De La Genaudière au Rhin à vélo le long de la Loire, le canal latéral à la Loire, le canal du Centre, La Bourbance, le canal du Dheune, la Saône, le Doubs et le canal du Rhône au Rhin : une sinécure si on le fait à son rythme !
Le 23 juin j’emmène Simone avec son vélo à la gare St Laud d’Angers. Elle va en Alsace chez sa môôman (96 ans) pour quelques jours où je la rejoins au plus tard dans 10 jours.
Nous avons prévu de revenir ensemble avec Théo dont ce sera la première : première expérience de cyclotourisme !!! Remarque : il était d’accord pour le faire mais pas sa mère.
De retour de la gare, je commence les préparatifs. Simone ayant emporté le matelas et la tente pour Théo, je charge mes affaires et ceux de Simone sur la remorque, les provisions pour 10 jours
un petit échantillon et des pâtes (5 mn le temps de cuisson).
En fin de matinée ma monture est prête !
Le jour se pointe sur Saint Georges des sept Voies et les montgolfières sont déjà dans l’air
La maison de la presse ouvre à 7 h, j’attends 5 mn pour prendre mon Charlie Hebdo
A 8h15 j’arrive à Saumur après quelques grimpettes sur « La Loire à Vélo », 8% à Gennes sur 80 m, entre 6 et 8% sur 700m à Chênehutte, 10% sur 50m puis une 2ème de 6% à Saint Hilaire Saint Florent
Peu de monde sur la route sauf quelques « privilégiés » qui vont au boulot en voiture.
Je choisis l’option coteaux pour sortir de Saumur : je grimpe jusqu’au parking du château puis sur des voies partagées (mais style montagne russe) je rejoins Montsoreau (Maine et Loire) et Candes Saint Martin (Indre et Loire). Après le passage au-dessus de la Vienne, la suite du parcours est très agréable par le calme et la douceur des voies propres et des voies partagées.
Après Bréhémont, le pont sur la Loire attire mon attention, je fais un petit crochet pour le photographier
Il relie Langeais au nord de la Loire à Azay le Rideau et toutes les villes au sud …
La voie cyclable n’est pas de tout repos, un déversoir d’une centaine de mètres entièrement pavé est le témoin de ma première chute : je l’aborde très doucement pour ne pas casser lorsque j’entends « vous avez perdu votre bidon d’eau » surpris ! je ralentis un peu plus et la roue se bloque entre deux pavés, plus le temps de libérer mes sandales de la pédale automatique et je me retrouve couché sur le coté et comme au ski la sécurité a joué !
Pas de mal sauf le rétroviseur de cassé.
Sorti de cet « enfer du nord » je reprends mon allure normale ponctuée par des arrêts photos
De dos le jeune homme qui a assisté à ma chute et a récupéré mon bidon d’eau.
Nous nous retrouvons plusieurs fois notamment dans la traversée de Tours puis sur le terrain de camping l’Ile d’Or (7€10) à Amboise où j’apprends qu’il fait la Loire de l’Atlantique au mont Gerbier des Joncs. Mes voisines de tente, 2 randonneuses, la mère et sa fille font le chemin de Compostelle.
Données du jour : 142,5 km 8h48 de pédalage 16,2 km/h
A 7h 15 je quitte le camping d’Amboise à la fraîche en grimpant sur les coteaux (10% sur La Loire à Vélo) où je partage la route avec les travailleurs (!). Je traverse le vignoble tourangeau.
En Touraine, comme dans les autres pays de la région Centre Val de Loire, les princes et les prélats sont à l’origine de l’implantation et de l’organisation du vignoble.
TOURAINE AMBOISE AOC : De part et d’autre de la Loire, proche du manoir du Clos-Lucé où vécut et mourut Léonard de Vinci, le vignoble produit surtout des vins rouges (Cépages gamay, cot, cabernet). Bonne aptitude au vieillissement. Les mêmes cépages donnent également des rosés secs, fruités et bien typés. Température : Rouge 14/16° C – Blanc 10/12° C – toute la cuisine quotidienne et régionale en particulier.
Je conduis donc abstention !!!
