14 jours de cyclotourisme ; le tour du Cotentin en partant de La Genaudière et retour à la case départ : 988 km en empruntant La Loire à Vélo, le chemin de halage de la Mayenne, des voies vertes, des routes partagées et le chemin de halage de la Vire.
Nous partons ce jeudi matin 18 août 2016 sous un ciel bien chargé, au moins nous ne souffrons pas de la chaleur.
Nous quittons la Loire à Vélo aux Ponts de Cé, puis traversons Angers à partir du château nous suivons la Maine jusqu’au chemin de halage de la Mayenne pour les photos voir : 2015 Château-Gontier Fougères Mayenne. Cette première étape se termine à Château Gontier sur le camping que nous finissons par bien connaître !
Vendredi, de la pluie est prévu d’après madame météo alias Simone donc un warmshovers est programmé à Commer en Mayenne chez Alicia et Benjamin Jennesson sur la voie verte qui démarre après La Chapelle Anthenaise.
Cool ! cool ! le long de la Mayenne que nous quittons après Laval près de St Jean sur Mayenne pour emprunter la D131 en direction de Louverné puis La Chapelle Anthenaise par la D275 sur une montée de 1 km à 5 %
Nous arrivons sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui se mérite : un sentier en lacets permet d’y grimper
Nous poussons nos vélos pour atteindre le niveau de l’ancienne voie.
Comme la plupart des voies vertes, nous circulons dans un « corridor » ou sur une crête bordée d’arbres.
Environ 5 km avant Commer, le ciel nous tombe sur la tête. Heureusement que nous pouvons nous réfugier sous un pont. C’est le moment de faire une pose Ricoré !!!
A Commer nous sommes accueillis par Benjamin. Johannes et Claudia des copains d’études rencontrés en Suède dans le cadre d’Erasmus sont les invités surprises du week end. Alicia future maman, rentre du boulot, ce soir nous dormons dans la chambre d’enfant.
Samedi matin nous déjeunons seul, tout le monde dort encore et quittons la maison sans faire de bruit. Respectons la jeunesse !!!
Le soleil est au rendez-vous.
Nous retrouvons la voie verte. Le passage sur un pont ouvre une porte sur le paysage
une autre fenêtre créée par un défrichage et un élagage comme à Ambrières les Vallées
Nous quittons la voie verte pour rejoindre Mortain, notre étape du jour, par les petites départementales !
Il faut bien nourrir nos bovins dont on raffole tant, du maïs partout ! La vue est aussi bouchée que sur la voie verte
Et voici Mortain perchée sur la colline, plus que 1,2 km de montée à 6%
Cette cité offre un cadre reposant au sein duquel les eaux de la rivière Cance, et du Cançon plus modeste, se marient pour créer de magnifiques cascades. L’aire de camping (municipal) telle une aire de rapace, est perchée sur une falaise et s’ouvre sur la ville. Il n’y a pas foule
Une nuit à 5 € avec en prime un employé municipal accompagné de son fils charmants et sympathiques !
Après l’installation et notre Ricoré traditionnelle nous partons visiter la ville : une maison à colombage (rare)
Les maisons sont surtout en pierre, du granit.
La collégiale St Evroult
à l’intérieur de la collégiale St Evroult
Attention !!! on vous surveille de haut !!!
Et nous descendons jusqu’à la petite cascade
La petite cascade se situe au pied de la falaise donc « au pied » de notre tente.
Quelques gouttes pour arroser notre arrivée à Mortain
De la fraîcheur au petit déjeuner ce dimanche matin : 13° C, le ciel est chargé mais la pluie n’est pas prévue au programme.
