fut immortalisé par le poète St-Paulais Léonce Rives, dont un quatrain en occitan est gravé au-dessus du tunnel.
Il s’agit de la D10 côté Aude et D7 côté Pyrénées Orientales.

La rivière Agly, issue des Hautes-Corbières, a incisé verticalement le chainon calcaire de Galamus sur plus de 500 mètres de profondeur pour se frayer un passage vers la Méditerrannée.

Les creusements naturels sont vertigineux. La rivière coule quelques 100 mètres sous la route

A la sortie des gorges un tunnel limité à 2m70, pas de problème nous passons !

L’ermitage St Antoine de Galamus
Mentionné depuis le 15ème siècle, l’ermitage et la chapelle aménagés par les moines franciscains sont situés en contrebas de la route, accroché à la paroi rocheuse et dans une grotte naturelle de la falaise

le pique-nique au dessus de l’ermitage St-Antoine de Galamus

La chapelle de l’Ermitage est perchée à 376 mètres d’altitude dans les gorges, accrochée au rocher. Incroyable! Un petit sentier permet l’accès à l’Ermitage.

Le travail de l’eau dans les gorges

le trajet de retour sur la D14

Entre la falaise et l’Agly, Simone sur la D10 avant l’arrivée à Cubières-sur-Cinoble

Pendant que Simone récupère la voiture, je pars en balade dans le village

Un village très calme où tout le monde est serein et en confiance

Samedi 26 mars

De Duilhac-sous-Peyrepertuse (11350) au lieu-dit Les Costes Verrières à Sébrazac (12190)

Des paysages variés pendant cette transhumance, la monotonie n’était pas de mise aujourd’hui !

le casse-croûte à côté du pont sur la Vèbre près de La Salvetat-sur-Agout (34330)

Impressionnants ces quelques dizaines de mètres pour accéder au gîte, deux virages en épingle à cheveux avec une pente comprise entre 16 et 18%.

Dans le gîte « la maisonnette en bois » à Verrières

Pour terminer la journée en beauté, nous partons en balade d’exploration du hameau

Du monde près du château et un chien curieux intéressé par les travaux du potager à moins que ce ne soit par le chien

Derrière le potager un château privé, la chapelle St Michel du château de Verrières est accessible, nous y entrons

la chapelle St Michel et le château de Verrières

le hameau de Verrières et les environs vus du gîte

Dimanche 27 mars, nous partons pour la journée à Espalion, une ville que nous avions traversée en 2012 lors de notre périple à vélo dans le Massif Central

A la sortie du gîte, une légère brume percée par le soleil, inonde la vallée du Lot

Par le pont du ruisseau de Magrane sur le GR nous retrouvons les demeures du hameau et la chapelle St Michel du château de Verrières

Une maison forte : Beauregard à Sébrazac (12190)

L’église St-Pierre de Bessuéjouls

Simone et le pèlerin, œuvre de André Debru, devant l’église St-Pierre

l’église St-Pierre de Bessuéjouls

Un magnifique arbre devant l’église, le rêve du charpentier de marine !

Nous arrivons à Espalion, la croix de chemin indique que nous sommes sur la bonne voie

Un fan de 2CV dans le quartier traversé par le GR

L’humour sur le chemin de St Jacques de Compostelle à Espalion

Il y a foule à la boulangerie, pendant que Simone masquée fait la queue, je passe le temps à scruter les environs et découvre le château de Calmont d’Olt et les clocher de l’église St-Jean-Baptiste à Espalion

L’église paroissiale St-Jean-Baptiste est l’œuvre de l’architecte ruthénois Grinda,

de plan basilical avec transept et un collatéral, dotée de deux tours en façade surmontées des statues de la vierge et de St Joseph de 6 m en bronze,

date du 19ème siècle de style néo-gothique


A l’intérieur, le chœur contient un très bel autel en pierre du Poitou, matériau également utilisé pour la chaire qui constitue le plus bel ornement de l’église. Une chapelle abrite un bas-relief de Denys Puech représentant la décollation de St Hilarian.

