Du 2 au 9 juin 2018, les retraités s’activent dans le jura ! de la marche et encore de la marche ! c’est la sécurité sociale qui est contente, un peu moins la caisse de retraite !
Ghislaine a eu un empêchement, elle nous rejoindra mardi 5 juin.
Petit arrêt en-cas dans le Morvan près de St Péreuse
J’adore les paysages du Morvan que j’ai franchi d’est en ouest lors de mon retour de Plénisse (voir Jura, le retour).
Programmé et réservé depuis l’automne 2017, monsieur Bernard Sauldubois le propriétaire du gîte situé à La Châtelaine, nous accueille ce samedi 2 juin. Sis à 557 m d’altitude, au sud-est d’Arbois et à environ 30 km au nord-est de la ville de Lons le Saunier (à vol d’oiseau), ce village rural se trouve dans le massif du Jura, dans un décrochement de la partie nord du plateau lédonien (le premier plateau du Jura), à l’est de la vallée d’érosion de la Cuisance, et au-dessus de la reculée des Planches. Il est partagé entre les champs et pâturages d’une part, et la forêt d’autre part.
Première balade d’exploration : le village, le belvédère de La Châtelaine et les ruines du château médiéval.
Le travail à ferrer ou simplement travail (au pluriel « travails » et non travaux) trône sur la place centrale du village
Cette structure dite « Travail » a parfois été assimilée à un instrument de torture. En 1690, le dictionnaire «Le Furetière » le décrit comme une « prison de charpente » ou de « question ». L’Académie Française, dans son dictionnaire paru en 1694, évoque « une espèce de machine de bois à quatre piliers, entre lesquels les mareschaux attachent les chevaux vicieux pour les ferrer », qui n’est en réalité qu’une aide nécessaire à la protection du personnel chargé du ferrage de certains gros animaux : chevaux, ânes ou bœufs. Le dictionnaire Larousse, édition de 1925 donne la définition qui, de nos jours, semble être la plus appropriée « appareil de contention et d’assujettissement des grands animaux domestiques ».
Si un cheval peut, le temps d’un ferrage, tenir sur trois pattes, la morphologie du bœuf ne le permet pas. Dans la majorité des cas, le ferrage d’un cheval semble poser moins de problème que celui d’un bœuf. Des précautions doivent être appliquées pour la sécurité du maréchal-ferrant et de l’animal.
Le lien vers l’article complet : Le ferrage des vaches ou des bœufs
L’église Saint Just de la Châtelaine a été construite au 17ème siècle, et son clocher ajouté au 19ème siècle
Elle possède un riche aménagement intérieur, dont une statue de la Vierge à l’Enfant en albâtre du 16ème siècle, un reliquaire du 18ème siècle et un ciboire en argent du 17ème siècle
Du belvédère, la vue plongeante sur Les Planches près Arbois et la vallée de la Cuisance
La première trace écrite du château médiéval date du 11ème siècle. Il est érigé sur un plateau rocheux encadré par deux échancrures de la reculée des Planches, et domine la grande source de la Cuisance. Il surplombe de 200 mètres la commune des Planches près Arbois
Dimanche 3 juin 2018
La cascade des tufs aux Planches près Arbois
Plusieurs cascades se précipitent dans les bassins, composant un splendide spectacle naturel
Tintin au féminin ? au bord de la Cuisance
Dans un paysage de reculée où l’eau s’infiltre dans un plateau, creuse une grotte et resurgit en cascade, la cascade des tufs offre un spectacle à couper le souffle
Cette cascade est alimentée par la Cuisance, qui prend sa source au cœur de la reculée des Planches et resurgit par de nombreuses cavités creusées dans le tuf, une roche calcaire d’origine sédimentaire. De là vient son nom de cascade des Tufs. Ces multiples sorties occasionnent plusieurs cascades et offrent ainsi un spectacle naturel extraordinaire
Nous revenons sur nos pas en bouclant la boucle et continuons jusqu’à Arbois, à Mesnay nous savourons un délicieux flan pâtissier
1,4 km plus loin nous découvrons une étrange colonne de couleur caca d’oie
En fait c’est une oeuvre d’art :
Il s’agit ici de « mouler » le vin d’Arbois, en saisissant le volume pris par ce liquide lorsqu’il séjourne dans le tonneau (c’est-à-dire mouler très précisément l’intérieur d’un tonneau pour en extraire la forme du vin séjournant dans ce tonneau). Ensuite en partant de cette forme obtenue par moulage, il est possible de fabriquer autant de fois que l’on désire, ce même volume qui est l’image en trois dimensions du vin séjournant dans le tonneau. Par exemple le vin contenu dans une bouteille, prend la forme de la bouteille, ou plus exactement de l’intérieur de la bouteille. Dans le procédé du moulage, le plâtre, le bronze ou la matière plastique prennent la forme des moules pour devenir statue ou objet domestique. Si le moulage dans l’histoire de la sculpture est résolument classique, l’emploi de la matière plastique actualise ce procédé pour le situer dans notre monde contemporain. J’ai choisi cette couleur jaune (la belle couleur de la cire à cacheter) qui vient immédiatement à l’esprit lorsque l’on parle des vins du Jura, même si je sais bien que la palette des vins d’Arbois n’est pas constituée uniquement de vin jaune. Ces 225 litres de couleur jaune sont répétés et empilés jusqu’à former une formidable colonne. Cette colonne faite d’ajouts répétés, représente la mise en commun des produits et du travail de la vigne au sein de cette coopérative depuis 100 ans, permettant ainsi aux hommes de s’élever, grandir, ou simplement rester debout. La référence à la colonne sans fin de Brancusi, considéré comme le premier sculpteur moderne, m’intéresse, parce que je pense que l’on construit l’avenir en se servant des acquis du passé.
