Lieudit La Morinière à Perche-en-Nocé

Le « Forest » est un gite douillet pour deux entièrement restauré par les propriétaires dans un petit hameau tranquille au cœur du Parc Naturel régional du Perche.

Maison percheronne avec entrée indépendante dans corps de ferme des propriétaires à proximité pour mieux vous accueillir.

Rez de chaussée : séjour (canapé clic clac 2 personnes) avec cuisine et belle vue sur la campagne, cabinet de toilette.

Etage par escalier en colimaçon : chambre mansardée (lit 2 personnes), salle de bains avec douche et baignoire + wc. Lave-linge séchant. Espace extérieur fleuri 20m².

Pour votre confort, le linge (draps, serviettes de toilette, torchons) est inclus et le lit fait à votre arrivée.

Le choix de Simone pour ses 70 ans, un trajet de 170 km suffisamment loin pour créer un dépaysement et suffisamment court pour ne pas passer trop de temps dans la voiture.

Jeudi 4 novembre 2021 de la conduite pour fêter son anniversaire !

Adepte du pique-nique, nous nous arrêtons au Bois d’Attilly à Briosne-lès-Sables dans la Sarthe pour un déjeuner glaciale, un vent important balaie l’aire ! Les salades froides sont vite englouties suivies d’un café qui n’arrive pas à nous réchauffer.

Nous arrivons de bonne heure (13h passée) sous un ciel bien gris

Tout l’après midi devant nous, l’occasion de randonner jusqu’au Manoir de Courboyer à 2,7 km du gîte au plus court, malheureusement ou heureusement en travaux. Il est visible à travers un emballage à la Christo ce qui donne à mon sens une magnifique et insolite photo

Au retour sur un chemin très mal balisé, une alternance de crachin breton, de soleil, de grisaille et d’averses pour terminer

Du canapé, la vue donne sur un champ et nous avons la bonne surprise de découvrir en fin d’après midi, un chevreuil qui se restaure, les quelques maisons disséminées dans la campagne ne l’impressionnent guère

Nous aurons droit au spectacle trois jours de suite.

Vendredi 05/11, réveil à 7h et départ rando vers les 8h 30 en compagnie de la fraîcheur matinale ~5°

Au gré de l’inspiration de Simone, nous progressons sur le GR22 qui passe à proximité du gîte, le spectacle est dans le ciel, nous admirons le jeu de cache cache du soleil et des nuages

Le GR22 passe de l’asphalte à la terre, de la route à l’allée bordée de haies

Nous quittons le GR22 pour monter vers le bourg, passer devant la mairie de Colonard-Corubert et revenir au gîte

Cet après midi, les vélos sont de sortie pour une virée au nord du parc naturel régional du Perche, dans le département de l’Orne. Bellême se trouve sur une colline de la région naturelle, un aller-retour de 16km

A vélo, nous remontons le rue Ville Close dont la plupart des maisons ont été construites du 16ème siècle au 18ème siècle par des familles de gentilshommes ou des officiers seigneuriaux. Ces hôtels particuliers ont souvent de jolies portes d’entrée et de beaux balcons de fer forgé à leurs fenêtres

Aujourd’hui seuls demeurent visible de l’ancienne forteresse de Bellême, le porche, l’ancienne salle des gardes, quelques morceaux de remparts, les morceaux de l’ancienne chemise du château, une partie des douves et une tour de l’enceinte dite tour de l’Horloge. Le porte St-Sauveur du 15ème siècle est inscrite au titre des monuments historiques en 1937

nous passons sous le porche et nous nous trouvons place de la République avec ses échoppes

le cadran solaire

le bas relief sur un pignon rue du Puit

et l’église St Sauveur construite aux 16ème et 17ème siècles dans le style classique. Le chœur est surélevé d’une marche par rapport à la nef

Les murs sont recouverts de boiseries venues de la chartreuse de Val-Dieu et datées du 18ème siècle

L’intérieur comporte des éléments anciens mais a été largement repris au 19ème siècle. La nef est flanquée de quatre chapelles au nord et d’autant au sud.

