La semaine à Granville s’est terminée avec le soleil, nous avons pris congé de madame la propriétaire toujours aussi charmante et souriante pour nous rendre à St-Pair-sur-Mer à L’Hippocampe pour le déjeuner
Simone qui ne veut pas se laisser prendre au dépourvu, a réservé une table pour midi
Avant de reprendre la route, je fais un petit crochet par l’église, la polychromie des décors m’impressionne
Le chemin de croix en bas-relief sculpté est du plus bel effet !
En descendant vers le parking, la liane en fleur capte mon regard, la passiflore une magnifique clochette
Sur le parking, la Traction Avant Citroën, la voiture mythique de mon enfance
C’est parti pour environ 4h de route et 240 km, nous évitons les autoroutes trop monotones, sur la N175 près de Précey (50220) une vision fugitive, le Mont-St-Michel
Yes ! nous sommes en route pour la Bretagne et nous approchons de Dol-de-Bretagne
Un samedi, un camion non frigorifique, est-ce normal ? vive le réchauffement climatique, il faut l’entretenir !
Ce 1er octobre, vers les 16h nous arrivons au gîte. Heureusement que nous avons pu localiser l’entrée du parc avec la Street View, elle est coincée entre un amas de rocher
Le gîte, caché de l’entrée du parc, se fait désiré. Il faut rouler sur le chemin du parc environ 70m et c’est l’étonnement, la surprise, un cadre magnifique !
Une semaine dans la nature même à l’intérieur grâce aux baies et nous découvrirons plus tard le spectacle offert par les lapins qui sont légions, ils n’ont pas de prédateur. Après le passage de la propriétaire, la maison se révèle.
Au rez de jardin, la cuisine et le salon-salle à manger
Gisèle et François investissent la chambre du bas
et nous la grande à l’étage
Par le velux, je découvre dans le jardin des propriétaires, une énorme verge fossilisée
Un temps magnifique en ce début octobre, une douceur incroyable, il est 19 h lorsque nous partons vers le sentier du littoral, le chemin des douaniers qui longe la propriété. Sur le chemin dans le parc du gîte, Gisèle et Simone ne semble pas particulièrement impressionnées par le gigantisme du rocher
François se dépêche de le retenir avant qu’il ne les écrase
sur le littoral, la vue vers les sept îles et vers « la maison du littoral » à Ploumanac’h
Dimanche 2 octobre
Ce matin, nous sortons explorer les alentours du gîte en dehors du littoral, repérer les commerces de bouche et noter les heures d’ouverture. Nous rentrons par le boulevard du Coz-Pors, la marée est descendante, j’en profite pour marcher dans le sable sur l’estran de la baie Ste-Anne
Le boulevard monte tout droit, il s’éloigne de la baie et passe à proximité de l’entrée du parc du gîte. Je continue sur l’estran en suivant le trait de côte, la marée a commencé sa descente, mais n’est pas suffisamment basse, il faut se faufiler entre les rochers, ou grimper dessus
ou enlever les chaussures et les chaussettes, remonter le bas du pantalon au dessus des genoux pour couper dans l’eau
J’arrive finalement près du parking de l’île Renote où je continue sur le GR34 jusqu’à l’entrée du parc côté mer.
Les bateaux comme des échassiers, commencent à se hisser hors de l’eau calés sur les bers
François le cuisinier du jour est en train de se préparer, met sa tenue de travail pour le service de midi
Après le déjeuner, nous prenons la direction de la plage du Coz-Pors par le boulevard du même nom
nous passons à côté de l’aquarium marin et la statue de pieuvre du sculpteur Seenu « Je sculpte au gré de mes envies ; j’aime apporter du plaisir aux gens par le fruit de mon travail. »
la statue du Père Éternel trône au dessus des rochers de l’aquarium
Cette statue a été édifiée en 1869, à l’initiative du recteur Jean-Jacques Bouget.
