Si vous avez raté le début de la saga, cliquez sur le lien suivant : La côte du Finistère à vélo : 1ère semaine
Roskoff et Quimperlé sont distantes de 130 km si l’on coupe par les Monts d’Arrée et la Montagne Noire. Nous en couvrirons près de 630 ! Nous suivront la côte au plus près par des petites routes tranquilles. Dans le Finistère, le rivage est si tortueux, accidenté et varié qu’il nous faudra plus d’une semaines pour en faire le tour.
Nous nous sommes efforcés d’épouser au mieux les tours et détours de la côte. Pour cela, nous empruntons des petites routes goudronnées, ces vicinales où nous ne croisons que les fermiers ou le facteur. Jamais nous ne crapahutons sur des pistes bourbeuses ou des chemins caillouteux (par respect pour nos montures et dans le souci de préserver nos postérieurs), pas plus que nous ne fréquentons les nationales.
Vendredi 29 août
Ce soir, nous avons rendez-vous à Lampaul Plouarzel chez Gaëtan et Martine le Dortz. Par le chemin le plus direct : 62 km. Simone fait le choix d’un compromis entre la route directe et les petites routes parallèles à la côte sans pour autant descendre dans chaque crique.
La matinée commence par les courses à Plouescat, charmante petite bourgade à 3,8 kilomètres du camping
Thierry prend ses légumes au choix : carottes, artichauts, betteraves, salade, poireau, poivron, des boissons au soja, des yaourts nature ou aux fruits au soja et des petits gâteaux
Simone : salade de carottes râpée, taboulé, tomates, pommes de terre et œufs, riz au lait et des gâteaux marbrés
Jean-Claude : chorizo, fromage, chocolat et de la bière locale pour les deux hommes, Simone n’en prenant qu’une gorgée.
Entre Plouescat et Goulven le choix est rapide et sans équivoque, il faut rouler sur la D10 qui longe la baie du Kernic, la grève de Goulven. Après Goulven nous apercevons la côte et les maisons du village de Plounéour Trez
La population de Kerlouan nous accueille placidement installé sur le muret
Nous filons bon train sur la D10, Simone les cheveux au vent et Thierry couché sur son vélo hypnotisé par la housse orange
Nous quittons la D10 pour passer dans Plouguerneau, petites cales, chapelles, criques et pointes, la diversité est au rendez-vous. Il est midi passé, il faut se trouver une aire de pique nique : nous descendons à la chapelle Notre Dame du Val. La table et les bancs ne demandent qu’à être occupés
Nous passons l’aber Wrac’h, les voiliers alignés au milieu du chenal forment un long serpent ondulant à la surface de l’eau
Puis l’aber Benoit qui forme un bassin de 12 km de long, il est bordé de champs et de forêts. L’aber tire son nom du mot breton beniguet, le bon dieu.
Le trait de côte est bien difficile à suivre. Ensuite, notre itinéraire s’infléchit au sud, parce que nous ne pouvons pas aller plus à l’ouest, à moins de nous embarquer pour Molène et Ouessant. Sur la route, le vent est sans doute trop vif pour les cyclistes que nous sommes, mais quel spectacle ! Côté mer.
Un ultime aber à passer, l’aber Ildut et nous entrons dans Lampaul-Plouarzel (un peu d’Histoire). La commune de Lampaul Plouarzel est une commune faisant partie du Parc Naturel Marin d’Iroise, 1er Parc naturel créé en France sur l’espace naturel maritime.
Nous passons devant la maison de nos hôtes mais il est trop tôt !
Nous filons vers La Pointe de la Flèche en breton Beg ar Vir où chacun vaque à ses occupations :
pour Thierry, la méditation
pour Simone, la carte postale pour sa môôman
quant à moi je photographie tout ce beau monde ! et les environs de La Pointe de la Flèche.