Les statues sur le tympan représentent, de gauche à droite, St Jean-Baptiste, le Bon Pasteur et St Hilarian, patron de la cité

Après la messe, profitant des flacons de désinfectant et des portes ouvertes, nous visitons l’intérieur

L’ancienne église St Jean-Baptiste, dont la construction débuta à la fin du 15ème siècle, fut construite sur l’emplacement de l’hospice de la ville. Elle fut au service des paroissiens jusqu’en 1883. Après transformation elle devint alors hôtel de ville jusqu’en 1948. En 1978, l’édifice fut réabilité pour permettre l’installation du Musée des Arts et Traditions Populaires, fondé par J. Vaylet, puis également le Musée du Scaphandre.

Simone dans la rue droite

Le clocher de l’ancienne église St-Jean-Baptiste, aujourd’hui le musée du scaphandre vu de l’avenue de la Gare

Les anciennes tanneries au bord du Lot vues du pont Vieux

Les anciennes tanneries ou « Calquières »
Sur la rive droite du Lot, entre les deux ponts et jusqu’à la chaussée d’un moulin aujourd’hui disparu, s’alignent avec leurs balcons de bois en encorbellement et leurs toits pointus, les anciennes tanneries. À leur base, de larges pierres plates sont appelées « gandouliers », elles étaient destinées au lavage des peaux pour la préparation des cuirs. Leur disposition en escalier permettait l’immersion des peaux quel que soit le niveau de l’eau. Durant des siècles et jusqu’à la première guerre mondiale, les calquières ont abrité l’industrie la plus prospère d’Espalion.

Simone sur le pont Vieux, un pont à bec

et le pont Vieux vu des rives du Lot

Le Pont-Vieux
C’est le monument le plus ancien de la ville. Il est mentionné dans un acte de donation des seigneurs de Calmont en 1060. L’édifice actuel bâti en « dos d’âne », à quatre arches sur des piles avec avant et arrière-becs triangulaires, en grès rose, date très probablement de la fin du 13ème siècle. Les arches présentent en bordure trois arcades superposées (un triple rouleau) ; le rouleau supérieur, légèrement saillant, a permis d’élargir son tablier au 18ème siècle.
Ce pont a été longtemps doté de trois tours et de boutiques disposées en encorbellement de chaque côté. Durant les guerres de religion, un pont-levis se substitua à la dernière arche, rive droite. Au début du 18ème siècle, les tours et les boutiques furent abattues et le pont-levis remplacé par une arche en plein-cintre. Il a été classé monument historique en 1888. Le Pont Vieux est uniquement piétonnier. Ce n’est qu’une fois les remparts de la ville démolis et l’ouverture du boulevard Joseph Poulenc que le Pont Neuf, baptisé en 2013 « Pont des villes jumelles », a été construit et ouvert à la circulation en 1846.

Au bord du Lot, la statue de scaphandrier devant le Vieux-Palais.

Le Vieux-Palais
L’édifice de style Renaissance appelé communément le Vieux-Palais (car il fut palais de justice au 19ème siècle) a été bâti en 1572 par les soins de « noble Bernardin de la Valette » chargé par les consuls de la défense d’Espalion durant les guerres de religion.

Dressé sur un éperon rocheux, face au Lot, il combine très bien la robustesse de sa tour du Nord et la finesse de la tourelle d’angle donnant sur le Foirail. Celle-ci, bâtie en pierres de taille, en encorbellement, sous un toit en poivrière, s’orne d’un cul-de-lampe richement sculpté où se dessine une frise « en onde ».

En haut, la tour est complétée d’une petite loggia. La façade, agrémentée de cordons saillants, présente des fenêtres à meneaux ou à traverses. Aujourd’hui, le Vieux-Palais est devenu une résidence d’artistes et un lieu d’exposition temporaire.