Étienne Bossut – Arbois – 3 Septembre 2006.
Après un passage à la fruitière, provision de Comté et de Morbier,
Nous longeons la rue sur des trottoirs, par moment symbolique, car la priorité est donnée à l’automobile !
Dans le centre, la Cuissance se fraie un lit entre les maisons coupant la ville en deux
Au 59 Grand Rue, la façade de la pharmacie
Après le pique nique dans le parc d’une administration, nous entamons le retour. A 13h passée, il fait une chaleur torride, la fontaine des Planches près Arbois est salvatrice !
et l’eau potable bien fraîche.
Nous remontons sur le plateau sur le sentier rocailleux à flanc de montagne dans la forêt
Nous entamons la semaine (lundi 4 juin) par une rando avec Pupillin en ligne de mire par le belvédère du fer à cheval, mais en restant sur le plateau.
Simone, au belvédère du fer à cheval (altitude 538 m), profite de la vue plongeante sur Arbois au fond et Les Planches près Arbois au pied de la falaise
Le bâton est indispensable à Simone sur les sentiers rocailleux, surtout dans les descentes
Nous retrouvons le GR 59 à Les Monts Denons (altitude 537 m)
Le GR 59 nous emmène vers Pupillin, il reste 8 km à parcourir !
Après la traversée de la D469 à l’auberge du Fer à Cheval, nous pénétrons dans la forêt d’Arbois sur un sentier étroit
Nous quittons le GR 59 et poursuivons sur la route forestière Les Ressaults
puis la route forestière du Facteur jusqu’au carrefour Chemin Du Facteur (575 m)
Nous n’irons pas plus loin, les panneaux ont disparu (!), dans la forêt pas facile de s’orienter, nous faisons demi-tour.
Le retour sur le GR 59
et nous voilà de retour au belvédère du cirque du Fer à Cheval
L’itinéraire de la rando sur Route You
Une balade de 14 km (altitude max 596 m, altitude mini 516 m), agréable par temps chaud, ce qui est le cas, car dans la forêt. Nous profitons du calme et des odeurs de bois humides.
Comme tous les soirs, l’orage a éclaté vers les 18 h. Le lendemain nous partons pour les Planches près Arbois les escargots sont de sortie
Nous rallions le GR59 à la sortie de La Châtelaine, environ 600 m sur la départementale puis nous embrayons sur le GR qui emprunte une route forestière et plonge vers la vallée.
A la sortie de Les Planches près Arbois, la « chaleur » torride dans le pré
ne nous laissant pas perturber, nous poursuivons notre montée sur la petite route. Elle contourne les prés à notre gauche, longe la côte Madame puis la côte Versée à notre droite
Le GR se fraie un passage entre la côte Versée et le Cul du Bray
pour atteindre le belvédère de La Roche du Feu et la vue sur la vallée de la Cuissance
Après le déjeuner, j’explore seul la campagne au nord de La Châtelaine, jusqu’à la ligne de chemin de fer Pontarlier-Arc et Senans, en attendant le TER qui doit amener Ghislaine pour quelques jours de vacances en notre compagnie.
L’heure tournant, au pied d’Ivory à mi-chemin de Salins les Bains (11 km), je fais demi-tour (balade de 11 km).