Pour rejoindre la voie verte qui doit nous emmener jusqu’à Vire, nous prenons la nationale. Nous passons devant l’ancienne abbaye Blanche
et la grande cascade en contre bas de la route
Pas de soleil, donc un temps idéal pour pédaler
L’éteule illumine le paysage tout en vallons près de Sourdeval dans la Manche
27° C à notre arrivée sur le camping de Pont Farcy dans le Calvados. Après le rituel d’arrivée, un peu de défoulement en visitant le village
et nous découvrons l’existence d’une voie cyclable jusqu’à notre but du lendemain : Carentan dans la Manche
La Vire langoureuse serpente dans la prairie verdoyante de bonne augure pour la journée de demain
Surprenant ! plus nous montons vers le Cotentin, plus la météo s’améliore ! Nous partons ce lundi matin sous un ciel bleu immaculé
Pour la troisième édition du Festival des Bords de Vire, l’Usine Utopik propose un itinéraire artistique de 18 km au cœur du bocage normand, dans un cadre naturel baigné par la rivière. 12 artistes expérimentés, venus de différentes régions de France et d’Europe investissent le territoire pour « dialoguer » avec l’environnement. Pendant 4 mois du 11 juin au 9 octobre, les amateurs d’art et amoureux de la nature pourront flâner le long des rives, de Tessy-sur-Vire jusqu’à Condé-sur-Vire, pour découvrir les installations éphémères créées in situ, au détour d’un sentier ou au fil de l’eau.
le poisson sirène
le vélo
les différents états de la fleur
Après 73 km de plat et 5h 10 de pédalage, nous pénétrons dans le camping municipal Le Haut Dick de Carentan et découvrons le « Bivouac » (tente mi bois mi bâche, sur pilotis, plancher bois 5m², espace repas : banc et table, 31€ la nuit)
Carentan est située au milieu de vastes marais assainis et transformés en riches prairies, au confluent de la Taute et de la Douve
Son port est relié à la mer par un canal
Visite de la ville :
l’église Notre-Dame de Carentan
un édifice public
Mardi, notre tour du Cotentin par la côte débute aujourd’hui par un petit crochet jusqu’à Ste Mère l’Eglise, incontournable ! Elle est connue pour être l’une des premières communes de France libérées le 6 juin 1944 lors de la bataille de Normandie. Un des parachutistes, John Steele, est emporté par son parachute sur le clocher de l’église où il reste accroché deux heures
Nous retrouvons la messine rencontrée sur le camping de Carentan
En quittant Ste Mère l’Eglise en direction de la mer, un amas de vélos : présage ?
Nous prenons des petites routes où les croisements avec les tracteurs sont très très délicats ! pour finalement arriver en vue de la mer au pied de la batterie de Crisbecq près de St Marcouf
Nous sommes à 3 km à vol d’oiseau de la mer
Bon appétit à Ghislaine !!
A l’approche de St Vaast la Hougue, nous découvrons la tour du fort Vauban sur la presqu’île de la Hougue
Barfleur, le terminus de l’étape du jour, la ville s’élance dans la mer, une invitation à la baignade
La Ferme du Bord de Mer à Crabec est notre refuge pour cette nuit, elle abrite la faune classique du camping avec en plus des poules, un âne
Nos vélos allégés, nous partons visiter Barfleur, l’église St Nicolas
un toit typique de la région
De retour au camping je prends mon premier bain de mer dans une marée descendante.
Mercredi : 39 km parcourus en 2h 55, petite étape entre Crabec et Cherbourg avec un petit crochet vers la pointe de Barfleur et le phare de Gatteville
Sur la D116, l’anse de la Mondrée et le cap Lévi apparaissent
Toujours sur la D116 à Fermanville, nous grimpons une côte de 1,1 km à 8 % : dur ! dur !! la vie de cyclotouriste.
Ayant repéré le camping municipal La Saline sur Google Maps et la piste cyclable à l’aide de la Street View, nous traversons Cherbourg comme si nous y avions toujours vécu !!
Arrêt pique nique dans le parc de la place Napoléon
Chapeau à la ville de Cherbourg pour ses pistes cyclables en site propre le long de la côte
Pour aller au centre ville, nous empruntons les transports en commun.
La basilique Sainte-Trinité est un édifice religieux gothique l’un des plus anciens monuments de la ville
la nef et au fond le coeur
Le tour de France est passé par là
Le théâtre, la fontaine Gambetta sur la place du général De Gaulle
Une belle façade dans la rue de la Marine mais pas Le Pen !