Retour par l’église St-Pierre de Bessuéjouls

A l’extérieur les remarquables modillons

Fermée lors de notre passage en début de matinée, nous la visitons à notre retour

Le maître autel richement décoré est orné d’un retable du 17ème ou 18ème siècle représentant St Pierre et St Paul au pied du crucifix

L’église de St-Pierre-de-Bessuéjouls
En grès rose, l’église de St-Pierre-de-Bessuéjouls a été rebâtie au 16ème siècle mais a conservé intacte sa partie romane sous le clocher. L’accès à la chapelle haute, dédiée à St-Michel, s’effectue par un escalier étroit au fond de la nef. Ce bijou abrite un rare autel du 12ème siècle, des linteaux sculptés d’entrelacs, des chapiteaux figurés parmi lesquels une sirène à double queue encadrée de deux centaures et un chapiteau à entrelacs considéré comme un modèle du genre. L’église est située sur le chemin vers St-Jacques-de-Compostelle. A proximité de la mairie, se trouve une statue de pèlerin en fer qui a été érigée en 2009 (œuvre d’André Debru).
A quelques centaines de mètres de l’église, les bâtiments rénovés qui constituent aujourd’hui « le domaine d’Armagnac », abritaient autrefois un couvent fondé en 1760 par les « Sœurs de l’Union » pour l’éducation des jeunes filles pauvres.

Particularité rare de l’église : une chapelle romane dédiée à St-Michel à l’étage de la tour-clocher

On y accède par un escalier étroit aux marches usées par le temps.

Cette chapelle haute est un véritable joyau de l’art roman

dans la chapelle haute, les portes d’entrée et de sortie en vis à vis surmontées de linteaux sculptés

Le Domaine d’Armagnac – ancien couvent du 18ème siècle en grès rouge

l’entrée

Il offre :
trois gîtes d’une capacité de 2 à 5 personnes,
trois chambres d’hôtes spacieuses,
un dortoir d’une capacité de huit personnes.

Pour achever la balade en toute sérénité, j’entame le gâteau aux amandes acheté à Espalion

à Le Briffoul sur la commune de Bessuéjouls (12500), nous avons droit à quelques informations architecturales

A Verrières, un éclairage adéquat pour photographier l’ancienne scie actionnée par l’énergie hydraulique du ruisseau de Magrane

la sculpture l’oiseau au gîte « la maisonnette en bois », surveille l’entrée de la propriété

Une randonnée de 22 km sur le GR65, altitude mini 326m, altitude maxi 488m, montée totale 236m, pente maximale 5,3%, pente moyenne 2% (RouteYou : 27-03-2022_Sébrazac – Espalion).

Au retour, je repars explorer le chemin qui passe devant le gîte : jusqu’à un pâturage – un cul de sac, retour jusqu’à un embranchement puis redescendu par le GR65.

dans la montée au pâturage, une fenêtre dans la végétation ouvre sur notre voisin de l’autre rive, le manoir de Hauterive sur la commune d’Estaing (12190)

Bilan de la journée 26 km de marche.

Lundi 30 mars

Nous assistons à un lever de soleil aux couleurs chaudes de notre perchoir le lieu-dit Les Costes Verrières à Sébrazac (12190)

Une mise en train pour notre balade à Estaing, la ville pas Giscard ! par les GR 6 et 65 en site propre, puis ils descendent vers la D100 qu’ils empruntent sur 800m

jusqu’au pont d’Estaing et le panorama sur le château, la ville et

le vieux pont sur la Coussane à la confluence avec le Lot

La pile centrale du pont d’Estaing est surmontée de deux éléments architecturaux se faisant face : la statue de l’évêque François d’Estaing à l’aval, sculptée par François Mahoux en 1866, d’après un portrait peint conservé à l’évêché de Rodez, et une croix en fonte à l’amont, œuvre d’un ferronnier parisien qui a copié en 1960 une croix précédente du 19ème siècle qui était située au même endroit, et dont le modèle avait inspiré en 1958 le bijoutier Henri Lesieur.

Ce pont gothique a été construit fin 15ème et début 16ème siècle par les habitants d’Estaing.