A Rilly sur Loire je retrouve la Loire, les gabares et autres embarcations, le pont de Chaumont sur Loire
A Candé sur Beuvron un fouillis de voies vertes m’induit en erreur et je me retrouve à Seur. Où est passée l’EuroVélo route 6 ? L’unique personne rencontrée me confirme que je ne suis plus sur la bonne route, elle m’indique la direction de Chailles.
A l’entrée de Chailles je fais le plein d’eau fraîche à la caserne de pompier, la piste est à 500 m, ouf !!
La colonie d’oiseaux, quel vacarme !!!! (pour le son)
Les streets artistes de Blois ont laissé leurs empreintes sur les piles de pont, je complète ma collection de graffiti et tags
Enfin une buvette ! 34°C, une grande bière me ferait du bien. Je repère une table à l’ombre « puis-je profiter de l’ombre ? » « oui bien sûr » me répond le couple avec un fort accent germanique
J’entame la conversation en allemand et j’apprends qu’ils profitent d’un arrêt forcé (leur Citroën est tombée en panne, les flammes sortaient du pot d’échappement sous les bouteilles de gaz de la caravane). Le diagnostic tombera ce soir ! Je fais la remarque que de nombreux français achètent des voitures allemandes pour leur qualité. Ils rigolent car le chauffeur de taxi qui les a emmenés au garage a sorti la même tirade.
Je poursuis ma route tantôt à découvert brûlant sous le soleil, tantôt dans un tunnel de verdure à l’ombre avec des fenêtres ouvertes sur la Loire, sur le clocher sur la rive opposée, sur la faune et la flore, …
A 17h 45 je m’installe sur le camping de Jargeau dans le Loiret à l’est d’Orléans, dégoulinant de sueur et même pas de douche froide ! quelle plaie ces campings où l’on impose la douche chaude à tout le monde ! A priori, j’ai fait 9 km de plus que prévu.
Du jour 135,4 km 8h14 de pédalage 16,4 km/h
Total 278 km 17h de pédalage
14°C à 6h 30 en pleine forme, je débute cette journée sur la rive de la Loire à la végétation brulée mais dans la fraîcheur matinale
La signalisation Eurovélo Route 6, son logo et une voie verte locale à Châteauneuf sur Loire : clair, net et précis
La piste cyclable près de Saint Aignan des Gués, le revêtement n’est pas très roulant
Heureusement que le temps est sec ! Je suis surpris par le peu de cyclistes rencontrés.
Le ciel se constelle de nuage et le château de Sully sur Loire apparait après la traversée de celle-ci
A Cuissy on quitte le fleuve pour s’enfoncer dans les terres : Saint Aignan le Jaillard, Saint Florent, Saint Gondom je suis submergé par les saints, un peu étouffant ! Je retrouve le fleuve avant Gien. et voila Briare et son pont canal
A défaut d’être le premier, le pont-canal de Briare fut longtemps, avec ses 662 mètres, le plus long pont-canal métallique du monde. Il n’a été détrôné qu’en 2003 par le pont-canal de Magdebourg, sur l’Elbe, qui mesure 918 mètres.
Le projet fut déclaré d’utilité publique par le Journal officiel en 1889 pour un coût estimé à 6 500 000 francs. Sa conception est due aux ingénieurs Léonce-Abel Mazoyer et Charles Sigault. Mazoyer était alors chargé de la mise au gabarit Freycinet de toute la ligne fluviale Roanne-Briare et d’une partie du canal du Nivernais, et le pont-canal de Briare s’inscrivait dans ce programme.
L’aire de pique nique de Briare est la bienvenue pour le déjeuner à l’ombre
A Bonny sur Loire changement de rive, je longe le fleuve au plus près après une courbe vers la droite, un virage à gauche et encore un virage à droite je découvre le magnifique paysage ci dessous
C’est la centrale de Belleville sur Loire.
A Belleville sur Loire la vélo route longe le canal latéral à la Loire et se transforme en gazon mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas un tapis de moquette
Je retrouve la Loire sauvage, elle coule tranquillement à mes cotés, je m’y baignerais bien !!! mais elle est réputée dangereuse et je ne connais pas l’endroit
A 15h 45 par 29°C sans un souffle d’air, je m’arrête à Saint Satur sur le camping « les portes de Sancerre » (11€30). La fin du parcours bucolique est gâchée par cette chaleur étouffante.