18h 29, à la gare d’Arbois, l’arrivée du TER
Fait divers : la portière du TER reste bloquée côté quai, madame G.D. sort du côté voie, glisse sur le ballast et chute sans grande gravité, quelques écorchures. Un incident sans conséquence grave. Un miracle ? …
Une nuit calme, sans orage, un ciel à dominante bleue, nous partons à la découverte de la cascade des tufs avec Ghislaine
Nous descendons par le GR 59, la forêt embaume, les oiseaux chantent, la fraîcheur de la forêt donne un avant goût du paradis.
Par cette matinée ensoleillée, nous nous laissons guider dans ces sous-bois, où les rayons du soleil arrivent à percer, et découvrons un miracle des paysages jurassiens, où l’eau est une fois de plus l’élément central, et où le bleu et le vert sont les couleurs dominantes
La cascade des tufs est accessible grâce à un chemin de randonnée facile d’accès et une passerelle aménagée permet d’admirer les bassins de face
Je laisse les femmes et continue jusqu’à la première source, la Petite Source de la Cuisance. Elle est située au fond du Cirque du Fer à Cheval et donne naissance à la Petite Cuisance qui descend la reculée sur 1,7 km avant de confluer avec la Grande Cuisance dans le village de Les Planches près Arbois
Simone et Ghislaine ont entamé le pique nique lorsque je les rejoins à l’église de Les Planches près Arbois.
La surprise dans la montée sur le plateau, trois chamois en contre bas du GR dont un qui monte sur le sentier, nous dévisage et retourne chez ses compagnons
Au gîte, je laisse mes compagnes, je continue en solo l’exploration du plateau, pas question de changer les bonnes habitudes ! Le sentier emprunté me guide jusqu’à La Roche du Feu puis à la combe Saugin
Le sentier de la Combe Saugin vers La Châtelaine est peu fréquenté en ce début d’année, l’herbe est haute
à la lisière de la forêt, il disparaît sous les branches qui descendent jusqu’au sol. Le résultat 2 tiques que Simone s’empresse de retirer.
Arc et Senans et Salins les Bains
Jeudi 7 juin, une trentaine de km pour rejoindre la saline royale d’Arc et Senans inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1982.
La saline royale d’Arc-et-Senans, qui portait à l’origine le nom de saline royale de Chaux, est une ancienne saline / saunerie (production industrielle de sel, « or blanc » ou sel gemme / halite) du 18ème siècle en activité jusqu’en 1895, construite à Arc-et-Senans dans le Doubs en Bourgogne-Franche-Comté. L’ensemble est construit entre 1775 et 1779. Elle compte parmi les plus importantes salines d’Europe de son époque, et est construite par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux sous le règne du roi Louis XV pour transformer la saumure, extraite aux salines de Salins-les-Bains (voir histoire du sel du Jura), transférée jusqu’à Arc-et-Senans par un saumoduc de 21 km. (Wikipédia)
Cette architecture exceptionnelle est une usine destinée à la production du sel comprenant lieux de production et espaces d’habitation pour les ouvriers.
L’entrée monumentale, une « Grotte » sous le péristyle du bâtiment ferme hermétiquement (?) le site
Les sauniers vivent sur place, en autarcie presque complète, notamment grâce à des potagers aménagés derrière leurs logements.
Comment se sentaient-t’ils à l’époque, la saline leur procurait du travail, avaient-ils la liberté, le temps de sortir ou était-ce une vie en vase clôt ?
La Saline royale d’Arc et Senans est édifiée selon la philosophie des Lumières : l’harmonie des lieux doit favoriser une élévation de l’âme et créer un climat propice au travail et au bonheur collectif.
Comme tous les membres du personnel, le directeur vivait sur le site. Sa maison est située au centre du diamètre, d’où l’on peut surveiller l’ensemble des bâtiments. C’est pourquoi le fronton du bâtiment est percé d’un oculus
Il est doté d’un péristyle dont les colonnes doriques le distinguent immédiatement des autres bâtiments : leur fût est composé d’une alternance de pierres cylindriques et cubiques, qui assurent un jeu subtil d’ombre et de lumière.
FESTIVAL DES JARDINS 2018 : LUC SCHUITEN CÔTE JARDIN, DU 02 JUIN AU 20 OCTOBRE 2018
Ces jardins sortent tout droit de l’imagination de l’architecte utopiste Luc Schuiten où « l’environnement et la nature sont devenus des modèles à suivre et à reproduire », nous indique la Saline Royale.
