Du 3 au 10 octobre 2020, la reprise des séjours en gîtes en compagnie de Ghislaine.
Samedi
8h10 il pleut, la voiture est prête depuis hier !
Simone a un faible pour la corniche angevine donc direction Mûrs Erigné. A l’entrée de Denée (49), un ciel gris uniforme devant nous, le soleil troue la couverture nuageuse derrière nous à l’est, illumine les façades des maisons et le clocher
Le covid et la météo nous oblige à improviser pour le pique-nique, Ghislaine repère en passant à Sixt sur Aff, un abri de bus, il fera l’affaire, il y a un banc et nous sommes protégés du vent et de la pluie
La carte du trajet, à mi chemin une déviation d’où le passage à Sixt sur Aff
Un trajet avalé sans encombre avec une météo mitigée, du vent à l’arrivée et un ciel bien gris : allée de Pen ar Créac’h, 29680 Roscoff
la vue de notre chambre au 2ème étage, à gauche le port de plaisance du Boscon et quelques traces de bleu dans le ciel
Malgré le vent et le ciel menaçant, je pars avec Ghislaine à la découverte du GR 34 près de l’embarcadère du ferry sur le port du Bloscon
Le Gr 34 longe la côte au plus près, la mer se cache derrière un rideau de haies et nous profitons de la première « fenêtre »
La concurrence est en action !
Au pied des bâtiments du vivier, les surfeurs guettent la vague sans beaucoup de succès !
Une mini tempête sévit encore, les vagues partent à l’assaut du littoral, les rochers sont submergés
Suite au coup de vent de la semaine, le sentier est encombré par les branches et les arbres couchés, au troisième obstacle, nous sommes obligés de faire demi-tour, impossible de passer sans jouer à Indiana Jones, d’ailleurs nous n’avons pas de machette. Demi tour, direction le port de plaisance, nous passons devant l’embarcadère du ferry, intrigués par un véhicule joufflu : la navette de la gare maritime
à chaque extrémité, un poste de pilotage
La balade dans le port de plaisance, quelques bateaux hors normes
Ghislaine nous donne l’échelle du catamaran, ce n’est pas le plus grand vu en Bretagne ! mais il m’impressionne quand même.
Dimanche, randonnée sur le GR34 et dans Roscoff 10 + 4 km
Simone et Ghislaine dans la rue Joseph le Mat, le chemin de ces dames pour descendre dans la ville
A remarquer, octobre 2020 un changement de sac à dos pour ces dames. « Pourvu qu’ils durent aussi 15 ans ou que Simone et moi durions 15 ans encore ! » dixit Ghislaine.
La descente se fait sous la protection de la vierge et de St Yves, rassurez vous il y en a d’autres !
pas d’inventaire exhaustif ! des signes ostentatoires sur les façades.
Nous arrivons dans la vieille ville, le ciel se dégage, le soleil illumine les façades pendant que Simone et Ghislaine descendent la rue Gambetta
Roscoff est un ancien havre de corsaires puis de contrebandiers, d’où partirent les Johnnies vendre leurs oignons rosés
Les Johnnies sont des marchands d’oignons de Roscoff qui du 19ème siècle aux milieu du 20ème siècle partaient chaque été en Angleterre, de l’autre côté de la Manche, pour vendre leurs oignons.
le Johnnie
La ville offre au promeneur le cadre superbe de ses belles maisons d’armateurs à tourelles et lucarnes sculptées qui furent élevées entre le 15ème et le 17ème siècle
les détails de la façade de l’époque renaissance
dans la rue Amiral Réveillère
les arcades
Construites en moellons et pierres de taille, elles donnent à la ville tout son cachet.