Après la méditation, c’est la sieste
Un illustrissime photographe se laisse surprendre par une paparazo
Et tout arrive à qui sait attendre ! nous nous retrouvons chez Gaëtan, Martine, Melvin et Théo. Nous installons nos tentes dans le jardin et prenons une douche
Nous discutons devant l’apéritif : … « nous sommes Cyclotouriste & surtout tandémistes depuis quelques années… Nous partons toujours quelques jours au printemps et en été pour une balade de 5 à 10 jours avec Sam notre tandem. » …, les aventures et les projets de chacun… Nous partageons leur repas familial. Une très très bonne soirée ! dans la douceur du soir, nous regagnons nos tentes.
Merci à la famille Dortz pour leur accueil.
Samedi 30 août
Petite étape aujourd’hui jusqu’à Le Conquet (16,53 km). Simone et Gaëtan, les pros d’internet ont essayé de réserver des places sur le bateau pour Ouessant, pas de chance ! plus de place sur toutes les traversées de la journée. Tant pis !!!
La mer encore très haute lèche les falaises de cette côte au ciselage brut
Elle commence à descendre modifiant la ligne de côte. Telle une montagne russe, la route grimpe dur ! dur ! puis c’est la descente aussi vertigineuse vers les plages nichées au fond des anses aux noms poétiques comme l’anse des Blancs Sablons
Une petite photo pour Cyril
des petites vagues pour les débutants.
À la pointe du Corsen, nous quittons la Manche pour l’Océan Atlantique. C’est vrai que tout semble s’ouvrir soudain sur l’infini. Les îles à l’ouest, ultimes parcelles de terre avant l’Amérique, semblent des crottes de mouche ou des miettes de pain jetées sur l’immensité. Pour la nuit, nous faisons escale au Conquet, l’ultime embarcadère pour ces confins des terres, ces Finis Terrae insulaires.
Les campings à cette époque ne sont pas surbookés, pour la place nous avons l’embarras du choix. Une parcelle au bord de l’aber avec vue sur Le Conquet fera l’affaire !
Il y a même des tables et des chaises, c’est le grand luxe au moins un 5 étoiles !
Nos voisins les plus proches sont allemands, ils souhaitent voir un mascaret. Je n’en connais pas en Bretagne mais le mascaret sur la Gironde est renommé et bien connu des surfeurs en tout genre. Le 12 il y a une grande marée c’est le moment d’y aller.
L’après midi de la marche, visite de Le Conquet.
Le port du Conquet fait figure d’avant poste en pays d’Iroise et ses îles. Le passé maritime imprègne toute la ville, dans ses pierres, dans ses maisons « à l’anglaise », dans son vieux port avec en particulier la maison des Seigneurs qui se reconnaît facilement à sa tourelle en encorbellement surplombant les bateaux
Le Conquet demeure un des principaux ports du Finistère en mer d’Iroise
Pour satisfaire votre curiosité naturelle, je vous aide à situer la fameuse mer d’Iroise
A l’entrée du port, sur la rive nord, la silhouette de la presqu’île et le phare de Kermorvan
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands investissent la côte et installent un ensemble de blockhaus et de batteries pour la défense de Brest sur la presqu’île de Kermorvan.
Infos
C’est le trajet le plus court et le plus emprunté pour rejoindre les îles de la pointe Finistère.
Le port du Conquet est desservi par la Compagnie Penn-ar-Bed qui assure des liaisons avec Ouessant et l’archipel de Molène durant toute l’année, et durant la saison d’avril à septembre, par la compagnie Finist’mer qui assure des liaisons rapides et directes entre les ports du Conquet et de Lanildut, et les îles de Molène et de Ouessant.
Dimanche 31 août
« Le Conquet, à la pointe de la Bretagne : une destination rêvée pour un séjour inoubliable » !!! c’est de la pub signé Office du Tourisme.
Pour la première fois depuis Roscoff, notre route met le cap à l’est. Jusque dans le sud de la Cornouaille, nous n’avons pas fini de tourner, virer en passant par tous les caps de la rosé des vents afin de franchir les trois « Pen ar bed » du Finistère.