Sur le chemin de retour, je traque les bornes militaires, placées toutes les mille toises, soit 1,949 km. Toutes les routes royales partent du parvis de Notre-Dame de Paris, les bornes jalonnent ces routes royales comme celle de Paris à Le Mans qui passe à Colonard

Nous jouons les prolongations au retour en passant à Nocé puis Corubert où le coq, la poule et les poussins nous accueillent

6 novembre 2021

7h, nuit noire à l’extérieure, pas un bruit, la faim me tiraille, on va se lever et prendre le petit déjeuner. Il est 8h le ciel rougeoie à l’horizon

Le jour est là, le soleil n’inonde pas encore le champ mais la gelée blanche recouvre la végétation

Rien n’arrête les braves ce samedi, même pas la blancheur des pâturages

et malgré la fraîcheur, la beauté de la campagne incite à la flânerie

Le GR22 reste le fil conducteur de nos randonnées, dans un tunnel de verdure, encaissé, il trace sa route dans la campagne du Perche

passe près du haras du Chêne : élevage pur sang arabes – balades cheval- gîtes de charme ferme équestre en Normandie tout ça concentré dans un même lieu

et le moulin d’Eclopchat qui brasse de l’eau

Pour le retour un sentier en herbe suivi d’une route, les chaussures seront un peu moins trempées !

La randonnée : le profil et le tracé


Mortagne-au-Perche

Du vélo pour ce dernier après midi, le trajet choisi pour Mortagne-au-Perche nous fait passer à Mauves-sur-Huisne. Le clocher de l’église paroissiale St-Pierre du 13ème siècle domine les habitations du bourg et est visible de la D9

nous traversons l’Huisne sur le pont du 17ème siècle à l’entrée du village

Sur la D5 à la sortie du bourg, au loin nous apercevons un édifice religieux très imposant qui pique notre curiosité

Il s’agit de la basilique Notre-Dame à La-Chapelle-Montligeon, nous ne pouvons passer à proximité sans visiter !

Tout tourne autour de la basilique et du lieu de pèlerinage

La basilique néogothique (1896-1911) Notre-Dame de Montligeon, est construite selon le modèle de la croix latine.

Elle a été fondée par l’abbé Paul Buguet, curé du village.

Une partie des vitraux et des mosaïques a été réalisée par Louis Barillet ; ils transcrivent « l’Apocalypse » et le « Jugement dernier », ainsi que la vie des saints, des prophètes et des apôtres. L’orgue est de Gutschenritter et date de 1904.

La création du centre de pèlerinage est due à l’initiative et à la détermination infatigable de l’abbé Paul Buguet, curé de La Chapelle-Montligeon de 1878 à son décès en 1918. Préoccupé par la nécessité de prier pour les âmes des défunts ainsi que par celle de revitaliser l’économie de son village, il fonda en 1884 l’« Œuvre expiatoire pour la délivrance des âmes du purgatoire » et fut encouragé dans son action par le pape Léon XIII duquel il reçut, pour cela, le titre de protonotaire apostolique.

Wikipedia

Un escalier monumental permet d’accéder au porche

l’intérieur est très lumineux, l’autel a été réalisé en marbre blanc de Carrare

le soleil d’automne sublime les vitraux et crée des jeux de couleurs dans la nef et le transept

Toujours avec le soleil, nous poursuivons notre route jusqu’au but de l’excursion : Mortagne-au-Perche.

Une petite ville vivante, du monde dans les rues même si cela ne se voit pas sur les photos

et de nombreuses enseignes commerciales

un cinéma dans une ancienne halle

des œuvres d’art sur la place, des sculptures de ?

Des restaurations remarquables

Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier, né le 3 mars 1868 à Mortagne-au-Perche flâne dans le sqare

une façade du 19ème siècle place de la République

A la recherche de la voie verte, nous passons devant l’hôtel de ville et La Métamorphose de Neptune une sculpture (1866) d’Emmanuel Frémiet.

Description historique
En 1866, Emmanuel Frémiet reçut commande par l’Etat d’un plâtre sur le thème de la Métamorphose de Neptune, transformé en cheval pour séduire Cérès. Le plâtre est exposé au salon en 1868 ; le bronze commandé par l’Etat en 1872. L’oeuvre rejoignit le champ de course de Mortagne, inauguré en 1878, puis les jardins de l’Hôtel de Ville. Cupidon est armé du trident de Neptune dans la main droite et présente, dans sa main gauche, une statuette de Cérès avec sa faucille. Le cheval s’inscrit dans une longue lignée de statues équestres. Le sculpteur a rendu la musculature de l’animal, fidèle à ses principes de réalisme.

Le démarrage de la voie verte s’apparente plus à un circuit VTT qu’à une voie verte familiale. Heureusement que nous ne tardons pas à trouver l’ancienne voie de Chemin de fer avec un revêtement correct

Une sortie de 45 km, 3h 09 de pédalage, 505m de dénivelé +, altitude max 270m et une pente maximale de 10% dans la montée du gîte à Colonard-Corubert.