Et toujours pas de douche froide !!! il y a eu Amboise son camping de l’Ile d’Or et ses douches réglables mais c’est du passé !!!
Après l’installation, je flâne sur la berge observant les baigneurs (j’ai oublié mon maillot de bain au camping)
J’admire les pieds dans l’eau, la maestria du batelier qui remonte les rapides
2003 ce n’est pas bien vieux, le camping était sous au moins 1 m d’eau
Une petite journée par les kms (118,4 km) mais grande par la chaleur étouffante dès 10 h du matin.
Du jour 118,4 km 7h09 de pédalage 16,5 km/h
Total 396 km 24h de pédalage
Toujours aussi matinal, il est 6h 20 lorsque je quitte le camping, la butte de Sancerre est illuminée par le soleil levant et une agréable fraîcheur me baigne
Sur la levée d’Espagne entre Argenvières et Marseille les Aubigny, la haie de molène cierge de notre dame dresse sa haie en mon honneur
Le pont canal du Guétin à Gimouille sur l’Allier est sécurisé par un garde fou coté canal
Il est un des plus grands pont-canaux de France, avec 343 m de long (470 en comprenant l’écluse double attenante). C’est l’ingénieur Pierre-Alexandre-Adolphe Jullien, alors âgé de 29 ans, qui en est l’auteur, de même que celui de Digoin, sous la direction de l’ingénieur-en-chef Jean-Joseph-Pierre Vigoureux.
L’ouvrage comporte 18 arches d’une largeur de 16 m.
En milieu de matinée un cyclotouriste se présente à ma hauteur et commence à discuter. Gérard le lyonnais heureux possesseur d’une remorque Bob a vu une autre remorque Bob devant lui, il n’en fallait pas plus pour sympathiser. Le tutoiement arrive rapidement, nous avons le même rythme de pédalage.
Petit casse croute à midi et un arrêt bière en début d’après midi à Fleury sur Loire sur le canal latéral à la Loire
2 photos coup sur coup, méfiez-vous de l’overdose, je n’apparais pas souvent
et voila Gérard déjà 1 mois et demi en route
Il est sur le chemin de retour après un passage en Bretagne chez son fils.
Après ce rafraîchissement nous reprenons la route. A Champvert sur le canal du Nivernais nous rencontrons Valentin (prononcer valëntine) un bulgare de Sofia. Il est complètement perdu, sans carte et son GPS hors d’usage nous explique-t’il en anglais. Nous allons dans la même direction et nous lui proposons de se joindre à nous.
Et nous voila à 3 !
8 km plus loin l’EuroVélo 6 plonge dans les terres, 41 km sur les petites routes avec ses montées et ses descentes. Valentin suit comme il peut, nous l’attendons au sommet des côtes.
Gérard connait un coin sympa y étant passé à l’aller, nous y faisons une pause
La Loire est accessible par un escalier, j’en profite pour me baigner. Que du bonheur !!! Valentin décide de rester sur place, l’endroit lui plait peut-être qu’il va y camper ?
Nous continuons notre route sous la chaleur. Dans un des villages traversés, nous nous laissons tenter par le café : 2 perriers et Gérard en profite pour faire remplir son camelbak.
Nous sortons et oh !! surprise ! Valentin est assis sur le trottoir à coté de nos vélos.
Nous terminons la journée à 3 sur le camping de Bourbon Lancy. Le jeune couple qui tient le camping fait du cyclotourisme, elle nous compte un seul emplacement pour les 3 tentes résultats 6€ 10 par personne. Super sympa !
Pour le diner grand luxe : table, chaises et nous mettons en commun nos provisions (pâtes, plat cuisiné, du chou que transporte Valentin, en salade). Pour fêter notre rencontre, Valentin ouvre une bouteille de gros plant achetée dans la région nantaise qu’il videra tout seul.
Du jour 148 km 8h18 de pédalage 17,8 km/h
Total 544 km 32h de pédalage
J’ai pris du retard ce matin, il est 7 h lorsque je quitte le camping.
Je commence la journée comme je l’avais terminée hier soir c’est à dire à table pour le petit déjeuner en compagnie de Valentin et Gérard. Valentin a sorti un pot de 3 kg de miel de Hongrie (!).
