Magali souhaite que l’on se retrouve en baie de Somme.
Simone cherche et trouve un gîte à Noyelles-sur-Mer dans la Somme « Chez Gilles », correspondant à nos critères.
Depuis juillet 2020, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme – Picardie maritime.
La baie de Somme est constituée de deux estuaires emboîtés :
celui de la Somme au sud, et
celui de la Maye, petit fleuve côtier, au nord.
L’écosystème de la baie de Somme est constitué de :
la slikke, zone de vasières, recouverte par la mer deux fois par jour,
le schorre ou « mollières » qui est couvert par la mer seulement lors des grandes marées.
Lors de notre périple de 2018, nous avons emprunté la D940 entre St-Valery-sur-Somme et Le-Crotoy, nous sommes passés à proximité de Noyelles-sur-Mer sans y entrer.
Le départ est fixé au jeudi 3 avec pour objectif ; visiter Etretat dans la journée de vendredi.
C’est le déluge sur la D338 près de Arçonnay dans la Sarthe
A 10h du matin, 5° sur la D438 près de Écouves dans l’Orne (61).
Des rafales de vent et la pluie pour traverser la Seine sur le pont de Normandie près de Honfleur dans le Calvados (14)
Une météo pas très rassurante pour la suite !
Enfin ! pas de pluie au Havre en Seine-Maritime (76) sur le quai de Southampton, la sculpture « Catène de Conteneurs » une œuvre de Vincent Ganivet, une polychromie bienvenue, réjouissante dans cette grisaille
Le nom Catène de Containers vient du mot latin catena (chaîne) et signifie chaîne de conteneurs. Il s’agit d’une double allusion, d’une part au principe de la chaînette renversée utilisé pour la construction et, d’autre part, à la chaîne d’approvisionnement, dans laquelle se trouvent également les conteneurs et, finalement, le port.
Sur les ronds-points à Octeville-sur-Mer (76930) et à St-Jouin-Bruneval (76280), on s’affaire !
La nuit du 3 nous séjournons dans la chambre d’hôte « Fleur de Soleil » à St-Jouin-Bruneval. La propriétaire est en train de faire la déco de noël d’une exubérance inouï
Une exubérance pas à notre goût mais qui devrait impressionner et émerveiller les enfants grands ou petits qui viendront après nous ! Simone toujours pragmatique pense poussière !!!
Le 4 novembre au soir, nous dormons à Pendé dans la maison d’hôte « La Ferme du Parc » non loin de Noyelles-sur-Mer ce qui nous laissera le temps d’arriver à la gare de Noyelles-sur-Mer pour accueillir Magali le lendemain.
Mais auparavant la visite d’Etretat s’impose ! Etretat se trouve au nord du Havre, sur le littoral de la Manche, sur la côte d’Albâtre qui fait partie du pays de Caux, marquée par ses falaises et célèbre pour ses trois arches successives.
Tout est payant dans la ville, même le parking à l’entrée de la cité et cela toute l’année.
Nous arrivons par la D940 la route du Havre et nous nous garons donc à l’entrée. Il y a de la place partout, parfait ! On va à l’horodateur, nous payons 6€ pour 6h, soit jusqu’à 16h, c’est ok pour nous. On marche moins de 5 minutes pour atteindre le cœur de la ville que l’on découvre en passant par de belles petites ruelles.
Les halles d’Étretat sont une reconstitution de halles traditionnelles en bois, exécutée en partie avec des matériaux anciens qui proviendraient pour certains d’une grange de Brionne.
Des charpentiers originaires de la Manche ont œuvré sur l’édifice conçues par l’architecte Emile Mauge en 1926
Elle abrite des commerçants et des artisans qui y vendent souvenirs et objets divers, un temple du consumérisme.
Puis direction le front de mer, la falaise d’aval et l’aiguille d’Etretat
la falaise d’amont
l’escalier panoramique part à l’assaut de la colline sur laquelle la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde monte la garde
A l’heure du déjeuner, Simone qui a pris un an de plus, savoure, dans la crêperie-saladerie « Le Lann Bihoué », une excellente crêpe
Après le déjeuner, la promenade digestive, la montée sur la falaise d’amont par le sentier panoramique, dans la ville une perle architecturale ; la petite lucarne 19ème siècle du Manoir de la Salamandre
Au sommet de la falaise amont
l’aiguille, la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde et le monument « l’Oiseau Blanc » – Nungesser et Coli
Les jardins d’Etretat, un jardin magique tout droit sorti de l’imaginaire d’un paysagiste russe Alexandre Grivko : surplombant la mer et un panorama qui a inspiré tant d’artistes ; Claude Monet, Jean-Baptiste Camille Corot, Eugène Delacroix, Edouard Manet et Vassili Polenov, s’inscrivent dans un jeu de volumes en topiaire où le paysage, l’art contemporain et l’architecture dialoguent en toute poésie
Simone devant « des Gouttes de Pluie / Drops of Rain » de Samuel Salcedo,
Samuel Salcedo est né en 1975, à Barcelone en Espagne, il représente la passion, la violence et la soumission, les instincts sombres et puissants. Ses travaux nous aident à aborder le côté plus absurde, cruel et grossier de l’existence humaine.
« Until the Word is Gone » de Sergey Katran
Sergey Katran est un artiste russe contemporain né en 1970.
Simone va-t-elle se laisser surprendre par l’imposante sculpture en bois de Cyrille André
Evolution 2
Une vision personnelle de l’évolution de la race humaine en mélangeant des morphologies féminines et masculines de différentes périodes ainsi que la morphologie et les attitudes de certains primates.
Né en 1972 à Lyon, je suis formé à l’école d’Art de Grenoble où j’obtiens le DNSEP en 1997. Dès lors je mène une recherche formelle: sculptures, dessins, installations.
Les topiaires sont disposés en gradins échelonnés qui progressent vers le haut de la colline, offrant une vue panoramique sur le jardin et le paysage au-delà. Les plantes se métamorphosent en falaises et se confondent avec le rivage de l’horizon, imitent les couches rocheuses des falaises blanches de la côte d’Albâtre
Une vue tout en verticalité dans la descente, la croix, la falaise d’aval et l’aiguille d’Etretat
La maison d’hôte « La Ferme du Parc » à Pendé nous accueille pour la nuit
de la chambre une vue sur le village baignant dans la lumière crépusculaire
Samedi 5 novembre Magali arrive à 11h 18 à la gare de Noyelles-sur-Mer.