Depuis près de 40 ans, l’architecte Luc Schuiten cherche inlassablement des solutions alternatives à la dégradation de l’environnement et à l’architecture objet de design, banalement mondiale. S’affranchissant des lignes rigides ou traditionnelles de la construction, il tente de gérer différemment les matériaux et les techniques, axe sa recherche sur des maisons bioclimatiques, rêve d’habitarbres ; ces logements organiques en osmose avec le végétal.
La Saline met en avant cet univers à travers dix jardins :
- Vertigo
- Les émergents
- La chambre verte
- Habitat nature
- La cité lotus
- La cité des vagues
- Embarquement immédiat
- Le jardin de vasques
- Métamophose
- La société des habitarbres
Vertigo
Conception : Justine NOEL et Alric MUNOZ – ENSP Versailles (78)
Réalisation : CFPPA Ecole nationale d’osiériculture et de vannerie Fayl Billot – CFA agricole Gueugnon
Le premier jardin, Vertigo, propose une immersion dans un univers mêlant la régularité architecturale des tours des villes à la folie organique de la nature. Gagnés par des plantes grimpantes avides de lumière, les tours se parent de couleurs, d’odeurs au son du bruissement des feuilles
La chambre verte
Conception : Antoine DESCAMPS et Clément CASTELIN
Réalisation : CFPPA Ecole nationale d’osiériculture et de vannerie Fayl Billot – Lycée professionnel Saint Joseph Les Fontenelles
Pied à terre pour explorer à présent les différents stades de développement de la forêt. Tout comme l’Homme, la forêt s’installe progressivement et se développe pas à pas. Les années passent et au cours de sa vie, l’Homme s’accroît et mûrit d’année en année tout comme la forêt qui est alors d’une maturité permettant de l’exploiter pour y édifier un lieu de confort, une bulle dans le jardin : c’est la chambre verte qui invite à s’allonger pour contempler une échappée vers le ciel
La cité lotus
Conception : Guillemette FAGES – Charlie SERVENAY – Edwige PRESTEL
Réalisation : Lycée agricole Olivier de Serres à Quetigny – CFPPA École Nationale d’osiériculture et de vannerie – Fayl Billot
Le lotus, symbole ancestral de sagesse et de spiritualité, végétal incroyablement bien adapté à son milieu aquatique est l’élément central du jardin inspiré de la cité lotus de Luc Schuiten. Ici l’élément eau, source de vie, permet à la cité de se développer en adoptant les caractéristiques de la fleur de lotus
Le jardin de vasques
Conception : Pierre-Emmanuel JARRIER – Gautier HUBERT-BRIERRE – Charles PETIT-IMBERT – ESAJ
Réalisation : Lycée horticole de Grenoble – Saint Ismier – Maison Familiale et rurale – Les Fins
Le jardin de vasques invite à une déambulation à travers différents biotopes, délimité par les mouvements de sol et décrit par la scénographie végétale. Le jardin adopte alors le rôle d’un espace vivrier, de production végétale et alimentaire. L’art du jardinier consiste ici à regrouper et synthétiser les ressources dont toute la cité a besoin
Pour en savoir plus : Le livret du festival des jardins 2018
De passage, nous continuons sur Salins les Bains
Salins les Bains
Située au fond de la vallée de la Furieuse, protégée par 2 forts (privés) : Saint André (604 m) et Belin (584 m), Salins les bains est une Petite Cité Comtoise de Caractère qui est dominée par le Mont Poupet (853 m).
La ville possède une histoire glorieuse due à un passé industriel florissant de production du sel, l’« or blanc », remontant au 5ème millénaire av J C.
À partir du 19ème siècle, son activité industrielle s’étend grâce au développement de plâtrières, de scieries, et surtout de faïenceries. La ville s’engage parallèlement dans le tertiaire avec la création d’un établissement thermal en 1854, alors que la seconde moitié du 20ème siècle voit la disparition progressive des industries : la plâtrière ferme en 1958, la saline en 1962 et les faïenceries en 1995.
Limitée par le relief, la ville de Salins les Bains s’étend sur plus de 3 kilomètres, selon un axe nord-sud, entre les flancs de la vallée de la Furieuse. Son caractère de « ville-rue » est la conséquence des choix d’urbanisme pris à la suite du grand incendie de 1825, et notamment de l’élargissement de la Grande Rue et de la démolition des portes Oudin, Barbarine et Malpertuis, jusqu’à la percée de la rue Gambetta alors route nationale.
Un temps gris dans une ville grise, la mairie édifiée entre 1718 et 1739 et à l’arrière plan le fort Saint André
La Grande saline de Salins-les-Bains est un rare exemple de site industriel antérieur au 19ème siècle. Peu intéressées, les femmes partent à l' »aventure » tandis que je visite le site
Le musée du sel est intégré à l’architecture existante et permet de découvrir l’histoire du site et de l’exploitation du sel du Néolithique à nos jours.