Je suis le premier à lever « l’ancre » après les photos souvenirs en 6 exemplaires (2 par appareil photo) : JC et Valentin
JC et Gérard
A 8h 15 je suis le canal latéral de la Loire au niveau de Diou dans l’Allier. Un léger voile diaphane flotte au dessus de l’eau où se mire la végétation
Le pont-canal de Digoin est un pont-canal qui permet au canal Latéral à la Loire de franchir la Loire. Il permet au canal Latéral de se connecter un peu plus loin avec le canal du Centre, au port Campionnet à Digoin. Il se termine par une écluse dont il est séparé par un court bassin de croisement. Seuls les bateaux, les cyclistes ou les piétons y ont accès
Les provisions commencent à s’épuiser et les yaourts ou le fromage blanc me manquent, il est temps de trouver une supérette !
En entrant dans Génelard, j’avise la gloriette table de pique nique. Idéale pour le déjeuner !! Une mamie d’un âge certain m’indique la supérette et précise « c’est pas chère ». Je fais le plein pour pas cher et je m’installe à l’ombre
A 16h 45 j’arrive au camping Les Sources de Santenay (6€30) accueilli par une jeune femme qui me précise qu’elle est de Bouchemaine en voyant ma carte d’identité. Elle m’installe sur l’emplacement comportant une table de pique nique. Super !!
Un peu de marche me fera du bien, Santenay est une ville thermale mais sans caractère, le paysage environnant très vallonné me plait
Du jour 127,2 km 7h13 de pédalage 17,6 km/h
Total 672 km 40h de pédalage
6h 30 la bonne heure pour démarrer la journée de pédalage le long du canal du Centre
Malgré ou à cause des nuages, il fait chaud ! heureusement que le pédalage génère du courant d’air et je peux profiter des paysages de la Bourgogne
La traversée de Chalon sur Saône est une vrai galère, j’ai perdu le balisage EuroVélo 6 et on m’envoie de droite à gauche. Au bout d’une heure d’errements je finis par retrouver mon chemin. Il faudra éviter Chalon sur Saône au retour !!
Je trouve la Saône avant Gergy. L’EuroVélo 6 longe la Saône jusqu’à St Jean de Losne en voie propre ou en voie partagée
L’arrêt déjeuner sous haute protection !!
La rivière invite à la baignade d’autant plus que les berges sont accessibles
Je fais 2 autres arrêts baignades, la Saône est tellement engageante, elle me séduit !!!
A 16h 40 par 35°C, je m’installe sur le camping Pasquier (7€25) de Dole.
Pas de lecture mais une promenade sur les bords du canal, du Doubs où les gamins se servent du pont comme plongeoir
Du jour 135,4 km 7h36 de pédalage 17,8 km/h
Total 807 km 47h de pédalage 17 km/h
Je suis réglé comme une horloge astronomique
réveil à 5h15
rangement de l’intérieur de la tente : sac de couchage et matelas,
petit déjeuner
pliage tente et
rangement
départ 6h 30
Je rejoins l’EuroVélo 6 le long du canal du Rhône au Rhin bordée de magnifiques et majestueux platanes
Quelle jouissance ce calme, cette sérénité sur la rive du canal, du Doubs mais rares sont les personnes qui répondent à mes « bonjour ».
Lors d’un arrêt photo, je tombe des nues lorsque j’entends un tonitruant « bonjour », bizarre !!! ce doit être un touriste me dis-je.
Je veux en avoir le cœur net vite fait bien fait je le rejoins et lui demande s’il habite la région. Il me répond avec un fort accent italien que oui mais il est originaire d’Italie. Il me raconte sa vie, il était carreleur, les articulations des genoux sont en piteux état, il a du mal à marcher mais il fait tout à vélo. Francesco respire la joie de vivre.
Je dois m’approvisionner, il m’emmène dans sa commune d’Avanne Aveney où il y tout au même endroit : boulangerie, fruits et légumes, boucher traiteur.
A midi je me régale avec le taboulé à l’orange et pamplemousse, les salades de chou rouge et de carotte.
La baignade dans le Doubs est compromise car la berge est trop abrupte de mon coté et j’envie d’autant plus les quadrupèdes sur l’autre rive qui me narguent
Près de Baume les Dames une surprise de taille m’attend, une montée à 13% d’une trentaine de mètre que je termine à pied
Après la surprise désagréable, la surprise agréable une descente de 12 % légèrement plus longue.