De la chambre, j’immortalise le lever de soleil tout en nous préparant pour le petit déjeuner
Nous descendons prendre le petit déjeuner dans une vaste salle à manger meublée d’une table métallique ronde de jardin et des chaises assorties, un décor très spartiate. Simone essaie de dérider notre hôtesse, une personne d’un certain âge qui vit avec ses chats, nous ne verrons personne d’autre.
La gare de Noyelles-sur-Mer est à 10 km, aucune urgence, donc nous passons à St-Valery-sur-Somme.
10h du matin, pas âmes qui vivent dans les rues en dehors des chalands de la boulangerie
Avant d’aller à la gare, nous passons par le gîte où les propriétaires acceptent que nous déposions les affaires du coffre de la voiture pour faire de la place à la valise de Magali.
A l’heure, le TER s’arrête le long du quai, d’un pas décidé Magali vient à ma rencontre
puis direction Le-Crotoy où Simone a réservé une table dans le restaurant « Le Resto du port », après les moules-frites pour Simone et les marmites du pêcheur pour Magali et moi, nous dégustons le dessert
puis balade sur le front de baie de Somme
sur l’estran de la baie de Somme
dans l’église St Pierre, l’ex-voto, un caïque, navire traditionnel de pêche, il est immatriculé à St-Valéry-sur-Somme sous le n° St V.S.S. 1294
6 novembre
De la pluie toute la matinée, de la dorade et des légumes de notre potager à midi pour égailler la fin de matinée, un début de journée maussade. La pluie s’arrête vers les 14h. Vite ! vite ! on sort. Une petite balade à pied jusqu’à la gare où il y avait quelqu’un au guichet. Nous repartons avec tous les renseignements pour nous rendre à Amiens et au Touquet.
Puis nous emmenons Magali en balade au cimetière chinois de Nolette, situé sur le territoire de la commune de Noyelles-sur-Mer, où sont inhumés les travailleurs civils chinois employés par l’armée britannique pendant la Première Guerre mondiale
Nous passons par les chemins pour allonger la balade et faire une boucle
Retour à 17h, une balade de 7,4 km, elle a permis de s’aérer.
7 novembre
Sortie à vélo à Le Crotoy, visite de la boulangerie et balade à vélo dans le bourg, 21 km.
Simone et Magali à fond sur la piste cyclable en baie de Somme entre Noyelles-sur-Mer et Le-Crotoy, elle n’existait pas en 2018 lors de notre passage, elle longe la D940 en contrebas
Nous passons sous la D940 et arrivons sur le bassin de chasse du Crotoy, nous le contournons jusqu’aux écluses du Crotoy
le bassin de chasse du Crotoy
La fresque allée des Soupirs à l’entrée du bourg
Le flan crotellois de la « Boulangerie Victor Florent – Le Crotoy »
Excellent, léger, pas bourratif, pas trop sucré en un un mot excellent ! Nous en prendrons régulièrement.
Nous partons sur la promenade Jules Noiret, le cycliste croqué par Magali
Simone et Magali à la sortie du « Bureau d’Information Touristique du Crotoy – Baie de Somme », la région n’a plus de secret pour elles
en face « les filles et leur coccinelle »
A l’extrémité de la promenade Jules Noiret, la plage
L’après-midi 12h 30 Abbeville à vélo, sur la piste cyclable entre Noyelles-sur-Mer et Abbeville, c’est l’aventure « les routes de l’impossible »
Heureusement que Magali et moi avons des VTTs, plus galère pour Simone surtout dans les passages glissants.
Après les chemins, la départementale pour pénétrer dans Abbeville que nous sillonnons dans tous les sens,
le parvis St-Vulfran et la façade de la collégiale St-Vulfran
la collégiale
Léo Ferré, une fresque rue du Prayel
rue St-Gilles, l’église St-Gilles reconstruite en 1414 dans un style gothique flamboyant, le trumeau de la porte principale est orné d’une statue de saint Gilles avec sa biche, du 19ème siècle
Elle est en restauration, aucune église se visite à Abbeville.
Le pignon du portail sud est décoré d’une statue de St-Michel surmontée d’un dais sculpté, de la dentelle !
La gare et la place de la gare
Elle est mise en service en 1847 par la Compagnie du chemin de fer d’Amiens à Boulogne, avant de devenir une gare de la Compagnie des chemins de fer du Nord qui ouvre en 1862 le bâtiment voyageurs actuel.
L’actuel bâtiment voyageurs est ouvert en 1862 ; d’un style régional balnéaire (avec une ossature bois parée de briques rouges évoquant les villas de Mers-les-Bains, répondant en outre par sa légèreté aux exigences de l’autorité militaire d’alors), il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984. Elle est considérée, par Jean-Marie Duthilleul, comme la dernière gare en bois construite en France jusqu’à Meuse TGV en 2007. Le bâtiment a été modifié et agrandi en 1912, avec notamment l’avancée de sa façade ; l’un des deux pavillons, édifiés symétriquement sur ses flancs, a par contre été démoli par la suite.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_d%27Abbeville
Le château de Bagatelle, terré derrière un mur d’enceinte de plus de 2m de haut au 131-133 route de Paris ne se visite que à partir de 8 personnes au tarif de 9€ l’entrée, raté pour la visite et pour la photo ! nous ne sommes pas assez rentable pour le propriétaire.
Au retour, nous sortons d’Abbeville sur la voie verte, la V30 le long du canal de la Somme d’Abbeville à St-Valery-sur-Somme
Magali et Simone sur la voie verte en mode partagé
Le vélo de Magali a les « pieds plats », je regonfle ça à l’air de tenir !
Le pont de chemin de fer à la sortie d’Abbeville
Pas trop partageur le conducteur de la camionnette, la piste cyclable lui est réservée !!!
La galère heureusement que nous avions prévu le coup, j’ai ma trousse à outil dans les sacoches de Simone. Après le premier regonflage, je me résous à réparer
8 novembre
Un beau lever de soleil , de bon augure pour la journée patrimoniale à Amiens
Afin de profiter, d’optimiser la journée à Amiens, Magali a étudié et noté les sites à visiter, je les relie en une balade bouclée
Au cœur d’une riche région agricole, Amiens s’est développée de part et d’autre de la large vallée de la Somme et autour des confluences avec les rivières de l’Avre et de la Selle. Elle présente un cadre de vie attrayant grâce à l’omniprésence des espaces naturels et jardinés et un paysage ordonné, marqué par les traditionnelles « maisons amiénoises » en briques. Labélisée « Ville d’Art et d’Histoire » depuis 1992.