Un immeuble bien fleuri
A la sortie du camping
Le camping de Cherbourg est peuplé de résidents permanents qui vivent dans les mobiles homes, il n’y a que deux tentes. Nos voisins sont des hollandais qui randonnent sur le sentier côtier et sont arrivés par train. Je leur prête le pare vent pour le réchaud. Demain, ils repartent aux Pays Bas, l’un à Amsterdam et l’autre à Utrecht.
Nous avons prévu deux nuits à Cherbourg car les campings près du cap de La Hague sont complets (?).
Donc nous partons ce jeudi matin avec nos vélos allégés et la remorque vide sur la piste cyclable
puis nous prenons la D45. Pas de visibilité sur la mer, dommage !
Près de Landemer, le manoir de Dur Ecu se dresse fièrement face à la mer
Toujours près de Landemer, une maison se dresse fièrement au sommet d’une falaise face à la mer
Nous passons à proximité de l’usine de La Hague sans nous attarder. Le temps est toujours aussi bouché, les routes sont toujours aussi montagnes russes avec des pentes de 6 % mais nous sommes pratiquement à vide !
Et nous arrivons sur Goury, le phare du cap de la Hague se dresse bien raide dans cette grisaille
Ce bout de terre manque de polychromie et de lumière
A midi, nous nous régalons de fish and ships Bio et d’une bière
nos voisines de table ne se laissent pas perturber
Pour le retour, nous allons longer au plus près la côte. Le ciel s’éclaircit et les gens se baignent à port Racine
La mer s’est bien retirée lorsque nous arrivons au camping, les odeurs et une partie de la plage recouverte d’algues ne donnent pas envie de piquer une tête !!!
Une balade de 58 km et 4h de pédalage. Nous avons retrouvé la messine au cap, elle a trouvé des campings ! sur la façade ouest du Cotentin.
Vendredi, nous entamons la descente par le centre de la péninsule du Cotentin jusqu’à Bricquebec.
Nous entrons par le châtelet, l’une des deux portes du château. Cette énorme tour rectangulaire est percée de deux portes, l’une charretière et l’autre piétonne.
Le donjon polygonal à onze côtés unique en Europe, domine la ville
Le donjon est construit sur une motte de terre de 17 m de hauteur et de 50 m de diamètre.
Des fenêtres à traverse et meneau pour cette belle demeure à proximité du château
l’Hostellerie du Château à Bricquebec
N’oublions pas la carte postale pour mooooman
Un artiste fan de Tour de France a décoré les commerces
Soyons modeste ! c’est pour notre passage …..
La ville occupe le fond d’une cuvette naturelle de quelques kilomètres de diamètre mais était desservie par le chemin de fer d’où la voie verte que nous empruntons pour rallier la côte et notre ville étape St Lô d’Ourville.
Situé sur la face ouest du Cotentin, face aux îles anglo-normandes, le Camping Les Carolins est idéalement placé (dixit le site internet du camping) dans l’ensemble dunaire de Lindbergh, à 400 m de la mer et 1700 m de la plage.
Ne reculant devant rien et malgré la chaleur nous partons pour la plage et mon deuxième bain immortalisé par Simone
La hantise de Simone avant le départ c’est la pluie donc une tente qui ne sèche plus et la recherche d’abris pour manger !
Pour parer à toutes éventualités, elle a contacté des hôtes warmshovers et construit le trajet en fonction des réponses ou des non réponses. Samedi soir nous serons au sec quoi qu’il arrive à Montmartin sur Mer chez Danièle et Jean-Pierre.
Mais pour le moment, il nous faut avaler les 68 km qui nous sépare de notre but.
De la départementale, un clocher attire notre attention. Nous faisons un crochet par à St Germain sur Ay. Un village de la côte du havre du même nom situé entre prés salés et mer, face à l’archipel anglo-normand.
Un havre est un port côtier naturel plus ou moins refermé et présentant un abri sûr pour les bateaux au mouillage quelles que soient les conditions de mer et de vent.