L’église Notre Dame de Croas Batz (ou Croaz Batz : « la croix de Batz ») édifiée au 16ème siècle est fidèle à la tradition finistérienne des enclos paroissiaux, autrefois entourée d’un cimetière clos et de deux ossuaires encore visibles aujourd’hui, dont l’un fut transformé en chapelle Sainte-Brigitte
Le clocher apparaît au-dessus de la masse plus sombre de la cité, comme une vision toute aérienne
L’église, bâtie au 16ème siècle, arbore un magnifique clocher Renaissance formé de clochetons à colonnettes
l’autel du 17ème siècle avec un retable aux colonnes torses
un vitrail de l’église Notre Dame de Croas Batz
L’estacade
En 1969, une estacade insubmersible de 527 mètres, partant du quai neuf pour rejoindre le chenal en eau profonde à hauteur des rochers fut inaugurée.
Celle-ci permettait désormais un embarquement pour l’île de Batz, en toute situation de marée.
La vue sur l’estacade vers l’île de Batz de la place Lacaze Duthiers
Le port et l’estacade sous la pluie
Simone et Ghislaine dans la rue Amiral Réveillère, sur le chemin de retour au gîte après un arrêt à La Belle Iloise au passage
Le rituel du matin, l’arrêt à la boulangerie dans la rue Gambetta
Nous passons au pied du phare de Roscoff. Il est haut de 24 mètres et comporte 95 marches. L’édification de la tour carrée pyramidale, commencée en 1914, ainsi que le montage de l’optique furent achevé en 1917
Nous continuons vers la chapelle Ste Barbe et profitons de la vue sur la ville et ses ports
A remarquer la longueur de l’estacade dont seulement une partie est visible et une partie de l’île de Batz au large.
Sur le promontoire de la chapelle, le vivier de Roscoff, il est ouvert aux particuliers, nous y passons tous les jours, malheureusement pas de poissons comme du bar, du merlu, nous nous rabattons sur le lieu jaune et l’églefin
Quelques points de repères sur la vue aérienne : le gîte, la chapelle Ste Barbe, les viviers et l’estacade
Au retour du vivier nous passons devant le casino et la sculpture de Richard Brouard
L’après midi direction la gare maritime et retour sur le GR 34, Simone ne reculant devant rien, improvise à travers le taillis un contournement de l’arbre couché
et nous retrouvons les bâtiments du viviers à marée basse, il n’est pas question de faire du surf !
Le GR 34 longe la côte à travers la ville pour disparaître vers l’ouest, Simone et Ghislaine rue Edouard Corbière sur le front de mer
la villa Ker Lena et son style de construction typique de l’architecture balnéaire
1906 : construction pour Hélène de Fontenilliat, nièce de Louise de Kergariou, fondatrice du sanatorium de Perharidy. Les plans sont de l’architecte morlaisien, Eugène Guiomar. Malgré les modifications elle reste un témoignage majeur de l’architecture balnéaire de Roscoff.
Implantée en front de mer face à la pointe de Perharidy, cette villa fait partie d’un ensemble de bâtiments dédiés au soin sur Roscoff.
La propriété est délimitée par un mur maçonné. L ‘accès se fait depuis un portail monumental couvert d’un toit à croupes soutenu par des aisseliers. L’entrée principale, de ce qui était autrefois la villa, se fait depuis un porche soutenu par une colonne galbée à chapiteau corinthien. Les chaînages d’angles, les pignons découverts et le soubassement sont mis en valeur par l’emploi de la pierre de taille de granite. L’alliance de la pierre de taille et d’un enduit de couleur clair s’apparente au style breton. Les pignons découverts, de même que l’étroitesse du volume en retour, lui confère une silhouette élancée.
Les éléments structurels et décoratifs empruntés au néo-régionalisme breton et anglo-normand, alors très en vogue, cohabitent harmonieusement.
Inventaire du patrimoine culturel de Bretagne
une villa dans la rue Albert de Mun
toujours dans la rue Albert de Mun
Le travail des goémoniers illustré par des tableaux sur la façade d’une villa
Lundi, randonnée vers la presqu’île de Perharidy 16,2 km
Beaucoup de vent ce matin, je fais une balade en solitaire vers le vieux port, le ciel étale sa palette de gris au dessus d’une mer émeraude
Je m’engage sur l’estacade, le vent d’ouest me pousse vers la rambarde, j’ai du mal à avancer
La navette vers l’île de Batz brave le vent, pas facile de prendre les photos, je suis secoué comme un cocotier !