8h 30 à la gare de Noyelles-sur-Mer et incognito dans le TER pour Amiens
Sur le quai de la gare d’Amiens, nous découvrons le premier emblème, la tour Perret
La première pierre est posée le 22 mai 1950 en présence d’Eugène Claudius-Petit, ministre de la Reconstruction, qui salue la naissance « du plus haut gratte-ciel d’Europe ».
La cathédrale Notre-Dame
Admirée dès le 19ème siècle, considérée comme un chef-d’œuvre de l’art gothique, Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste cathédrale française, avec un volume intérieur de près de 200 000 m3, soit le double de celui de Notre-Dame de Paris. Elle est également la plus haute sous nef, avec une hauteur sous voûte de 42,30 m.
Sa construction est contemporaine de celle des cathédrales de Reims, de Bourges ou de Beauvais.
les trois portails de la grande façade occidentale datent des années 1220-1230
Le style gothique flamboyant est présent dans les parties hautes de la tour nord (à gauche sur la photo ci-dessus), dans les rosaces de la façade occidentale et du transept
le portail du transept sud de la cathédrale Notre-Dame
Dans la cathédrale, le haut-relief représente la légende de St-Jacques le Majeur
le haut-relief représente le martyre et la mort de St-Jean-Baptiste
dans la cathédrale, le monument funéraire de Charles de Hémard de Denonville, une sculpture d’applique, au croisement du double déambulatoire nord du chœur et du bras nord du transept
La chapelle de Notre-Dame du Puy située au croisement du double déambulatoire sud du chœur et du bras sud du transept. La statue de gauche, sainte Geneviève, fut transformée en déesse Raison durant la Révolution
Les verrières de la chapelle du Sacré-Cœur, de la chapelle axiale
des gargouilles sur la cathédrale
la cathédrale Notre-Dame d’Amiens ( site : Villes et Pays d’Art et d’Histoire)
L’architecture
le square Jules Bocquet à Amiens, le Logis du Roy rebâti en 1520 de style gothique flamboyant et la maison du Sagittaire du 16ème siècle de style Renaissance, les deux grandes baies sont encore d’inspiration gothique
Face à la cathédrale, une magnifique maison à colombage et sa façade médiévale, la maison du pèlerin, s’élève rue André
une des six maisons rescapées de l’architecte Edmond Douillet à l’angle de la rue Henri IV et de la place Notre-Dame
la façade rue Henri IV
Au début du 20ème siècle, l’architecte Edmond Douillet (1851-1936) est chargé d’aménager la place du parvis de la cathédrale. Pour cela, il propose la construction de maisons néo-gothiques, avec la volonté de restituer l’atmosphère pittoresque du Vieil Amiens.
le beffroi vu de la rue Henri IV à Amiens, Simone et Magali au pied du Beffroi
dans la rue Robert de Luzarches, une maison (1924) de style art déco
Magali et Simone dans la rue Basse des Tanneurs
l’église St-Germain vue de la rue Pingre
l’église St-Leu vue de la rue St-Leu
Les maisons traditionnelles, les amiénoises, des faubourgs, en brique et à étage, sont intrinsèquement liées à l’extension de la ville pendant et après la révolution industrielle, Magali et Simone rue des Clairons
L’amiénoise simple comprend une fenêtre au rez-de-chaussée et un étage, avec combles et cave. Elle est construite sur une parcelle de quelques mètres de large mais est en revanche très profonde, et pourvue d’un jardin, formant des cœurs d’îlots verts et des quartiers peu denses. L’amiénoise double compte deux fenêtres à chaque niveau. Les grandes amiénoises et maisons bourgeoises s’élèvent sur au moins deux étages desservant de vastes pièces. Elles peuvent disposer d’une porte cochère ouvrant sur une cour intérieure pavée.
Magali et Simone rue des Minimes
Magali et Simone rue des Clairons
Magali et Simone rue de la Dodane à Amiens
Magali et Simone place du Don à Amiens
le parc St-Pierre vu du boulevard Baraban
Magali et Simone dans le parc St-Pierre, la Tour Perret domine le quartier
le bâtiment de l’association « Sport Nautique D’Amiens »
le bateau de croisière sur la Somme, l’immeuble « Alliance vision Amiens » boulevard d’Alsace Lorraine
A midi, nous sommes quai Belu devant le restaurant « Le Quai » où nous avons réservé une table, en entrée nous apprécions la traditionnelle Ficelle Picarde de la maison excellente, le reste du menu n’est pas convaincant
poitrine de cochon caramélisée à la plancha, lentilles crémeuses de la ferme
d’Heygère condiment végétal et poudre de câpres pour Magali et Simone
calamars à la plancha au curry doux, sauce façon chimichurri aux salicornes,
crémeux de butternut pour moi
la poitrine de cochon que du gras, trop de sauce grasse pour tout les plats à être dégoutté des restaurants pour un temps certains !
en dessert des coupes glacés
La Citadelle recyclée en université, la porte Montrescu vue du toit, une des entrées de la Citadelle-Université
Magali et Simone sur le toit de l’ancien casernement
la vue sur la ville ; les anciennes écuries, l’église St-Leu, la cathédrale Notre-Dame, la Tour Perret, …
en face du cimetière, la rue des marbriers ; 371, 373, 401, 403, 405 et 407 rue St-Maurice à Amiens
dans le cimetière de la Madeleine
la tombe de Jules Verne
Nous avons shunté la maison de Jules Verne, nous prenons le chemin le plus court pour nous rendre boulevard Jules Verne où nous arrivons 16h passé
La Maison de Jules Verne, située au 2, rue Charles-Dubois à Amiens, est la demeure dans laquelle Jules Verne a vécu de 1882 à 1900 .
Une dizaine de minute pour nous rendre à la gare, devant celle-ci le bus électrique
Magali et Simone dans la gare
17h 14 à la gare d’Abbeville, incognito dans le TER qui nous ramène à Noyelles-sur-Mer
9 novembre
9h, sorti avec Magali pour une balade dans la baie, sur le chemin de terre détrempé, un passage très acrobatique, du fil de fer barbelé de chaque côté et une flaque sur toute la largeur du chemin
nous sommes bloqués par la locomotive du constructeur Raco Landquart « Pilou » du chemin de fer de la baie de Somme (CFBS)
la zone de vasières devant Le-Crotoy, les oiseaux dans la slikke, elle se remplit à chaque marée et régulée par les écluses
les moutons sur le schorre ou « mollières » qui est couvert par la mer lors des grandes marées
le berger et ses 3 chiens dans la baie de Somme
Après la conversation avec le berger, nous continuons notre balade en direction de la D940. Quelle grisaille au loin ! prendrons nous la douche avant le retour à la maison
Pas de pluie, ouf ! à l’approche du passage sur la voie ferrée, le panneau de signalisation historique
Une randonnée de 9,4 km, 2h 10 de marche.