Un artiste recycleur œuvre dans la ville ; une galerie d’art à ciel ouvert

nous remontons la rue d’Oultres

pour aboutir à la chapelle St-Fleuret transformée en gîte d’étape, et le boulodrome

A l’extrémité du bourg, par la D97, nous entamons une balade vers la chapelle de Louradou

et partons vers Estaing, sur les hauteurs au dessus du Lot, par le sentier de contournement de la Gaillouste

Les pâturages au bord du Lot où paissent tranquillement en toute quiétude les chevreuils

Nous découvrons des paysages de terrasses envahis par la forêt, la vigne ne faisant plus recette. Aujourd’hui la principale activité : le tourisme !

A l’extrémité Sud de la Gaillouste, le chemin des crêtes

suivi de la vue sur Estaing et la vallée du Lot

Une descente rapide, raide jusqu’au bourg d’Estaing

et pour terminer la balade, nous nous rendons au château malheureusement fermé. En face de l’entrée du château, l’église St-Fleuret avec son escalier, le parvis, le lanternon de la tour d’escalier et le clocher

A l’origine un prieuré a été édifié à Estaing. Sur les fondations de cet ancien prieuré est édifiée au 15ème siècle l’église actuelle de style gothique flamboyant

Sur le parvis est dressée une croix en pierre, une ancienne croix de cimetière du 16ème siècle

A l’intérieur, les vitraux modernes, installés de 1975 à 1977, sont l’œuvre de Claude Baillon, vitrailliste de Millau

le retable de la chapelle Ste-Anne le retable de la chapelle St-Fleuret à droite

le retable de la chapelle de la Vierge

nous repartons de l’église par la rue Bélières tout en pente

Puis par la rue Basse, un sentier au pied des remparts nous rejoignons la rive de la Coussane

vus du sentier, la façade Est et le donjon du château

11h 30 sur le pont, c’est le retour au gîte

L’après-midi, nous partons pour Sébrazac (12190) par la D556 barrée pour cause de travaux à 3km, une croix de chemin près du lieudit Nouëlles

Nous changeons d’époque en entrant dans Sébrazac (12190), un chemin poussiéreux traverse le bourg ; des travaux de remise en état de l’alimentation en eau, le remplacement des conduites ! en sont la cause

l’église Ste Anne de Sébrazac (12190)

le moine sur le pignon d’une grange

Sur le chemin de retour, nous rallongeons la balade en prenant les petites routes vicinales ; le lieudit Le Crès (12190)

le lieudit Réquista le manoir de Hauterive à l’entrée du lieudit Verrières

la traversée de la Verrières ; au sommet le gîte « la maisonnette en bois »

Fin du séjour, demain de la voiture direction Nébouzat dans le Puy-de-Dôme

Nos plants de tomates ont pris l’air, un arrosage en compagnie du chat de la maison les maintiendront en forme jusqu’à La Genaudière

Mardi 29 mars, de Sébrazac à Nébouzat

sur la D920 à Arpajon-sur-Cère (15130)

sur la D922 à Naucelles (15000)

le graffiti à Tauves (63900)

le « booking » à Anterioux sur la commune de Nébouzat (63210)

Au lieudit Recoleine sur la commune de Nébouzat (63210), un des 1er gîte avec Ghislaine

Mercredi 30 mars, de Nébouzat à La Genaudière

Météo mitigée au départ, nous sommes passés par trois phases dans le Puy-de-Dôme

la grisaille au départ et sur la D941 près de St-Bard (23260)

le brouillard sur la D941 près de St-Sulpice-les-Champs (23480)

la pluie sur la D941 près de La Pouge (23250)

L’album photos : Mois de mars, trois semaines et demi de dépaysement : 3ème semaine…

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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Une réponse à Mois de mars, trois semaines et demi de dépaysement : 3ème semaine…

  1. Cyril dit :

    Belles vacances !

    Tu avais ton verre de vin pour écrire ce blog post comme un vrai écrivain ? Collioure semble être charmant et la route des gorges a l’air impressionnante.

    Il faut dire à Maman de sourire sur les selfies si elle veut devenir influençeuse sur internet !

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