Construite au sommet d’un amas rocheux dominant la plage de Coz-Porz, elle était destinée, selon le recteur, à « aider les marins du pays et les étrangers qui visitent nos grèves à élever leurs pensées vers Dieu ».
Sous les rochers se trouve l’ancienne chapelle de Coz-Ilis, devenue aujourd’hui l’aquarium marin.
et, devant nous, le front de mer, chacun l’appréhende à sa façon
La visite des boutiques est incontournable, devant l’une d’elle, le breton prend la pose et ce n’est pas du pipeau, Gisèle d’un pas décidé, téléphone en main court pour le prendre en photo
Sur l’estran, des rochers célèbres à Trégastel, le rocher sur son île baptisé le dé et la sorcière sur la plage de Coz-Pors
Avec François, j’explore l’estran à la recherche de la vue parfaite ou de la pépite rare
la sorcière agressive nous incite à la prudence et nous gardons nos distances
François en premier pénètre dans le royaume des titans, parmi les rochers, nous nous sentons minuscules, les jouets d’un géant ou de la sorcière
Le dé n’est pas encore accessible à pied, les bateaux au mouillage profitent encore de l’eau avant de se coucher sur le flanc
par le chemin des douaniers, nous nous dirigeons vers Beg-ar-Vir la pointe de la Flèche, où le tas de crêpes attend les convives, un autre rocher célèbre devant la maison de villégiature dite Ker-ar-Vir construite par le peintre Vibert vers 1895
à côté du tas de crêpes, une apparition fantomatique l’île aux Moines avec le phare des Sept Îles visible à travers le voile atmosphérique
nous continuons vers l’île Renote, Gisèle sur le GR34, Simone et François font une petite incursion sur l’estran
A proximité de la plage, sur le chemin des douaniers, nous croisons le portail arrière du parc du gîte
et nous voilà à l’entrée de l’île Renote
nous prenons la direction de la plage de Toul-Drez qui s’étend sur le flanc Nord-Ouest de l’île Renote
puis c’est le retour
les coquillages et les lichens sur l’un des mégalithes à l’entrée du parc
Un peu avant 20h, à travers la frondaison, un ciel écarlate, vite ! je prends mon appareil photo et cours vers la plage pour en prendre plein la vue
A quelques minutes près c’était raté !
Lundi 3 octobre
Lundi c’est jour de marché à Trégastel pour une fois que ce n’est pas le samedi nous en profitons. A environ 1 km du gîte, nous y allons à pied.
Gisèle à la recherche de pastis breton déniche un revendeur
Après le marché direction « les viviers de Trégastel » où nous prenons livraison des deux homards cuits commandés samedi. Simone en profite pour draguer le beau poissonnier, un sénégalais.
Au retour Gisèle trébuche et s’étale ! plus de peur que de mal, elle s’en sort avec une belle bosse
dans la cuisine on s’affaire, le déjeuner sera prêt
les homards
L’après-midi nous partons faire le plein de biscuits, sur la route vers la « Biscuiterie Des Îles – Maison Familiale & Artisanal depuis 1875 » dixit la pub, nous passons devant le « Café Concert TOUCOULEUR », un lieu de concerts avec une programmation essentiellement acoustique, axée sur les musiques du monde, nombreux concerts de musique irlandaise et de nombreux musiciens irlandais invités, ouverte vers le blues… définitivement fermé depuis fin 2021, dommage !
Après 17h à marée basse je retourne sur la plage de Ker-ar-Vir, pars sur l’estran au plus près de l’eau pour contourner la pointe de Beg-ar-Vir
Retour à 18h au gîte !