Du camping à la passerelle du Croae, de la descente
puis une belle montée dans Le Conquet. Nous longeons la plage de Porslogan en direction de La Pointe Saint-Mathieu.
Le décor est grandiose et possède une longue histoire. Pour cela, il faut remonter au VIème siècle, à l’édification du monastère qui, selon la légende, abritait une fabuleuse relique, le chef de saint Mathieu l’Évangéliste, dérobé en Egypte par des marins bretons. Ce trésor fit la renommée et la richesse du lieu qui prit le nom de pointe Saint-Mathieu et devint un but de pèlerinage. L’abbaye bénédictine connut son apogée au XIVème siècle avant de sombrer dans le déclin, puis la ruine.
Aujourd’hui, les restes du monastère encadrent le phare construit en 1835
Sa hauteur au-dessus du sol est de 37 m. Il domine un panorama qui s’étend de la pointe du Raz à l’île d’Ouessant en embrassant la chaussée des Pierres Noires et l’archipel de Molène. Pour jouir de cette vue, il faut gravir les 163 marches ! Le phare a une portée lumineuse de 27 milles (environ 50 km).
Nous progressons intimement scotché à la côte avec ses montées et ses descentes, très sportif ! A Plougonvelin une petite rue très fréquentée par de nombreuses voitures, nous mène au Fort de Bertheaume où nous nous trouvons emprisonnés dans un essaim de badauds venus pour le vide grenier. Trop de monde ! nous faisons demi tour, direction Brest où nous attend un hôte warmshovers.
Brest
On peut capter l’atmosphère de Brest en rôdant aux abords du pont de Recouvrance au-dessus de la Penfeld. La tour Tanguy surveille toujours la rivière depuis le Moyen Age, un miracle qu’elle ait survécu aux bombardements.
Les couleurs criardes des maisons contrastent, détonnent avec le coté austère de la tour Tanguy et de la forteresse
Nous sommes dans un port, la faune est cosmopolite et les vestiges d’une vie bien arrosée trainent partout
Une appréciation très subjective, j’adore la plus part des œuvres des streets artistes. Celle-ci est magnifique
Il a bien « croqué » notre Hollande national qui donne l’impression de se frayer un chemin à travers les tags
Il est 17 h nous sommes devant la porte du 36 Rue Duperré, l’heure du rendez-vous avec notre hôte qui n’est pas là. Après un temps certain ou un certain temps, nous continuons notre route à la recherche d’un camping. A 12 km de Brest et après 2,5 km de descente (que nous devrons remonter demain matin), le camping Saint-Jean à Plougastel-Daoulas nous accueille.
Lundi 1 septembre
Beaucoup d’humidité ! il faut assécher ! rien de plus simple pour Thierry et sa tente Quechua qui s’ouvre en la jetant et qui se ferme en 2 temps trois mouvements
Mais elles se retrouveront humide dans le sac et ne sécheront que sur le camping suivant.
Mon appareil photo Canon PowerShot SX280 HS est HS, il refuse de s’allumer, donc plus de photo !
Le temps est couvert. Simone anxieuse, car 2,5 km de montée l’attendent, part avant Thierry et moi !
Après avoir rejoint Simone qui constate que la montée n’est pas si terrible, nous prenons la direction de Le Faou, au passage un petit arrêt pour faire le plein (légumes, salade et yaourts)
A midi, le cadre de l’Hôpital-Camfrout (! c’est le nom d’une commune) et surtout le fait qu’il y ait des bancs nous incite à anticiper d’une 1/2 heures le déjeuner sur les rives de l’aber devant un voilier d’habitation accroché au quai : c’est la marée basse.
Une belle descente jusqu’au port de Le Faou
Nous visitons le village : magnifique. Le Faou possède la plus grande densité de maisons en pan de bois du département. La rue principale est bordée de maisons bâties de schiste et de granit, à encorbellement datant du XVIe siècle.
(2 photos street view)
En quittant Le Faou vers le sud, on rejoint rapidement le bourg de Rosnoën, environné de collines verdoyantes. À la sortie de la localité, au belvédère de l’Aulne, on embrasse un panorama éblouissant du bassin de l’Aulne et du Ménez-Hom.