L’église Saint-Germain date du XIIème siècle et fait l’objet, avec son cimetière, d’une inscription au titre des monuments historiques
Le bourg des villages est situé à l’est de la départementale D650 et les plages à l’ouest. Nous entrons dans Pirou bourg pour les courses du jour : les commerces ont été transférés à Pirou plage, on a tout juste ! Heureusement que le bourg a beaucoup de charme
Au passage nous entrons dans le château fort de Pirou
Quelques rares maisons sortent de l’ordinaire à Pirou Plage
Des modillons sur une maison ! surréaliste !!
Nous faisons nos courses et profitons de la promenade du bord de mer pour squatter un banc et déjeuner au cidre avec vue sur mer
Ne perdons pas les bonnes habitudes, même en vacances le tri sélectif fait parti de notre savoir être
Nous décidons de prendre les petites routes en collant au plus près de la D650. Au lieu dit La Barberie encore de l’insolite
Nous traversons Agon Coutainville, nous sommes de bonne heure et nous nous lançons à la conquête de la pointe d’Agon, et découvrons le monument à la mémoire de Fernand Lechanteur et le phare
Le phare de la pointe d’Agon fut construit dès 1856 sur l’emplacement d’un ancien fort détruit en 1776 par une forte marée. Depuis le début du XXème siècle la pointe d’Agon s’est étendue et désormais, cette maison-phare se trouve à plus d’un kilomètre de la passe maritime. Il est classifié comme un feu et non comme un phare.
Monument à la mémoire de Fernand Lechanteur
Ce monument est situé à la Pointe d’Agon, en bordure de la route menant au phare. Il fut inauguré en 1976 pour rendre hommage à Fernand Lechanteur, universitaire, défenseur et historien de la langue normande. Ce monument à la forme d’un esnèque viking (navire de guerre). Deux pierres de hautes dimensions représentent la proue et la poupe du navire. Ses côtés sont délimités par des pierres portant les noms des donateurs gravés en caractères runiques.
Il fait chaud, très chaud ! l’aire de pique nique du pont de la Roque tombe à pic pour une petite Ricoré accompagnée de madeleine aux pépites de chocolat.
A 17 h nous sommes chez Danièle et Jean-Pierre aux Queminets un lieu dit de Montmartin sur Mer. Après une bonne douche nous nous installons dans le jardin devant une bouteille de cidre
Nous interrompons le dîner à l’extérieur,
tous les quatre nous montons sur la butte à quelques 100 m de là pour assister au coucher de soleil sur la Manche
Danièle et Jean-Pierre sont des hôtes attentionnés, généreux. Une soirée d’échanges autour d’un délicieux repas !
Dimanche, notre dernière journée le long de la Manche. Sur les conseils de nos hôtes nous descendons vers le sud sur la D20 jusqu’à Bréhal car notre carte n’est pas assez précise pour suivre les petites routes
De Bréhal à Granville le choix se porte sur les petites routes blanches de ma carte Michelin. Encore des montagnes russes avec des montées de 6 % et 8 %, dur ! dur !! pour Simone qui ne se décourage pas.
Granville, une ville pas de tout repos pour les cyclistes mais quand même pas San Francisco. 34 m au niveau du casino et 67 m au point le plus haut de la départementale, 11 m au niveau du port
Au dessus de la mêlée, l’église Saint-Paul
Une belle montée de 8 % à La Croix Paquerey
La première vision du Mont St Michel à Carolles
La lumière n’est pas idéale pour magnifier le spectacle !
Dans la baie du Mont St Michel, on ne se lasse pas du spectacle !
Le camping La Vallée de la Sélune est accueillant pour tout le monde
Au bord de la Sélune, petit fleuve côtier qui se jette dans la baie en dessinant de larges boucles au tracé sans cesse changeant, Pontaubault, commune fleurie, offre ses frais ombrages pour une halte tranquille et reposante hors des routes fréquentées. Vous pourrez assister à un phénomène de marée unique dans la région (le mascaret) dit la pub touristique mais nous n’étions pas au bon endroit au bon moment !