Mardi 4 octobre
Mardi matin (04/10/2022) Simone et moi sortons sous un ciel chargé, pour quelques courses en passant devant l’hippocampe qui somnole au-dessus de l’estran
puis visitons Trégastel sur le chemin de retour. Nous passons par le Park Hôtel Bellevue et sa chapelle et les deux maisons étonnantes ; la première par sa taille et son architecture de château et la deuxième par sa forme et sa situation insolite au milieu de maisons basses
nous arrivons au bout de la rue devant l’aquarium et la statue du Père Éternel
Simone et les courses sont déposées au gîte, je repars en solo vers le bord de mer et surprends dans le parc les lapins qui filent après un instant d’hésitation dans toutes les directions
Je descends sur la plage de Ker-ar-Vir pour contourner Beg-ar-Vir par l’estran
un constat, les graviers sur l’estran ne sont pas forcément roses sur la côte de granit rose
La flore utilise les failles dans les rochers pour s’installer
L’insolite est partout, l’oiseau et le baigneur couché sur le dos
le dé sous le feu du projecteur
le chaos rocheux
Après le contournement de la pointe de Beg-ar-Vir par l’estran, la plage de Toul-Drez s’étire devant moi, elle se prolonge sur l’île Renote
L’heure avançant, je retourne au gîte, passe par la « forêt vierge » en fait dans le parc du gîte
L’aventure continue l’après-midi
et toujours la maison de villégiature dite Ker-ar-Vir, datant de la fin du 19ème siècle, à la pointe de la flèche, la façade côté mer
Les téméraires ou les inconscients ? à moins que ce ne soient de futurs Robinson !
les flâneurs perdus dans ce chaos rocheux, préfèrent se mettre à l’abri des bourrasques
Impossible de progresser en ligne droite, j’utilise les failles entre deux rochers s’ils sont trop imposants, je grimpe sur les plus petits, progressent en sautillant de l’un à l’autre et parfois la civilisation émerge de ce chaos : le phare de Mean-Ruz et la maison du Littoral à Perros-Guirec
après un passage sur le sable toujours en suivant la ligne d’eau, j’arrive en vue de la baie de Ste-Anne
Dans la baie de Ste-Anne, le canot au mouillage à sec
le voilier sur les bers
le voilier au mouillage
Plus loin, une autre maison de villégiature donne sur la baie de Ste-Anne
à ses pieds, les goélands sur l’estran, cherchent leur nourriture, sur la deuxième photo, un juvénile premier été est reconnaissable à son plumage et son bec
Au cours du premier hiver, les plumes du manteau subissent une première mue, mais le plumage reste marqué de brun. Quelques plumes plus pâles commencent à apparaître sur la tête, le cou et la poitrine, le plumage étant ainsi plus sombre en automne qu’en fin d’hiver. La base du bec commence à rosir.
A l’extrémité Sud de la Baie de Ste-Anne
le canot et en arrière plan, l’Hippocampe, les immeubles et les maisons du boulevard du Coz-Pors
mercredi 5 octobre
Ce matin direction l’île Renote par l’estran, après la plage de Ty-Néouis
je me dirige vers le château de Costaérès en espérant l’atteindre à marée basse, je passe par la plage de Tourony
et j’arrive en vue du château de Costaérès, il est situé sur l’île de Costaérès
je m’approche au maximum, mais l’île reste une île ce matin
Le terme château est galvaudé : c’est en fait un gros manoir de style néo-médiéval caractéristique des grandes maisons de villégiature de la fin du 19ème siècle sur la côte de granit rose. Dieter Hallervorden, comédien allemand, est le propriétaire actuel de cette île.
En me retournant, j’ai la surprise de voir la langue de sable que je viens de traverser envahie par la marée montante pas d’échappatoire, je suis sur une île. Il ne me reste qu’à me déchausser, enlever mes chaussettes et patauger dans l’eau
La baie de Ste-Anne et sur l’autre rive notre gîte
Je retourne jusqu’au lac des cygnes, le retour avec des vues familière sur le trait de côte, l’estran et tous les canots et voiliers au mouillage
L’après-midi tout le monde embarque dans la voiture et direction Lannion à environ 16 km du gîte.