L’après-midi départ à vélo pour le parc du Marquenterre à 12h 15.
C’est un parc ornithologique situé en bordure nord de la baie de Somme, dans le département de la Somme, en région des Hauts-de-France. Il est d’ailleurs inclus dans la réserve naturelle nationale de la baie de Somme.
Magali et Simone au point d’observation le départ du circuit
le cheminement dans le parc
le cygne
l’aigrette
l’aigrette garzette et la foulque macroule
la spatule et les canards
Magali et Simone
la colonie de vanneaux huppés
le bœuf highland et les cormorans
les cormorans, les canards et l’aigrette
Magali et Simone en direction de la sortie du parc du Marquenterre
Retour 17h, 18 km + 4,5 km à pied + 17 km
10 novembre
Une sortie en voiture jusqu’à Berck où nous devrions pouvoir admirer les phoques dans leur milieu naturel, 9h 08 début de la balade à la plage des phoques, la marée est descendante et découvre les bancs de sable dans l’estuaire de L’Authie, les phoques commencent de les investir
le couple de phoque
à la plage des phoques, Simone et Magali sur la digue de pierre, la progression est délicate mais une colonie de phoques lézarde sur un banc de sable près de la digue
au milieu de l’estuaire les plages se découvrent, les phoques les investissent
Après le spectacle, nous partons sur la promenade du front de mer
le calvaire des Marins fait face à la mer
par endroit après la tempête de sable, il faut dégager la promenade, les congères s’accumulent derrière le parapet
comme un enfant, le chien joue l’équilibriste sur le parapet
au bout de la promenade, nous descendons sur la plage et progressons vers les blockhaus échoués sur le sable, dépassons les bâtiment de l’Institut François Calot
pour arriver au niveau des blockhaus
le photographe à l’œuvre et Simone patiente en attendant que tout soit dans la boite
Nous quittons la plage pour le centre ville, dans la rue Singer
l’avenue du Général de Gaulle
à l’angle de la rue Carnot et de la rue de la Plage
Magali et Simone dans la rue Dr Victor Ménard
le calvaire des Marins
Magali et Simone sur l’avenue du Phare, le retour sur le front de mer
où les vagues montent à l’assaut de la digue
La balade se termine sur le parking de la baie d’Authie près du phare, 10 km en 2h 20.
Sur le chemin de retour, nous faisons un arrêt déjeuner à Cucq dans la brasserie « chez Philippe ». Sympathique, populaire de nombreux ouvriers et artisans, repas bon et bien servi mais très long pour une brasserie, pratiquement 2h
Le personnel ne voulait pas bousculer les touristes, il ne pouvait pas deviner que nous ne sommes pas des gastronomes, nous mangeons pour vivre, nous ne vivons pas pour manger !!
A quoi ressemble Le Touquet-Paris-Plage, nous ne pouvions venir dans la région sans visiter la ville, à une cinquantaine de kilomètres de Noyelles-sur-Mer.
Le Touquet-Paris-Plage est située dans le département du Pas-de-Calais (62) dans la région naturelle du Marquenterre. Elle est située sur la Côte d’Opale au bord de la Manche et à l’embouchure de la Canche. Elle bénéficie d’un important patrimoine architectural de style anglo-normand.
Un grand parking gratuit près du palais des Congrés où nous démarrons la balade, il est 15 h.
Le rond-point devant le palais accueille le caddy snob avec sa tenue et son porte-cigarette dans la bouche
Big Birdie, un bronze de quatre mètres de haut est une réinterprétation du caddy touquettois de l’artiste Alain Godon, installé en février 2020 au centre du rond-point de la place de l’Hermitage. Alain Godon est né à Bourges le 1er novembre 1964.
nous traversons le jardin d’Ypres, en face l’église Ste-Jeanne-d’Arc
La villa Tata Ice (1926) avenue de la Paix, dans le quartier résidentiel du « triangle d’or » près de l’église et de l’hôtel de ville
Cette villa rose possède une façade anthropomorphe, avec un étrange pilier en forme de totem (référence chinoise ou japonaise). Elle correspond à l’aboutissement du style d’Horace Pouillet, maniant les tendances Art Nouveau avec aisance. Le dessin de la totalité de la maison, décors, mobiliers et barrières donnent à Tata Ice un caractère exceptionnel et dévoile toute l’invention de l’architecte pour créer une œuvre totale.
La villa doit son nom au souvenir d’une « Tante Alice ».
L’église Ste-Jeanne-d’Arc a été construite en 1910 par l’entreprise Alfred Chouard sur les plans de l’architecte Lucien Viraut,
le chœur, l’orgue
En 2006, l’orgue initial en très mauvais état et ne pouvant pas être réparé, la création d’un nouvel orgue est décidé.
Doté de 37 jeux répartis sur trois claviers et un pédalier, ce nouvel instrument est dû au facteur d’orgues Pascal Quoirin , de Saint-Didier (Vaucluse). C’est l’un des instruments les plus importants de la région, il permet l’interprétation de tout le répertoire classique européen de la Renaissance à Mendelssohn mais aussi une partie du répertoire symphonique de la seconde moitié du 19ème siècle. Il a été inauguré le 28 septembre 2008 par Olivier Latry, titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Paris depuis 1985.
la mairie (1931) du Touquet-Paris-Plage
un détail architectural de la façade boulevard Daloz.
En 1929 a eu lieu un concours pour l’édification d’un hôtel de ville, remporté par les architectes Drobecq et Debrouwer. L’Hôtel de ville a été bâti en 1931 dans un style historico-régionaliste (mélange de références historiques et régionales).
nous continuons par la rue Jean Monnet, l’exubérance du début du siècle dernier, la villa Le Castel (1904)
Cette villa qui s’appelait La Tourelle à l’origine, a été construite en 1904 sur les plans de l’architecte Henri Valette (de Berck) pour le docteur Timmermans, établi au Touquet depuis 1892.