Un fait historique à Pontaubault :
Un Oradour évité
Dans le village une plaque rappelle l’héroïsme de l’Alsacien François Mutschler qui réussit à sauver la vie de nombreux habitants. On peut lire :
« Le 3 février 1944 à trois heures du matin, les soldats allemands réveillent la population endormie qui sera dirigée et enfermée dans l’église à la suite des déraillements de trois trains de munitions et de troupes près du pont de la Sélune.
Les absents seront désignés comme suspects. Des otages seront choisis et exécutés. Il manque treize personnes. Les habitants doivent leur salut à un soldat allemand qui servait d’interprète. Son cœur battait français. Il parvient à escamoter les noms. Il bredouille en lisant et annonce finalement qu’il ne manque personne. Les Allemands renoncent. Ils laissent les habitants rentrer chez eux.
Par son courage, ce soldat sauva plusieurs vies humaines ; celles de gens qui auraient dû être fusillés sous prétexte que des sabotages venaient du village.
Dans une lettre datée du 25 septembre 1945, cet humble et courageux soldat écrivait : « Ce que j’ai fait dans votre village était normal puisque j’étais alsacien et enrôlé de force dans la Wehrmacht, j’ai fait mon possible pour la France tant que j’ai pu car sous l’uniforme vert battait le bleu, le blanc et le rouge ». »
Le 19 octobre 2013 un espace à son nom a été inauguré
source : (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pontaubault)
Lundi 20 août, c’est le début de la fin ! nous quittons les rivages de la Manche pour couper à travers les terres de Mayenne et rejoindre le Maine et Loire. La voie verte commence à l’ancien pont de chemin de fer facile à repérer
Le balisage est parfait
A St Hilaire du Harcouët, fini le pédalage à plat, nous reprenons les montagnes russes. Le rêve d’inconnus est accessible au bord de la route !
Une étude de la carte permet d’éviter une route marquée de 2 flèches dans le sens de la montée en bifurquant à Savigny le Vieux vers la D358
et du coup, nous passons devant les ruines de l’abbaye de Savigny le Vieux
Après l’abbaye nous quittons la Manche et entrons dans la Mayenne. Encore une descente et une montée avant la petite ville de Landivy
Malgré la chaleur ou à cause de la chaleur nous faisons un arrêt chocolats chauds au café Moustache
Le serveur nous apprend l’existence du plus vieux aubépine de France sur la place de l’église de St Mars la Futaie
Nous sommes à 7 km de notre destination, il est 15h 30. Nous avons rendez-vous vers les 17h à La Boinardière chez Christiane et Alain Aubert. A 4km de Landivy l’aire de pique nique nous accueille pour la traditionnelle Ricoré, la drogue de Simone
Nous sommes à l’ombre, au calme nous en profitons !
Mais il est temps de continuer vers St Mars la Futaie et de rendre visite à l’aïeul, il ne paye pas de mine
Le chêne Guillotin dans la forêt de Brocéliande qui a environ 1000 ans et ses 9m65 de circonférence était nettement plus impressionnant (voir La forêt de Brocéliande).
Une belle descente (?) pour l’arrivée à La Boinardière chez Christiane et Alain Aubert
Membres Warmshovers depuis 1 an et 2 semaines Christiane (institutrice à Pontmain) et Alain (éducateur spécialisé à Fougères) sont un peu déroutés car ils n’ont aucune expérience ni en tant qu’hôtes, ni en tant qu’invités.
Une bien agréable soirée dans la véranda salle à manger, dans cette campagne mayennaise.
Un beau lever de soleil sur la campagne mayennaise ce mardi matin
Pour nous échauffer nous devons grimper les 240 m à 6% dès le portail. Comme mise en forme, c’est pas génial !! mais il n’y a pas eu de claquage. Ouf !!
Simone sur la D521 près de Larchamp. Admirez le profil de la route !
Le Rollon creuse son lit dans un paysage qui rappelle la montagne comme les Vosges ou le Massif Central
C’est jour de marché à Ernée, quelques courses et nous repartons car la circulation donc le bruit est infernal.