500m à braver la « tempête » et la ville s’ouvre devant moi
Je continue mon exploration par les jetées et la vue sur le port et le phare
Après un menu de poisson, nous partons randonnée vers la presqu’île de Perharidy (16,2 km aller-retour). Le GR 34 longe l’anse du Laber, Simone et Ghislaine admire le château
Simone sur le GR 34 et le château du Laber (1890) en toile de fond
Arrivées sur la presqu’île, Ghislaine et Simone grimpent allègrement sur le sentier de randonnée qui se faufile entre les rochers
Elles débouchent sur un parking et les bâtiments du laboratoire biochimique Manros Therapeutics, se coulent entre les arbres
Une partie du sentier est aménagée pour les personnes à mobilité réduite
Une vue de l’anse du Laber à marée basse et en arrière plan Roscoff
Plus loin, tel un périscope surgit une tête des rochers et scrute la mer …
Simone et Ghislaine devant les vestiges allemands de la dernière guerre
l’îlot fortifié
Mardi matin le marché de St Pol de Léon, l’après midi excursion sur l’île de Batz 13,1 km
Sur le marché, nous avons acheté du poisson, du pain norvégien ainsi qu’un cake aux fruits confits à damner un saint, sur le stand Le Signor une boulangerie bio, un avis unanime de Ghislaine et moi, Simone ne compte pas elle mange très peu de gâteaux
Après le marché et les courses, la balade dans la ville.
Au milieu du grand parking situé au dessus de la cathédrale St Paul Aurélien, « Celui qui regarde passer les autres » de Roger Joncourt du haut de son socle de granit, semble narguer passants et automobilistes
la cathédrale St Paul Aurélien à St Pol de Léon
la nef et le chœur le plafond du transept
l’échauguette dans la rue du Général Leclerc à St Pol de Léon
un patrimoine remarquable dans la rue du Général Leclerc
la chapelle Notre Dame du Kreisker
Nous bifurquons dans la rue Verderel
Simone et Ghislaine avec en arrière plan, le plus haut clocher du Finistère, celui de la chapelle Notre Dame du Kreisker
Je continue l’exploration en solo et découvre le clocher de la chapelle St Joseph dans la rue de la Chaise
L’après midi s’annonce magnifique, le ciel se dégage et le soleil inonde le paysage, l’idéal pour notre excursion sur l’île de Batz
L’île de Batz fait partie des Îles du Ponant. Elle se situe à deux milles au large de Roscoff, sur la côte nord du Finistère, s’étend sur 3,5 km de long et 1,5 km de large. Le tour de l’île représente 10 km.
Elle est séparée du continent par un étroit couloir où règnent de violents courants.
Wikipédia
500 m en direction de la mer et les rafales nous font chavirées, heureusement que les rambardes rassurent. Simone et Ghislaine encore relativement à l’abri avancent d’un pas assuré
Des personnages connus, illustres essaient de passer incognito sur l’estacade en attendant la navette pour Batz
Les autochtones anti masque dépassent le flot de touristes et attendent l’embarquement
Départ à l’heure pile, un quart d’heure de traversée, un peu plus long à cause du vent de face, le retour sera d’autant plus court
l’estacade la traversée la pointe de Perharidi Batz
La traversée en vidéo
A l’abri du vent côté Roscoff, côté Batz, rallier le village sur l’embarcadère est plus délicat, les rafales nous ballotent
La marée a vidé le port, les bateaux debout ou couchés semblent abandonnés
Le phare construit en 1836, domine du haut de ses 44 m, le village. Il est électrifié en 1937, lorsque l’île de Batz est enfin reliée au continent par un câble.