C’était la première construction de la Grande Rue (1904), l’expression de la villa néo-médiévale, le Castel, est désormais l’exemple unique de cette typologie qui était bien représentée au Touquet.
dans la même rue, le marché couvert du Touquet Paris-Plage
Magali et Simone dans la halle du marché couvert
nous continuons rue de Metz et passons devant l’hôtel des postes (1927) du Touquet-Paris-Plage
En 1925, l’architecte Boissel remporte le concours organisé par la ville pour la réalisation d’un nouvel hôtel des Postes. Celui-ci est construit en 1927 à l’emplacement de l’ancienne église.
la plage du Touquet-Paris-Plage
les cabines de plage
Après l’estuaire de la Canche, nous prenons la direction du phare par le boulevard d’Artois
Magali et Simone avenue des Phares, nous approchons du phare sans le voir malgré ses 57,60 m
le phare de la Canche (1948-1952) aussi vieux que moi et Magali nettement plus jeune !!!
Au retour à la voiture, nous passons devant l’hôtel Westminster (1924), un hôtel de prestige du groupe Barrière
la fontaine Lucien Gibert (1956) avenue du Verger à côté de l’hôtel
Lucien Gibert, né le 21 juin 1904 à St-Etienne et mort le 23 mars 1988 à Paris, est un sculpteur et médailleur français.
la vitrine de la « Adikt Gallery » place de l’Hermitage
5,9 km en 1h24
Il est 17h lorsque nous quittons Le Touquet-Paris-Plage, la luminosité baisse au grand dam de Simone, le coucher de soleil sur la D901 près de Nempont-St-Firmin embrase le ciel
11 novembre
Les courses au marché de Le Crotoy et le passage à la boulangerie, un aller-retour d’une vingtaine de kilomètres, le passage plus ou moins obligé pour profiter de la vue sur le slikke, la zone de vasières devant Le-Crotoy
Magali et Simone sur le marché
L’après-midi une balade à St-Valéry-sur-Somme à vélo, la visite du bourg et du front de mer, une balade de 4 km.
La maison rose étincelante déjà remarquée lors de notre passage en 2018, sur le quai Digue Nord à St-Valery-sur-Somme
nous continuons le long de la Somme et passons devant la « Billetterie du Port » du Chemin de Fer de la Baie de Somme
Nous déposons nos vélos derrière la billetterie, attachés ensemble nous partons l’esprit tranquille sur le quai Blavet.
Les habitations se blottissent face à la Somme
nous quittons la rive de la Somme passons par la porte de Nevers et montons sur le rempart de la ville haute où Simone veut faire une photo avec mon iPhone. Oh ! mince, je l’ai laissé sur mon vélo
1,3 km depuis la billetterie, un bon quart d’heure, j’espère que je retrouverai mon téléphone. Ouf ! je respire il est toujours dans ma sacoche de cadre Console Pack de Zefal (pub non sponsorisée). J’entame le retour vers le rempart où les femmes m’attendent.
A la chapelle St-Pierre le théâtre de marionnettes rue d’Argoules
la maison de pêcheur dans la rue des Moulins
Mon absence a semblé longue pour Simone, mais me revoila, la vue sur la baie et Le-Crotoy du rempart de la ville haute
L’église St-Martin fut construite au 13ème siècle en damiers de silex et de pierre calcaire, des caractéristiques du littoral picard
la progression vers les hauteurs se poursuit
et c’est la descente par la rue Basse des Remparts aux maisons typiques des marins
Le logis hôtel « le Relais Guillaume de Normandy » vu de la rue Pasteur
Puis direction Le Hourdel, un spot pour voir les phoques à l’extrémité de l’estuaire de la Somme, nous sommes trop tôt, les grèves ne sont pas assez dégagées, nous avons aperçu 2 phoques dans l’eau. Ridicule par rapport au spot de Berck.
Nous laissons nos vélos au pied du phare et partons à pied
la vision furtive du phoque dans le chenal de la Somme
les galets forment un remblais du haut duquel Magali scrute l’eau avec l’espoir d’apercevoir un phoque et pourquoi pas un morse, à Dieppe un morse aurait été vu d’après les infos locales
le spectacle a commencé mais les vedettes ne sont pas en vue
de plus en plus de monde à la pointe du Hourdel tandis que nous rebroussons chemin
Les vélos dans la location ; des VTTs pour Magali et moi non pas de lumière, un vélo de ville avec lumière pour Simone, nous impose un retour pour au plus tard 17h, l’heure du coucher de soleil.
Nous sommes bloqués par le train de la Baie de Somme pour la traversée du fleuve à St-Valery-sur-Somme
Une sortie à vélo de 20 km le matin, de 40 km l’après-midi et des balades à pied, c’est ce qu’on appelle des vacances actives.
12 novembre
Magali a pris la voiture pour rendre visite à Nathalie Battais sa copine de classe, en vacances à Fort-Mahon.
Le matin course à vélo à St-Valéry-sur-Somme au Carrefour Market ; il y a du brouillard ! heureusement que la piste cyclable en site propre existe, on se sent en sécurité. A l’entrée de St-Valery-sur-Somme, le voilier échoué devant le pont-levis de la D940, le port et le chantier naval des fantômes dans le brouillard
A chaque passage à St-Valery-sur-Somme, nous côtoyons l’ancien entrepôt aux sels, l’actuel Office du Tourisme, sur les quais du canal de la Somme. Une magnifique sculpture attire l’attention ! Elle s’intitule « Des Ailes pour Voler » de la sculptrice Jurga
Le titre de la sculpture fait référence à une citation du Dalaï-Lama.
Jurga, en savoir plus sur l’artiste
Jurga, née en 1977 à Utena en Lituanie, vit et travaille en Bourgogne (France). Sculptrice et dessinatrice, celle qui signe simplement « Jurga » a obtenu le Grand Prix du Salon de Rouen en 2005 et a suivit les cours aux Beaux-Arts de Rouen. Elle expose ses œuvres Bronze ou Terre Cuite dans de nombreuses galeries…
Au retour je mets la boucherie de Noyelles-sur-Mer et sa déco en boite
6,7 km à l’aller et 8 km au retour pour passer devant l’entrepôt des sels.