Simone, François et Gisèle avenue Ernest Renan à Lannion (22300), l’église St-Jean-du-Baly
dans l’église, le chœur et le maître autel
le plafond de la nef et de la croisée du transept
La place du Général Leclerc
à l’autre extrémité de la place, la maison du 16ème siècle (la 1ère), dite Maison du Chapelier, la maison à colombages et à encorbellements
les colombages sculptés à Lannion
la rue des Chapeliers,
dans la rue des Chapeliers
le graffiti et les tableaux enseignes toujours dans la rue des Chapeliers
Gisèle et François rue des Chapeliers
Les niches dans les façades des maisons rue des Augustins et rue de Kerampont
un vieil immeuble d’habitation rue de Kerampont, Gisèle, François et Simone en plein palabre
les graffitis rue Paul Peral
le portail, la croix et la chapelle dans le parc Ste-Anne à Lannion
le clocher de la chapelle Ste-Anne
sur le chemin de retour, nous faisons un petit crochet par la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté du 15ème siècle, à Perros-Guirec
Le porche dallé de plaques de schiste de Brélévenez, voûté de deux travées d’ogives, flanqué, selon la tradition, de deux bancs de délibération en pierre, le porche vaut, avant tout, par sa statuaire du 17ème siècle en bois polychrome :
- Vierge à l’Enfant,
- Ste Anne, consacrée officiellement patronne des Bretons, le 26 juillet 1914, apprend à lire et à prier dans une Bible à Marie, sa fille,
- St-Pierre,
et les quatre évangélistes
- St Matthieu en homme ailé, symbole de la naissance,
- St Marc, accompagné d’un lion, de la résurrection,
- St Luc et son bœuf, de l’immolation,
- St Jean en aigle, de l’Ascension
Notre-Dame-de-La-Clarté, commencée en 1445 est un monument Renaissance mêlant gothique et architecture nouvelle.
Notre-Dame-de-La-Clarté est la patronne des marins, sa flèche du 17ème siècle sert de repère aux navires
Le coucher de soleil sur la plage de Ker-ar-Vir
Après le coucher du soleil, seuls sont illuminés les nuages, la lune s’installe dans le ciel au dessus de Trégastel
jeudi 6 octobre
La balade sur le chemin des douaniers vers la presqu’île de Landrellec
Ce matin Simone m’accompagne pour une balade sur le sentier du littoral en direction de la plage de Toull-Bihan (4,2 km) puis l’église St-Laurent du bourg de Trégastel (+ 3,5 km)
Le sentier du littoral longe la plage du Coz-Pors, à son extrémité, il grimpe vers le Nord-Ouest, vers un point de vue, après le point de vue, il progresse vers le Sud, vers la Grève-Blanche, la plage de Trégastel
Au passage nous découvrons le tire-bouchon, un autre rocher célèbre à Trégastel
la maison de villégiature domine la plage de la Grève-Blanche
la Grève-Blanche, la plage de Trégastel et ses cabines de bain
avant de descendre sur la plage, le sentier se mue en tranchée
le restaurant bistronomique de la Grève-Blanche avec vue directe sur la plage
Devant nous la plage de Toull-Bihan, un dernier obstacle à surmonter, le chaos rocheux en travers du chemin
en arrivant sur les plages de la Grève-Blanche et de Toull-Bihan, le soleil pointe derrière l’horizon
Dominant la plage, la galerie d’exposition de photos
Nous continuons jusqu’à la baie de Kerlavos, l’heure avance ! Nous faisons demi-tour et prenons la direction du bourg de Trégastel
en repassant par la plage de Toull-Bihan
puis nous passons près de la couronne du Roi Gradlon, un des rochers célèbres à Trégastel
dans la rue des Calculots à Trégastel (22730) du street art, les macareux
A environ 50 m du but, ne voyant pas l’église, Simone jette l’éponge et retourne au gîte (+2,7 km) tandis que je continue et je découvre la fameuse église paroissiale Ste-Anne-et-St-Laurent située au milieu du bourg de Trégastel
Elle s’élève dans un enclos qui jusqu’en 1947 abritait le cimetière, accolé à l’église, l’ossuaire semi-circulaire.