Direction l’ouest pour une boucle sur l’île, nous longeons dans un premier temps le port pour sortir du village
A la sortie du village sur une butte, un mégalithe, nous y grimpons (altitude 9m d’après le géoportail)
Une crêperie ouverte, solidaire avec les petits commerces, nous allons allons déguster des crêpes à la chantilly pour Simone et moi, au sucre pour Ghislaine
Pas de photos des crêpes, je suis trop occupé à la manger ! l’imagination du lecteur fera le reste.
Au sommet de la colline à 18m d’altitude, la maison château domine le pâturage, les chevaux et l’étang à moins que ce ne soit un lac !
Le phare laisse le cheval indifférent, trop occupé à brouter au bout de sa laisse (longe)
C’est fou ce que les femmes peuvent être bavardes ! Elles rattrapent le temps perdu …
le retour en silence à cause du masque !
Handicapé par un mal de dos, Simone reprend son rôle de mère poule pour soulager Ghislaine
Mercredi matin le marché de Roscoff, l’après midi randonnée des lavoirs et des fontaines 16,2 km
Petit tour au marché en espérant trouver un poissonnier, en vain certainement à cause du vivier.
Ghislaine ne s’est pas laissée tenter !!!
Le circuit des Lavoirs, 8 km de randonnée pédestre, une bonne balade mais déçus par les fontaines et les lavoirs, un patrimoine non entretenu, rien à voir avec le circuits des lavoirs chez nous : tous les lavoirs sur les 14 km de balade ont été restaurés
Le pignon d’une maison au lieudit Pors ar Bascon
Sur le chemin de Kerfissiec, la vue vers le nord, les lieudits Penprat et Pen al Lan
Jeudi matin Morlaix
A Morlaix, nous devrions trouver une biocoop qui distribue les produits de la boulangerie Le Signor car nous sommes à la recherche du cake aux fruits confits, un prétexte pour une petite balade dans Morlaix.
C’est la fête dans la ville, les manèges ont squatté les parkings, nous garons la voiture sur un parking à l’entrée de la ville au bord de la rivière de Morlaix
La Manufacture, ce bâtiment a abrité pendant 260 ans toute une industrie liée au tabac, disparue en 2004.
Bâtie en 1740 par Blondel, l’architecte du roi Louis XV, la Manufacture des Tabacs produit du tabac à priser, à mâcher et à fumer jusqu’à l’aube du 21ème siècle.
Au plus fort de son activité, vers 1880, la Manu emploie plus de 1800 personnes. D’abord manuelle (d’où le nom de Manufacture), la production se mécanise dès la fin du 19ème siècle.
Nous n’avons pas trouvé notre cake dans l’épicerie des Jeannettes place Allende, donc balade dans la ville
rue Traverse place des Otages
Des fleurs tout le long de la rivière de Morlaix, une explosion de couleurs qui n’a pas laissé indifférent ces dames
Un spectacle inattendu, la manœuvre d’un chauffeur pour introduire son camion sous porche avec 10 cm de battement de chaque côté, ce qui a donné l’occasion à Simone de discuter transport avec une des personnes qui réglait la circulation
La fresque vue de la D769 à Morlaix
Un dernier coup d’œil en arrière avant de quitter Morlaix sur l’écluse et le viaduc du chemin de fer
Petite anecdote : les femmes papotent, je regarde les bateaux et nous arrivons à la limite de Morlaix et pas de voiture en vue ! perplexe où est-elle devant ou derrière nous ? les avis sont partagés. Finalement nous avions dépassé l’endroit qui était beaucoup plus proche du centre.