Pour rejoindre la presqu’île de Crozon, nous empruntons la D791 qui épouse en partie les boucles de l’Aulne. Nous passons les Viviers de Térénez. Au loin au fond de la baie nous apercevons le cimetière de bateaux de Landévennec .
Environ 2 km plus loin, la ferme apicole de Térénez sera notre hâvre pour la nuit. Une petite visite gourmande : bon miel, confiseries, nougat et pain d’épices… Miamm ! savon au miel dans la boutique qui se double d’un petit écomusée consacré à l’apiculture ; intéressant !!
Iréne et Stéphane Brindeau nous proposent en bordure de l’Aulne dans un ensemble de bâtiments un accueil en chambres d’hôtes
L’accueil par monsieur était un peu froid, le contact s’est réchauffé après notre visite du musée (gratuit). Comme tout bon commerçant ou fermier, il se plaint de sa condition : des heures impossibles, des charges trop élevées, l’omniprésence du téléphone, … un patrimoine conséquent qu’il ne pourra pas garder à la retraite pour cause ISF !
Pas fatigué pour un sou, nous partons randonner à pied jusqu’au pont suspendu de Térénez par un sentier digne de la Bretagne ; genre montagne russe si vous voyez ce que je dire ! C’est un impressionnant ouvrage d’art qui enjambe l’Aulne. Il est beau ! j’apprécie l’architecture.
Par la discussion avec madame, nous apprenons que monsieur est originaire de Colmar.
Mardi 2 septembre
Bon et copieux petit déjeuner dans la salle commune en compagnie des autres convives servis par Stéphane. Pendant qu’on prépare nos montures, Simone s’élance à l’assaut du pont distant de 2km où elle nous y attend.
Les paysages sont vallonnés, engloutis sous la végétation ou visités par la mer qui s’insinue partout sans agressivité. La descente (6,8 km) vers Landévenec offre des vues imprenables sur le cimetière de bateaux de Landévennec dans l’aber de l’Aulne. Quelle idée de pédaler de si bonnes heures, l’Abbaye Saint-Guénolé n’ouvre qu’à 10h, raté pour la visite ! nous n’allons pas attendre. Un petit circuit dans la bourgade et nous remontons vers les Quatre Chemins puis Tal ar Croas, Lanvéoc en passant devant la base aéronavale, Le Frêt, Camaret sur Mer, …
Entourée par l’océan, à l’entrée du goulet de Brest, c’est cette situation géographique privilégiée qui fera de Camaret-sur-Mer, un important port de relâche, jusqu’à l’apparition de la navigation à vapeur. Camaret, dont la moitié de la superficie est constituée de zones naturelles protégées, fait partie du parc naturel régional d’Armorique.
Ah ! les paysages, ils nous font voyager : les Vosges, le Massif Central, la Bretagne mais pas de paysages typiquement bretons.
Nous continuons notre exploration, passant par Crozon pour finalement jeter l’ancre à Telgruc sur Mer sur le camping Le Panoramic un cadre champêtre, peu de monde.
Nous échangeons quelques mots avec des retraités Mosellans assis devant leur mobil home.
Mercredi 3 septembre
Départ de Telgruc sur Mer en plongeant vers l’océan, la plage de Trez bellec que nous longeons puis la plage de Pentrez. Nous les découvrons chaque fois après une belle descente mais aussi à l’autre extrémité une belle montée : 10, 12, et 15% se succèdent.
Pas de tourisme, sur le coup de midi à Douernenez, Simone est lessivée. Arrêt au Leclerc pour les courses et pique nique sur un coin de pelouse à coté de l’espace culturel du Leclerc dans la zone commerciale.
Avant de quitter la ville, j’investis dans un appareil photo un Coolpix S 9500 (289€) : pas de notice d’utilisation, elle est sur le CD Rom livré, il faudra y aller à l’intuition. Si les concepteurs étaient bons je devrais y arriver !!!