Construite entre le 12ème et le 14ème siècle sous le patronage de St-Laurent, cette église mérite une visite. Son ossuaire semi-circulaire du 17ème siècle, classé depuis 1909, fait apparaître une élégante galerie à balustres et un toit surmonté d’une tourelle à coupole en granit
la nef et le chœur
un vitrail
la poutre de gloire
le calvaire dans l’enclos
et la croix sur le mur de l’enclos
détail du clocher
puis je retourne au gîte par la côte où j’emprunte comme d’habitude l’estran
La fin des vacances approche, nous sommes déjà jeudi ! Après la balade de ce matin avec Simone, je repars l’après-midi sur le sentier du littoral, le chemin des douaniers, dans le même direction vers la plage de Toull-Bihan mais en continuant le plus loin possible en fonction de l’heure
En arrivant de Trégastel à Landrellec : l’île Jaouen, la plage de Landrellec, la plage de Treiz-Lern, l’île plate et la plage du port
Après le repas du soir, je ressors sur la plage du Coz-Pors, guetter le coucher de soleil
vendredi 7 octobre
Comme tous les matins direction l’estran où je me balade toute la matinée. Auparavant je teste l’assise du mégalithe dans le parc du gîte
La mer s’est retirée laissant apparaitre les gravillons aux tons rouille, blanc, jaune, orange plus ou moins translucides, les coquilles, en prenant un peu de recul je découvre un chaos de rochers aux formes improbables
La récolte de coquillages pour Gisèle
L’après-midi, nous partons tous en voiture pour Pleumeur-Bodou, avec l’intention de visiter le parc du radôme, mais pas de bol, le parc est fermé. Tout n’est pas perdu, il nous reste les espaces naturels.
A Pleumeur-Bodou, nous visitons un des rares bâtiments accessibles, l’église St-Pierre
le jeu de lumière du vitrail sur le mur de la chapelle des fonts baptismaux
un sculpteur qui avait une bonne expérience des curés
face à l’église, la boucherie
Retour dans la nature, sur l’île Grande à la pointe de Toul-ar-Staon, une langue de roche à l’Ouest de l’Ile-Grande où l’extraction de granit fut intense du début du siècle à la fin des années 1940
y sont encore visibles les ruines d’anciennes maisons de goémoniers.
l’étape suivante, port St-Sauveur où les pratiquants de windsurf et de kitesurf s’en donnent à cœur joie
le « kitesurfeur » à Port-St-Sauveur
la chute
Après 17h, retour en solo, sur la plage de Ker-ar-Vir, la mer est houleuse
Terminées les vacances à Trécastel, samedi matin départ pour le Maine-et-Loire.
Samedi 8 octobre
Pour le dernier jour, je suis préposé aux pains, quelques photos en allant le chercher
et un soleil radieux sur l’Hippocampe au retour
Simone a réservé une table dans une crêperie-pizzéria-grill « Au P’tit Creux » à Pacé en Ille-et-Vilaine
Les menus
les desserts
la crêpe flambée de François
Le point sur la récolte de coquillages pour Gisèle, le cadeau pour Marie-Anne sa belle-fille qui les convertis en pendentif
Une semaine magnifique ; des balades « hors-normes » souvent en-dehors des sentiers battus, une météo de vacances : tantôt gris – tantôt soleil, des sorties en solo, une seule sortie à deux et des sorties à quatre en voiture – Lannion, Pleumeur-Bodou, l’Ile-Grande, Port-St-Sauveur, Perros-Guirec.
Les albums photos :