L’après-midi après la sieste de Simone, sortie à vélo vers Le-Crotoy ; 22,1 km en prenant le GR120 jusqu’au parking voitures en direction de la Pointe-à-Guille
Au retour nous sommes bloqués au passage à niveau du Chemin de Fer de la Baie de Somme à la sortie de la gare de Noyelles-sur-Mer
13 novembre
Journée vélo, départ à 8h 20
par la véloroute 4 (EV4) jusqu’à Le-Tréport en passant par Cayeux-sur-Mer, Ault, Mers-les-Bains
A la sortie de St-Valery-sur-Somme près de la « Maison de la Baie de Somme »
la fresque à Cayeux-sur-Mer
le blockhaus sur la plage à la plage de Cayeux-sur-Mer
Le phare du lieudit Brighton-les-Pins vu à l’entrée de Cayeux-sur-Mer
Magali et Simone à l’entrée de Cayeux-sur-Mer
Nous côtoyons le phare du lieudit Brighton-les-Pins à Cayeux-sur-Mer pendant un temps certain, ses 32m sont visibles de loin même dans les terres
Le phare de Cayeux-sur-Mer est un emblème, un lieu hautement symbolique de la ville. Situé dans le hameau de Brighton-les-Pins, il domine la mer de ses 31,85 mètres, il tiendrait son nom de la ville de Brighton, qui se situe sur les côtes anglaises juste en face de la commune de Cayeux-sur-Mer.
Simone et nos vélos près de la plage de Cayeux-sur-Mer
Sur le GR120 les hérons chassent dans un étang entre Cayeux-sur-Mer et Ault
sur le GR120, Simone se retrouve avec le pneu arrière presque à plat, le regonflage ne tient que quelques kilomètres. Il faut réparer la crevaison, on s’arrête rue du Marais à Woignarue devant la maison de vacances Hidden Country. Après la réparation, les vacanciers mettent un lavabo à ma disposition, toujours emmerdantes les crevaisons du pneu de la roue arrière ! plein de graisse sur les mains.
Nous arrivons à Ault, les falaises avales se perdent à l’horizon, la grimpette dans le bourg perché sur la falaise amont est très sportive
Ault est située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Elle fait partie du parc naturel régional Baie de Somme – Picardie maritime.
Située au bord de la Manche, Ault est un point de transition côtière entre les falaises de craie commençant à Ault où elles surplombent une plage de galets, et se continuant vers le sud sans interruption jusqu’à l’estuaire de la Seine ; et, en direction du nord, une côte basse de galets et de sable à marée basse, jusqu’à l’embouchure de la Somme, puis de sable au-delà. La falaise se termine au niveau de la plage d’Onival-sur-Mer qui dépend aussi de la commune d’Ault.
Les descentes à Ault sont vertigineuses
des montées ou des descentes partout dans Ault à l’image de l’avenue du Général Leclerc
Mers-les-Bains est située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Remarque : le s se prononce à la fin de Mers.
L’architecture du front de mer et des rues adjacentes, est basé sur le principe d’une architecture balnéaire toute de verticalité afin de satisfaire tout le monde, avec des villas aux façades peu larges mais très hautes avec balcons ouvragés et bow-windows décorés de nombreuses fantaisies architecturales et bénéficiant d’une vue sur la mer.
La descente dans la ville de Mers-les-Bains par la rue André Dumont, l’EV4
Nous quittons l’EV4 à l’entrée de la ville au rond-point pour nous diriger vers l’église St-Martin perchée en hauteurs
L’église actuelle de style romano-byzantin a été construite en 1928. Elle se situe dans le plus ancien quartier de la ville.
De la rue Joseph Legad, nous dominons les toits de Mers-les-Bains, en arrière plan Le-Tréport et les falaises
les maisons rue Joseph Legad en face de l’église
Nous descendons par la rue de l’Eglise, vers le front de mer, où nous retrouvons le balisage EV4 et découvrons la plage de galets et la falaise amont
dans les rues adjacentes, les villas rue Sadi Carnot
les villas de l’esplanade du Général Leclerc, d’architecture balnéaire verticale
Nous poursuivons vers Le-Tréport
traversons le canal d’Eu à la Mer et l’ancien canal de Penthièvre et poussons jusqu’au phare du Tréport
de la jetée : la vue sur la falaise de Mers-les-Bains et le môle du port du Tréport
Un beau soleil, mais un vent frais balaie la plage de galets, il n’est pas question de se baigner, Simone et Magali posent devant les cabines de plage
le port du Tréport, la gare SNCF en face entre les deux immeubles
Le retour par les terres est nettement plus sportif ! toujours énormément de monde sur la piste cyclable entre St-Valéry-sur-Somme et le gîte à la fin du trajet, mais n’anticipons pas
En quittant Le-Tréport le long du fleuve côtier la Bresle puis la D1915, nous arrivons à Eu (4 km) située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Après un espace forestier et champêtre, nous passons le château d’Eu et découvrons la collégiale Notre-Dame majestueuse, chef d’œuvre de l’art ogival du13ème siècle
sur la colline en face, la chapelle St-Laurent perchée sur les hauteurs
Simone et Magali descendent la rue du Collège, passent devant la chapelle du collège des Jésuites du 16ème siècle
la fresque « le chat » sur la façade du bâtiment de CEDEO rue des Belges à Eu
Nous quittons Eu par la D258 direction St-Quentin-Lamotte, dans la rue de Vaudricourt à Bourseville, le cycliste en t-shirt jaune et short bleu, sur la D63 nous indique la direction d’Estrébœuf
l’ombre s’allonge à la sortie de Estrébœuf (80)
la fin de la sortie à vélo approche, les aigrettes garzettes sur le rond-point de l’aire de covoiturage de Noyelles-sur-Mer baignent dans la lueur du coucher de soleil
14 novembre
Trop belles Mers-les-Bains et Le-Tréport, nous y retournons, mais en voiture afin de profiter de la journée pour visiter. Nous prévoyons une randonnée pédestre entre Mers-les-Bains et Ault sur le GR120, le sentier du littoral, une dizaine de kilomètres aller-retour.
Le « sentier de grande randonnée 120 » (GR 120) appelé aussi « sentier du littoral » relie la commune de La Panne, en Belgique, à la commune du Tréport, dans le département de la Seine-Maritime en France, en suivant le littoral sur environ 305 km. Il fait ensuite la jonction avec le GR 21 qui continue sur le littoral normand.
8h 40 départ pour Mers-les-Bains, la voiture affiche 5°C, on approche de l’hiver !