A partir de Douarnenez nous progressons à bon train vers l’extrémité septentrionale du continent européen, c’est relativement plat, peu de voitures sur la D7.
Nous trouvons tant bien que mal un terrain de camping indiqué sur cette voie « nordique ». C’est un camping à la ferme Gîtes de France
Simone lance la machine à laver puis le sèche linge, nous récupérons notre bien le lendemain matin.
Les voisins des Vendéens, sont sympathiques. Ils nous proposent la table et leurs 2 chaises que nous refusons : nous sommes trois. Nous faisons comme d’habitude, notre nappe cirée étalée à même le sol.
jeudi 4 septembre
Nous sommes à quelques kilomètres de l’extrémité septentrionale du continent européen : la pointe du Raz. Cette fois, nous abordons pour de bon le versant sud de la Bretagne, car l’étape nous fait entrer en Cornouaille et dépasser le troisième Pen Ar Bed majeur du Finistère, la pointe du Raz.
La pointe du Van puis la baie des Trépassés
et, au final, la pointe du Raz : un tel programme impressionne toujours, même les plus blasés
Perplexe devant l’immensité ou rêve d’évasion ?
Le vélo de Thierry intrigue, il ne laisse pas indifférent et sert parfois de catalyseur pour des rencontres. Pendant notre expédition à la pointe, Simone a papoté avec un couple : lui français et elle espagnole. A notre retour la discussion tourne autour du vélo. Thierry en bon propagandiste propose un essai, une bonne partie de rigolade s’en suit !!
Nous reprenons la route. Beaucoup de surprises nous attendent. Cela débute avec l’anse du Loch près de Primelin un havre de repli en cas de coup de vent sur le Raz de Sein, son église au clocher à galerie et sa tour escalier
Plus loin, l’église fortifiée
et l’habitat de Saint-Tugen forment un bel ensemble architectural d’une parfaite harmonie. Impossible également de ne pas se laisser séduire par le port d’Audierne.
Nous y déjeunons sur la jetée devant une eau tellement limpide et translucide que je m’y jetterais
Rêveur le Thierry ! à Palud Trébanec. Est-ce l’immensité devant lui qui l’inspire ? toute cette eau !! de l’autre coté l’Amérique, le Québec où vit sa sœur, …
Rien de tel qu’une galette aux oignons et aux œufs à 14 h pour satisfaire l’estomac de Thierry et chasser le blues, pour notre part, des crêpes avec de la chantilly adoucissent la rigueur de ce climat breton
Heureusement, il y a le vent ! Il fait au moins 30°. Le tout est arrosé de cidre pour les hommes et un café au lait pour Simone.
Située sur le littoral atlantique, au milieu de la Baie d’Audierne, la commune de Plovan est traversée par un ruisseau qui se jette dans l’étang de Kergalan, séparé de l’océan par une dune de galets.
Per Jakez Helias décrit ainsi, dans le conte La rivière de Kido, de manière imagée, les conséquences de l’envasement et de l’ensablement progressif de la région :
Situé au bord de l’océan, il reste 2 caravanes et 2 campings car. L’installation se fait et le peu de vent sèche rapidement nos tentes.
Thierry est adopté par le chiot d’un couple de camping cariste, c’est le grand amour. Ils se partagent le sac de couchage
Je profite de la proximité de l’océan pour me baigner. Super !
Après le dîner, avec Thierry, je pars randonnée sur la plage immense, le sable s’étend à perte de vue (la plage fait environ 11 km).
Les mouettes profitent de la basse mer
Au loin une barre sombre barre la plage, c’est notre objectif (environ 3,5 km sur google map). Nous découvrons des vestiges de la dernière guerre
Sur le chemin de retour, le coucher de soleil sur l’océan
C’est ainsi que se termine cette deuxième semaine : un beau coucher de soleil, une des plus chaude journée depuis le début du périple et un camping pratiquement désert
à suivre : La côte du Finistère à vélo : 3ème semaine
l’album photo du périple : la Bretagne à vélo