L’après midi balade à Roscoff sur les plages découvertes à marée basse
En arrivant au port, un rideau de pluie bouche la vue vers l’ouest. Une dernière photo et c’est le retour au gîte
Vendredi l’après midi direction Cleder pour une randonnée
Quel météo ce matin ? un coup d’œil par la fenêtre de notre chambre
Le spectacle dans le port ce matin
Cléder est située en bordure de la Manche, proche de Saint-Pol-de-Léon et entre les communes de Plouescat, Sibiril, Tréflaouénan et Saint-Vougay à 20 km de Roscoff. Ghislaine a repéré une randonnée « Les rochers fantastiques », une balade onirique sur une côte sauvage d’une exceptionnelle beauté.
Nous garons la voiture sur le parking de la chapelle Ste Anne de Kerfissien, elle sera plus facile à repérer
La maison des douaniers et les rochers de Kerfissien
Au départ, nous prenons le sentier au dessus de la plage mais les dernières tempêtes en ont décidé autrement donc nous descendons sur la plage
Le décor est planté : le sable blanc, les rochers, la Manche, le phare et l’île de Batz en arrière plan
au niveau de Roguennic, nous descendons sur la plage non sans appréhension, la falaise fait 5-6 m pas à pic mais relativement raide surtout vue d’en haut !
Roc’h Ventloc au niveau de Roguennic
Quatre perspectives sur le même rocher une partie de An Amied, sur le chemin vers le corps de garde des Amiets
Le sentier nous mène au corps de garde des Amiets
Ghislaine près du corps de garde des Amiets file, attirée par cet univers minéral
Notre guide Simone, nous fait un cours d’histoire en plein air
Le corps de garde des Amiets fut édifié en 1744 pour servir de relais aux signaux émis entre le corps de garde de Lavillo (1,3 km à l’Ouest) et de celui de Thevenn Bras (1,5 km à l’Est aujourd’hui disparu) en cas de menace de navires ennemis.
Dans le corps de garde des Amiets, perplexe je me pose des questions ! Ghislaine que tient-elle ? avec un fusil ? Que vise-t-elle ?
La semaine tire sur sa fin, je suis présent sans être visible, un peu de narcissisme ne peut pas être néfaste ! JC au corps de garde des Amiets pour les enfants et les petits enfants (clin d’œil)
Petites variations sur un animal fabuleux près de Kéradennec
Finies les formes sensuelles, toutes en rondeurs, la nature n’a pas fini de m’impressionner, de l’art brut façonné par la nature sauvage !
L’univers minéral limite la plage de Poulennou
sur le sentier côtier à Tévenn Kerbrat, le retour à la voiture
La carte de notre balade à Cléder le long de la côte de la Manche (les points rouges situent les photos)
Samedi le retour
L’arc en ciel sur la E50 à St Martin des Champs (29)
Un petit arrêt photo sur la D764 près de La Feuillée (29) dans les monts d’Arrée, une lumière exceptionnelle d’automne
La nappe de brouillard au dessus du ruisseau du Moulin du Duc sur la D769 près de Le Saint (56)
Le pique-nique à La Trinité sur Mer (56) au dessus de la plage de Kervillen sous un beau soleil et un ciel immaculé, un peu de fraîcheur mais supportable
Dernier arrêt gourmand avant la maison à Mesnil en Vallée (49) qui fait partie de la nouvelle commune de Mauges sur Loire
Sur la D751, l’église abbatiale de Montjean sur Loire (49)
Une semaine bien remplie avec une météo clémente, très venteux, de la pluie surtout la nuit donc sans conséquence sur notre séjour, du ciel gris, parfois menaçant, du ciel bleu avec quelques nuages à la traîne, dans un gîte sympathique un peu bruyant car les planchers ne sont pas isolés phonétiquement heureusement que nous avons le même rythme de vie !
Un regret : de ne pas avoir goûter les chips de crêpes.
L’album photos : Roscoff, la cité corsaire
merci pour la balade et la photo du photographe 😉
finalement il y a quand même un peu de ciel bleu en Bretagne 😛
bisous
HAAAA!!!!! les chips de crêpes !!Vite…. on retourne dare dare à Roscoffe .
Merci à notre bloger de choc, c’est toujours un plaisir de le lire.