A Mers-les-Bains, nous déposons la voiture sur le grand parking et partons à travers la ville et le marché vers l’église et le sentier du littoral
Au niveau de l’église, Simone a pris de l’avance et surveille ma progression sur le chemin de l’église transformé en galerie d’art
par la rue de la falaise, nous accédons au départ du sentier où trône sur un blockhaus Notre-Dame de la Falaise
Du haut des falaises, près de la statue de Notre-Dame (1877), se dégage un vaste panorama accessible à pied en passant devant l’église ou en voiture d’où il est possible de voir la mer, la ville voisine du Tréport, son port de plaisance et de commerce
Notre-Dame de la Falaise
Un blockhaus à ras du précipice permet d’approcher le bord de la falaise, il offre un point de vue légèrement surélevé
Plusieurs dépressions jalonnent le parcours, le sentier contourne certaines surtout les plus abruptes, pour les autres c’est plus délicat avec l’herbe mouillée, c’est la glissade assurée. La première est contournée
de retour au plus près de la falaise, nous rencontrons les seules randonneurs de la matinée
Le sol est détrempé, de la boue aux endroits piétinés par les vaches, sur la pente raide je dérape, glisse et me retrouve à genou et en appui sur mon avant bras, plus de peur que de mal ! tant pis pour la manche de ma veste et le bas du pantalon
Nous arrivons au Bois-de-Cise un village-hameau de la commune de Ault.
Le Bois-de-Cise, au sud, est plus éloigné de la ville d’Ault que ne l’est Onival-sur-Mer. Ce village-hameau est caractérisé par l’implantation de jolies villas typiques dans un cadre très verdoyant car… boisé.
Nous entrons dans le hameau par un tunnel végétal immortalisé par Magali
les villas balnéaires typiques de Bois-de-Cise
Nous ressortons de Bois-de-Cise en direction de Ault, après la grimpette, l’escalade
Ault
L’église St-Pierre, datant des 15ème et 16ème siècles, a des murs en damiers de pierre et de galets de silex locaux, typique de la Picardie maritime, le clocher est un beffroi ; il est surmonté d’une tourelle de guet
De nombreuses maisons anciennes du 19ème siècle, possèdent encore de fort jolies céramiques multicolores, grès ou plaques de nom de baptême de la maison tout à fait dignes d’intérêt. Petite halte devant l’église et le chocolatier
le bâtiment des PTTs attire mon attention
Nous descendons sur le front de mer, les éboulis au pied de la falaise
Le retour par l’EV4
Le-Tréport est située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. La commune a pour origine l’estuaire de la Bresle, petit fleuve côtier, long de 72 kilomètres.
La gare du Tréport – Mers, ouverte le 12 mai 1872, permit l’accès des Parisiens à la station balnéaire et favorisa son développement, elle est située sur la rive droite de la Bresle canalisée jusqu’à l’embouchure
L’arrivée du train a fortement contribué à l’essor du tourisme balnéaire préexistant celui de la bourgeoisie parisienne, qui fait rapidement bâtir les nombreuses villas de Mers, le trajet depuis la capitale étant auparavant effectué lentement en diligence.
Le funiculaire du Tréport est inauguré le 29 juin 1908, il relie les quartiers bas de la ville au sommet des falaises
Sur la rive droite de la Bresle, l’hôtel « Le Saint Yves »
la vue de l’esplanade des maires sur Le-Tréport et Mers-les-Bains
les toits de Le-Tréport sous l’esplanade des maires
près de la gare du funiculaire, les vestiges du Trianon
dans la rue de la Falaise
la fresque rue de l’Anguainerie
l’ancien hôtel de ville de Le-Tréport
la maison aux colombages bleus
Pour le retour à la voiture, nous arpentons l’esplanade du front de mer à Mers-les-Bains en jouant l’équilibriste sur le muret
Le bilan de la journée ; 23 km, dénivelé + de 494m, 5h 36 de déplacement : randonnée, balade à Mers-les-Bains (80350), à Ault (80460) et à Le-Tréport (76470).
15 novembre
Ce matin du vélo pour les courses au Crotoy, on ne change pas les bonnes habitudes
entre Noyelles-sur-Mer et Le-Crotoy
la statue de Jeanne d’Arc dans le bourg
Simone et Magali à la poissonnerie
Magali veut sa carte postale, donc nous descendons sur l’estran
et c’est le retour par le bassin de chasse du Crotoy ; l’aigrette garzette
et les bécassines des marais
Mais en début d’après-midi de la pluie. Vers les 15h 30 fin de la pluie, nous sortons pour une balade à Noyelles-sur-Mer en commençant par la gare et le Chemin de Fer de la Baie de Somme (CFBS), un chemin de fer touristique sur voie métrique qui circule de mars à décembre entre Le Crotoy et Cayeux-sur-Mer via Noyelles-sur-Mer et St-Valery-sur-Somme
les arbres commencent à changer de livrée
les couleurs de l’automne font leur apparition
le canard pilet mâle, les canards souchets mâles et femelles barbottent sur le Dien
le canard pilet mène la danse et entraine le mâle et les femelles canards souchets qui suivent
le canard pilet à la traîne se dépêche
La fresque à Noyelles-sur-Mer, son reflet dans le Dien
et le portail bleu à Noyelles-sur-Mer
Nous terminons par le coucher de soleil
16 novembre
8h, avec Magali je pars en randonnée sur le sentier « les 400 coups« , une balade dans la petite vallée de deux rivières, le Dien et les Iles, alimentant un marais envié par de nombreux huttiers.
Simone reste au gîte, elle a rendez-vous chez la coiffeuse à 9h, vais-je la reconnaitre au retour ?
Le lever de soleil au départ
les chevreuils en rase campagne
la houppette de la génisse
l’envol du héron
les ânes
Le spectacle est dans la campagne.
L’après-midi nous pédalons jusqu’à Rue, à la sortie du Crotoy, les Highland Cattle dans le marais, les fameux ruminants d’origine écossaise intègrent le marais crotellois afin de participer à l’entretien très écoresponsable de ce site naturel…
L’après-midi visite de Rue ; très proche de la baie de Somme, cette commune bénéficie d’atouts majeurs : le beffroi inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
Une silhouette robuste, une stature imposante, de longues cornes… Elles sont visibles depuis la route de la Bassée, reliant Le Crotoy à Saint-Firmin… c’est le beffroi
Le beffroi témoin des libertés communales accordées à la ville en 1220, est reconstruit après la guerre de Cent Ans. Il était autrefois nommé « Tour de la prison ». Il abritait autrefois l’hôtel de ville de Rue. Deux ailes de style néogothique ont été construites au 19ème siècle pour satisfaire aux besoins de la commune.
La chapelle du St-Esprit, véritable trésor gothique
La chapelle du St-Esprit construite entre 1440 et 1515, est un bijou de l’art gothique flamboyant picard. Elle est décorée d’une dentelle de sculptures décoratives, et comprend de remarquables voûtes élevées, ornées de clés de voûte pendantes.