Le Multi-Services L’AIR DE RIEN à St Hilaire du Maine
Tranquillement mais sûrement nous nous rapprochons d’Andouillé près de la Mayenne. Nous découvrons Chailland traversée par l’Ernée
Après 4h de pédalage et 52 km nous atteignons la rive de la Mayenne près d’Andouillé où nous avons rendez-vous Au Buison chez Armelle et Manuel
Encore une « inauguration », nous sommes leurs premiers invités Warmshovers bien qu’ils soient à proximité du chemin de halage de la Mayenne.
Il y a beaucoup de « home made » (pour faire branché) sur le plan culinaire, Simone récupère la recette de l’apéro fait avec les fleurs de pissenlits, celle de la limonade
Nous grignotons des courgettes au curry macérées dans le vinaigre (un peu comme les cornichons pour ceux qui connaissent) au moment de l’apéro ramenées par Manuel, cadeau d’une cliente.
Ils ont un beau potager, un chat, des poules et une tortue et un bel et fonctionnel intérieur de maison de quoi être heureux !!!
Mercredi, l’avant dernier jour de notre périple, il nous reste 150 km à faire. Notre étape du jour sur la Mayenne est Montreuil sur Maine dans le Maine-et-Loire chez Nelly et Bruno.
Manuel travaille à Laval soit 15 km qu’il fait à vélo sur le chemin de halage. Il est parti de bonne heure.
Nous levons l’ancre plus tard accompagnés d’Armelle qui est encore en vacances
Elle nous escorte sur 5 km, c’est sympathique ! Nous continuons sur la partie aménagée du chemin de halage jusqu’à Montreuil sur Maine, notre étape du jour
La fin du parcours est plus sportive nous montons de 25 m à 54 m, par un petit 4%.
Nous sommes entrain de préparer nos affaires lorsque Nelly sort de la maison avec un panier en osier qui vole ans les airs tellement est grande la surprise. Remise de ses émotions elle nous installe dans le jardin tandis qu’elle va cueillir des mirabelles
Une très belle maison moderne dans le bourg sur un terrain de 7000 m². Chaque fenêtre et chaque baie est un tableau naturaliste !
Nelly est une institutrice à la retraite et Bruno encore en activité est inspecteur d’académie. Le rituel d’été : arroser le potager en rentrant à la maison. Je l’accompagne.
Nous passons une agréable soirée à manger et discuter.
Jeudi 01 septembre 2016, dernier jour et il reste environ 70 km jusqu’à La Genaudière. Nous découvrons la table mise à notre réveil, un joli cadre pour commencer une journée
Nos montures prêtes, nous parcourons le haut du jardin en compagnie de Nelly. Elle aime chiner ce qui est visible dans le jardin. La déco un peu surréaliste et dadaïste me plaît
Après la photo souvenir nous prenons congé et rallions le halage.
Une ânesse et son ânon au détour d’un méandre du chemin
Entre Grez-Neuville et Pruillé, le chemin de halage n’est pas aménagé donc nous traversons la Mayenne et roulons sur la D191 jusqu’à Béné où nous retraversons la Mayenne. Sur la D191 nous passons aux Grandes Maisons
Près d’Angers nous voyons le bac à câble en action
A 12h 40 nous logeons la Maine, sur l’autre rive le château exhibe ses tours avec à l’arrière plan la cathédrale
Nous prenons le sud Loire pour terminer le périple, par Les Ponts de Cé, Juigné sur Loire, St Jean des Mauvrets, Blaison, St Rémy la Varenne et enfin La Genaudière. Il est 15h.
Beaucoup de chaleur, peu de pluie et pas mal de grisaille. Enormément de pente à 3, 4, 5, 6 et 8 %, bon pour les jambes et de l’activité physique à revendre !
Des rencontres sympathiques :
- la messine à Carentan, à Ste Mère l’Eglise et au cap de la Hague,
- les hollandais Herman Vinckers et Ruud Smit à Cherbourg et
- nos hôtes Warmshovers
L’album photos : 2016 Cotentin à vélo