45 mn pour visiter le musée en prenant le temps, intéressant mais pas spectaculaire, les reportages tournés dans les années 50 des interviews d’ouvrières et d’ouvriers, m’ont captivés.
A la sortie du musée, je découvre la rue de la République et le fort Belin
Où sont passées « mes femmes » ? Ayant une tendance naturelle à pencher vers la gauche, je décide de partir vers la droite. Près de l’hôtel des deux Forts, j’aperçois deux touristes sur la terrasse d’un bar
Sur la place, la fontaine du Vigneron de Max Claudet, un sculpteur et céramiste né à Fécamp, a vécu et est mort à Salins les Bains.
Pas gourmandes pour un sou, elles dégustent des glaces au bar du commerce
Après la visite de la saline et les glaces nous partons à la découverte de la ville
et ça cause, et ça cause… l’église Saint Maurice
Une vieille maison au bord de la Furieuse
La chapelle Notre Dame Libératrice de Salins les Bains, dans le Jura, est une chapelle votive du 17ème siècle dédiée à la Vierge Marie, l’autel
Une partie de la fresque du plafond du grand escalier
Les grilles de balcon ouvragées sur une vieille maison rue de la Liberté
Des façades parfois en mauvais état, et un petit air de ville prestigieuse en déclin : c’est l’impression que je ressens lors de la visite de Salins les Bains (subjectif).
Dernier jour, une boucle entre Arbois et Pupillin.
Au pied de la tour Gloriette, un des plus importants vestiges des fortifications, reliée à la ville par le romantique pont des Capucins qui enjambe la rivière, les touristes admirent les anciennes photos du lieu
Un pont étroit en pierre à deux arches où il n’est pas facile de se croiser.
La balade débute au soleil à travers les domaines viticoles jurassiens
Le PR serpente à flanc de coteau dans le vignoble
Le caveau, à Pupillin, d’un producteur de vin bio rencontré dans le vignoble et qui cherche désespérément du personnel saisonnier
Recherche fastidieuse pour la halte pique nique, l’aire de jeu près de la mairie fait l’affaire. Est-ce le maire qui nous surveille ?
Le retour à Arbois se fait dans la pénombre de la forêt le long d’un ruisseau. Une façade pleine de charme à Arbois
Remontant au 11ème siècle, l’église Saint Just d’Arbois présente un vaisseau associant une nef centrale et des collatéraux. Ils sont construits en style roman bourguignon avec de puissantes colonnes maçonnées.
L’orgue de l’église Saint Just est dû au facteur Carouge et date de 1728
La confection du buffet d’orgue est attribuée aux deux ébénistes d’Arbois, les frères Lamberthod. Sa très grande qualité a permis de créer un festival international d’orgue.
Nous ne pouvions passer devant le chocolatier Hirsinger sans nous attabler pour savourer de bonnes glaces maisons
les glaces servies avec des petits gâteaux et le verre d’eau
JC et ses boules chocolat et rhum raisin
Ghislaine et Simone ? je ne sais plus, mais elles étaient bonnes
De retour au gîte, je repars en solo du côté de la Roche du Feu
tandis que la gente féminine prépare le départ du lendemain.
Samedi 9 juin, nous déposons Ghislaine à la gare d’Arbois
De notre côté nous partons pour l’Alsace, par les petites routes, voir la famille. De la D102, sur la colline, le château de Châtillon sur Lison
De passage à Palantine, Simone me montre la maison de tante Denise, les souvenirs de ses vacances avec sa cousine Claudette remontent du passé
Simone et Claudette à Palantine (1959)
Le pique nique au bord du Dessoubre près de Vauclusotte
Une nuit en Alsace chez maman et petit tour dans la famille Miralles en pleine forme.
L’album photos : La Châtelaine 2018
En dehors de mon vol plané en gare d’Arbois, sous les yeux effarés de Simone, les 4 jours jurassiens furent un vrai délice ! La prochaine fois, promis, je tente un double salto arrière !!!
Belles photos de la cascade des Tufs où la baignade était tentante tant l’eau était claire. L’été ça doit être irrésistible.
Cerise sur le gâteau, si je puis dire, après tous ces beaux paysages, dégustations de glaces chez le maitre chocolatier Hirsinger .Comme disent les d’jeunes on à kiffé grave !!!!!!!
Merci à vous deux pour ce beau séjour
ghislaine