Bâtie afin d’accueillir des pèlerins venus vénérer un crucifix miraculeux venant de Jérusalem trouvé dans une barque qui s’échoua au port en 1101.
La chapelle de l’Hospice est dédiée à St-Nicolas et à St-Jacques de Compostelle, elle date du 16ème siècle, de la pierre blanche et des briques ont été utilisées pour la construction
Le château du Broutel datant d’avant 1714, l’édifice a été élevé sur environ 16 hectares
les dépendances, à droite de l’entrée du château
Il était destiné à Jean-Baptiste Loisel, un des principaux officiers de cavalerie de Louis XIV, qui mourut avant la fin des travaux.
La Chapelle du Hamelet, près de Favières, un peu à l’écart du village, dispose d’une cloche de 1541 classée. Les vitraux dans le chœur et les vieilles croix du cimetière
Près de la chapelle habite … Candice Renoir ou Barbie d’après la « déco » (?)
La « récolte » du jour ramenée de Rue, n’y figure pas le merveilleux chocolat au lait de Magali, elle l’a mangé à Rue ???
17 novembre
La fin des vacances se précisent, rien d’exceptionnel de prévu, Magali en profite pour passer chez la coiffeuse, le rendez-vous est fixé pour 9h, avant de prendre le train à 11h 45 à la gare de Noyelles-sur-Mer.
11h 30 à la gare, un ciel d’encre au Nord, une noirceur accentuée par le rayon de soleil au dessus de nous
Le train part à l’heure de Noyelles-sur-Mer malgré la tempête de la nuit dernière et les craintes de la gente féminine !
C’est après le départ que les choses stressantes adviennent ;
12h59 SMS de Magali
Train détourné 40 min de retard. Bon ben j'ai loupé mon prochain train.. Encore arrêt imprévu
je vais dormir à paris si ça continue Le train direct suivant est à 16h22 sans passer par Strasbourg Bon c'est mort on est pas encore à Paris
A paris je fais la queue c'est la cata C'est bon j'ai mon billet Changement' à Strasbourg.arrivée normalement à 18h14
Bon le train démarre à l'heure c'est un bon début
n'empêche c'est rapide on arrive à 17h09 à Strasbourg si tout va bienBon c'est pas grave s'il arrive à l'heure. Ok. Je verrais . je n'ai déjà pas payé de supplément ,j'avais peur de ça Je ne sais pas si c'est parce que je suis sur une ligne allemande mais au moins ça roule
Ouf !!!!
Demain le dernier jour à Noyelles-sur-Mer, la météo prévoit de la pluie pour la matinée, on verra bien !
18 novembre
Ce matin en voiture cap sur l’Intermarché de St-Valery-sur-Somme, il nous faut de quoi tenir le week-end, nous ne rentrons que lundi.
Pas terrible la météo de ce dernier jour à Noyelles-sur-Mers, après le déjeuner nous partons pour notre dernière balade, mais nous restons sur l’asphalte
la Salle Communale des Loisirs près du gîte
Je veux faire quelques photos à la gare. Des travaux sont en cours sur les voies du Chemin de Fer de la baie de Somme, voyons cela de plus près
des aiguillages tout neuf à monter, un jouet grandeur nature
Nous repartons en longeant la voie ferrée puis le Dien où nous retrouvons une colonie de canards dans un pré.
La procession des canards en une longue file indienne pour plonger dans l’eau
l’aigrette dans le pré
dans le bourg rue du Maréchal Foch
Le gîte est à 270 m du passage à niveau sur la ligne SNCF, le passage régulier des trains n’a causé aucune gêne pendant le séjour !
au crépuscule
19 novembre
8h 45, les propriétaires sont à l’heure pour le départ programmé à 9h.
Enorme cafouillage à l’entrée d’Abbeville, nous partons dans la mauvaise direction et plus tôt que de faire demi-tour, nous nous engageons sur les petites routes !
Nous retrouvons notre route, nous déjeunons à Yvetot, le même menu pour tous les deux, au « Au Bureau Yvetot »
où nous demandons notre chemin vers le pont de Tancarville. Les explications de la serveuse nous conduisent sur le pont de Brotonne très en amont sur la Seine
Du coup nous renonçons à passer à Deauville et visons Cabourg plus proche de notre destination Hérouvillette chez Jean-Francois
La rigueur alsacienne est incrustée dans nos gènes, à l’heure annoncée 16h nous pénétrons dans la cours du airbnb à Hérouvillette
Petite balade dans le bourg avant la tombée de la nuit.
20 novembre, ce dimanche, la météo nous annonce de nombreuses averses. Nous partons néanmoins. Nous sortons de la cour à 8h 15, le ciel est noir, parcouru de nuées livides que chasse la bourrasque.
A l’entrée de Ranville, une chouette chouette trône sur un poteau de portail, plus vraie que vraie, elle impressionne par son réalisme
Nous traversons Ranville, direction le pont sur l’Orne, en passant devant l’église et le clocher des 11ème et 12ème siècles de l’ancienne église où nous prenons notre première douche
la mairie
dans le parc sous l’averse, nous arrivons au bord de l’Orne que nous longeons sur 7 km dont 3,2 km en ligne droite tirée au cordeau, nous croisons peu de monde sur le trajet
le seul phoque que nous verrons dans la baie
l’aigrette garzette dans la baie de l’Orne
Le long de la baie des postes d’observation ornithologique permettent l’observation de la faune, certains postes sont impressionnants
A Merville-Franceville-Plage quelques maisons remarquables tapies derrière les haies
Le retour par le même chemin.
Une balade, de 25 km en 6h, dans la baie de l’Orne et à Merville-Franceville-Plage, nous avons profité des nombreux postes d’observations ornithologistes mais en dehors des aigrettes, des mouettes, des cormorans et des passereaux rien de bien spectaculaire.
21 novembre
Rejoindre le périphérique de Caen est laborieux, énormément de monde, les ralentissements sont fréquents, l’entrée sur les ronds-points est stressant !
Tout s’arrange après Caen, la circulation est fluide sur la N158.
Après Alençon, en entrant en Sarthe, sur la D338 près de Oisseau-le-Petit (72610), la pluie s’invite
C’est le déluge au Mans
de la pluie à Les Rosiers-sur-Loire
Une météo morose pour cette fin de vacances.
Les albums photos de : 13 jours à Noyelles-sur-Mer avec Magali, ETRETAT, AMIENS, LE-TOUQUET-PARIS-PLAGE, MERS-LES-BAINS et LE-TREPORT et La baie de Somme les photos de Magali