Dimanche 7 novembre, nous attendons 9h pour démarrer et rallier notre chambre d’hôtes à Meslay-du-Maine en Mayenne. Simone a choisi la route la plus directe : La Morinière, Bellême, Mamers, Fresnay-sur-Sarthe, Sillé-le-Guillaume, Ste-Suzanne et Meslay-du-Maine.

Que d’humidité ! la campagne est noyée dans le brouillard, l’automne est bien là !

Sillé-le-Guillaume (72140)

L’arrêt en cours de route est programmé, un parking vite trouvé et nous voilà partis à pied vers le château et l’église Notre-Dame.

Sur une place, une ruelle avec un escalier en pierre qui s’élève vers les hauteurs. Nous l’empruntons et découvrons le panorama sur la ville, le château et l’église

C’est dimanche, les ouailles sortent de la messe, nous nous éclipsons, nous reviendrons plus tard.

Nous contournons le château et montons rue de la Sangle, explorons différents points de vue

Les ouilles ont essaimé, nous repartons vers le château et l’église

L’église Notre-Dame est une ancienne collégiale castrale qui jouxtait autrefois le château de Sillé. Il s’agit de l’ancienne chapelle seigneuriale des barons de Sillé

De style roman, l’édifice est modifié à la suite des adjonctions apportées jusqu’au 19ème siècle. Le portail occidental monumental

Nous sillonnons la ville et découvrons des quartiers biens entretenus, d’autres délaissés avec leurs commerces vides

Une école, un beau bâtiment (subjectif) qui donne envie d’y retourner

Il est temps de reprendre la route, où est le parking ? A force de tourner en rond, nous avons perdu le nord mais nous finissons par retomber sur nos pieds.

Simone avait prévu une arrivée pour 13h à Meslay-du-Maine (53170), difficile sur les petites routes, l’énervement la gagne, du coup, elle adopte une conduite « rallye » pour arriver avec une demi heure de retard (?)

Légèrement en retard mais pas trop, notre logeuse sera quand même à l’heure pour ses parties de belote entre copines !

Nous sortons à pied, il y a un plan d’eau à la sortie de St-Denis-du-Maine et nous découvrons en plus un camping, un golf, une piste cyclable et un chemin de randonnée qui relie les deux bourgs. Nous nous dirigeons vers Meslay-du-Maine sur un super chemin qui court en parallèle de la piste cyclable

A Meslay, nous découvrons le clocher tors, un des nombreux en France, de l’église St-Pierre

et le « château »

Lundi 8 novembre pour cet après-midi, Simone a programmé une balade à vélo jusqu’à Ste-Suzanne, mais en attendant malgré la gelée matinale, nous partons à St-Denis-du-Maine et profitons de la lumière matinale

et de la brume qui s’élève de l’étang

Nous dépassons l’étang et partons dans le vieux bourg que nous avions repéré à l’arrivée. Le premier bâtiment qui dénote, un genre de petit manoir néogothique ceint d’un gigantesque mur d’enceinte, l’antre d’une « secte » la Cité de l’Immaculée

Nous bifurquons vers l’église de style roman

sur le parvis un plan de St-Denis-du-Maine

l’église du 11ème siècle

Une église du 11ème siècle qui se visite, la porte n’est pas verrouillée

Après l’église nous entrons dans le parc du château et nous découvrons la bergerie, de l’autre côté du mur, la façade du manoir mais pas d’Immaculée

Nous retournons de bonne heure, déjeunons de bonne heure afin de profiter des heures les plus chaudes pour notre balade à vélo.

Ste-Suzanne

La commune se situe sur les rives de l’Erve et à l’orée de la forêt de la Charnie. Sa situation géographique a longtemps été stratégique au cœur du Maine car elle se situe en lisière des monts des Coëvrons (Alpes mancelles, extrémité sud de la Normandie) et de la plaine d’Anjou, sur laquelle s’ouvre un très vaste panorama. Le point culminant de la commune se situe au Mont-Noir (222 mètres).

A La Cropte devant l’église

le château de Thésalles

à St-Pierre-sur-Erve, le pont sur l’Erve à l’entrée du village

Une surprise, le village entier est une galerie d’art, l’exposition dans le village,

L’art est de retour à Saint-Pierre-sur-Rêve

Depuis le 26 juin, les oeuvres de trente-cinq artistes sont installées dans le musée à ciel ouvert de notre petite cité de caractère.