36 km plus loin me voila à L’Isle sur le Doubs et le camping Les Lûmes (7€85). Il est 15h 30.
L’Isle sur le Doubs, une petite ville chère à Simone qui a de très bons souvenirs de la colonie de vacances des mines où elle a séjourné une fois, il y a bien longtemps, au siècle dernier.
A la réception un monsieur Fabrice Colombani se présente comme journaliste et me demande s’il peut faire un article sur moi !
Surpris !!
Ok ! allons-y mais je prends d’abord ma douche.
Il est journaliste dans un journal local « la Terre de chez nous », l’actualité de votre département en Franche Comté et Belfort (tirage moyen hebdomadaire : 7815 www.laterredecheznous.com)
Je figure à la une du Vendredi 3 juillet 2015
et l’article
Après cette interview de star, rien de tel qu’un bon bain dans l’eau fraîche du Doubs
M’étant plaint du manque de douche froide, la proprio me propose mais ! « il ne faut pas l’ébruiter » la douche à la réception. que du bonheur !! je repasserai.
Du jour 128,3 km 7h13 de pédalage 17,8 km/h
Total 935 km 55h de pédalage
Le dernier jour, j’ai gagné 5 mn, ce sont les 8 jours d’entrainement. Il est 6h25 et il fait 16° C, le rêve avec le soleil et le sourire.
Un peu de Doubs en sortant de L’Isle sur le Doubs puis le canal du Rhône au Rhin jusqu’à Colombier Fontaine où je quitte le chemin de halage pour emprunter la D257 et ses 3,3 km de montée (de 303 m à 367 m) à 4%, 2 portions à 6% et une portion à 8%. Je retrouve le chemin de halage à Dampierre sur le Doubs après 4,3 km de départementale.
Et 2 km après la surprise ! Très futé ROUTE BARREE car le pont s’écroule ! Dur ! dur le demi-tour avec mon semi-remorque sur cette piste étroite
50 m plus loin je trouve l’échappatoire, 20 m de tout terrain et le retour sur le chemin de halage.
Pépère je continue ma route le long du canal du Rhône au Rhin ponctuée par les arrêts photos et l’approvisionnement en eau.
Une ferme où on aime les bêtes ! les chevaux semblent apprécier cette bâche, ils passent et repassent la faisant glisser sur leur dos
Le pont canal sur l’Allan et quelques autres ponctuent ma progression vers l’Alsace, le but ultime !
Mais auparavant je dégringole l’échelle de douze écluses s’échelonnant sur trois kilomètres qui permet de franchir le ‘seuil de Valdieu’ d’un dénivelé de 30 mètres
Une dernière rencontre Uwe de Hanovre et son compagnon un Suisse qui nous quitte quelques km plus loin. Il cause, il cause ! Uwe, il entretient son français. Une photo de son compagnon (bibi) qu’il envoie illico à sa femme
Il parle un français parfait avec un petit accent teuton, il est prof de français. Nous immortalisons l’entrée à Mulhouse
Le panneau Mulhouse, la Tour de l’Europe un gratte-ciel en béton armé essentiellement résidentiel qui est situé dans le centre-ville de Mulhouse, le temple Saint-Étienne la principale église réformée de la ville situé place de la Réunion et l’église catholique Saint-Étienne située rue de la Sinne.
J’emmène mon compagnon qui veut remonter l’Alsace le long de l’Ill, jusqu’à Sausheim où nos chemin se séparent.
Il est 12h 45, un dernier pique nique sur les bords de l’Ill à environ 3 km du but
et à 13h 25 après un bain de pied dans l’Ill, je sonne chez la famille Miralles, c’est Théo qui m’accueille.
Une douche froide et une bière : le nirvana !! et Serge se réveille … l’aurai-je réveillé en prenant la douche ?
2h après, j’arrive à Théodore, Simone et mamama (c’est de l’alsacien et veut dire grand mère) Anne sont réveillées.
Le compteur affiche 1032 km fait en 59h 54mn de pédalage à la moyenne de 17,2 km/h.
Du jour 96,8 km 5h20 de pédalage 18 km/h
Total 1032 km 59h de pédalage 17,2 km/h
L’album photos : 2015 Véloroute 6