Une déambulation libre vous est proposée afin de découvrir les peintures, sculptures, vitraux routaux, monumentoiles, installations..

les sculptures de Laurent Sémerie

Laurent Sémerie
Pâtissier de métier, en apprentissage dès l’âge de treize ans, mes maîtres ont été Pierre Lachaise, Georges Blanc, Marie-Christine Klopp, Jean-Michel Lorrain, Paul Bocuse, Paul Le Quéré… Ils m’ont tous appris la patience, la rigueur, la persévérance et le dépassement de soi.
L’art de la pâtisserie m’a permis en parallèle d’exprimer des émotions à travers la sculpture.
Mon travail se concentre actuellement de sculptures monumentales.

Laurent Sémerie est installé à Nuillé-sur-Ouette, il a transformé l’ancienne école en… atelier d’artiste. Dans ce petit village mayennais, il travaille la résine, le bronze, le bois mais surtout le béton. Fer à béton et grillage de poules constituent le squelette de ses grands personnages.

Son inspiration, il la puise dans le domaine de l’enfance.

A l’église une dernière amusante, « Temps Libre » de Alexandre Mijatovic en terre cuite

Alexandre Mijatovic est un artiste français primé qui a exposé ses œuvres à l’échelle nationale.

Il trouve son équilibre de vie entre sa carrière d’ingénieur et celle de sculpteur.

Les pièces de Mijatovic sont nées de l’émotion et du désir de donner naissance à de nouvelles sculptures expressives. Il travaille directement à partir de la terre et de son imagination sans aucune photo ni croquis, utilisant la terre cuite chamotte (de la famille des grès) qui est ensuite cuite et patinée.

Né à Paris, il découvre le travail de la terre cuite en 1999 dans un atelier parisien aux côtés de la sculptrice Marie-Claude Debain. Il fabrique son monde autour de personnages expressifs laissant libre cours à l’imaginaire de chacun. Ses bonshommes sont touchants de tendresse et dégagent une émotion qui ne laisse jamais indifférent.

https://www.singulart.com/fr/artiste/alexandre-mijatovic-13759 et https://fr.paulstewartgallery.com/alexandre-mijatovic

Après la traversée de la D57 et le passage sous la A81, nous dépassons Chammes et apercevons Ste-Suzanne

Depuis son éperon rocheux, Ste-Suzanne domine la campagne environnante. Une petite grimpette, un des plus beaux villages de France se mérite

et nous arrivons dans la ville fortifiée par la tour du guet. Elle est orientée au sud vers la plaine d’Anjou et faisait partie au Moyen Age de l’enceinte fortifiée de Ste-Suzanne, nous garons nos vélo sur le chemin de ronde au pied de la tour

Les vestiges du château guident notre visite

L’entrée du château vue de la cour

au fond de la cour du château, le logis seigneuriale

Sainte-Suzanne, la seule forteresse que Guillaume le Conquérant ne parvint jamais à prendre, est citée comme telle dans l’Histoire d’Angleterre (« St.Suzanne, the one castle which the Conqueror himself could never take »)… Mais l’inimitié fut passagère.

Les ruelles médiévales aux maisons restaurées

L’ancienne place du Pilori, l’emplacement des anciennes halles avec la mairie (1884) et l’entrée du manoir de la Butte Verte

le manoir de la Butte Verte et son parc

Dans la région d’Erve et Charnie, les prairies couvrent de grandes superficies. Entre les parcelles se dressent des haies qui forment un maillage : c’est le bocage, qui s’étend au nord de Ste-Suzanne jusqu’aux collines des Coëvrons (hauteurs supérieures à 290 mètres)

la vallée de l’Erve et le moulin à papier de Ste Suzanne

Même trajet pour le retour en un peu moins de temps car moins d’arrêts photos, il a fallu se réchauffer en pédalant !

61,22 km et 3h 52 de pédalage pour l’aller-retour avec un dénivelé positif de 639m sous une météo mitigée ou le soleil alterne avec une couverture nuageuse plus ou moins dense ! Dans la montée la machine chauffe surtout Simone et ses cinq couches. La pente maximale de 8%, nous l’avons encaissée dans la montée à St Suzanne.

Mardi 9 novembre retour au bercail

Une séance de grattage de plusieurs minutes avant le départ dans la purée de pois. Le trajet se fait dans une atmosphère irréelle, la vue se limite à une centaine de mètre, un mur gris très lumineux avec des éclaircis dans les hameaux et villages

L’album photos : Lieudit La Morinière à Perche-en-Nocé

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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