L’auberge « Les Liards » en Auvergne, une expérience à vélo 2

Deuxième partie : le séjour à l’auberge « Les Liards »

Samedi 29/08/2020

Arrivés à 15h, accueillis par des résidents de la butte des Liards, Fanny, Daphnée et Barnabé le chien nous invitent à faire comme chez nous. Les propriétaires ne sont pas visibles donc j’explore les lieux : l’auberge est accessible. Elle surprend par sa décoration et le semblant de fouillis qui y règne

Nous pourrons nous y réfugier si le ciel menaçant se lâchait

Subjugué ! la vue est magnifique, la déco de la terrasse cadre bien avec l’environnement

Après la visite, nous nous installons sur la terrasse pour notre Ricoré bien méritée en attendant les aubergistes

alt 747m

En premier, nous rencontrons Astrid la maitresse de maison

elle nous souhaite la bienvenue et nous guide à la chambre réservée, « chambre terrasse »

Une surprise pour moi, nous n’entrons pas dans l’auberge mais dans un bâtiment annexe, la chambre est au rez de jardin

La première surprise passée, nous pénétrons dans la pièce en compagnie de Walter qui nous a rejoint

La chambre est spacieuse avec une partie couchage et son lit de fabrication locale

le coin détente prolongé par la terrasse à l’extérieur et la chaîne des puys qui ferme l’horizon

Les Liards, une ancienne ferme avec des bâtiments en ruine, d’autres en cours de restauration, des bâtiments restaurés : auberge, chambres et gîtes, plus insolite des tentes

Nous sommes coupé du monde, pas de télé elle ne nous manque pas !, pas de « 8 filles » tant pis pour les nouvelles à Cyril (?).

Le spectacle avant le dîner à 20h, le coucher de soleil

le premier soir

le deuxième soir une rencontre du 3ème type !

La pleine lune au dessus de l’auberge à 21h 30 après le dîner

et la réédition la nuit du dimanche avec l’oiseau de nuit qui va se poser sur le toit à moins que ce soit l’effet d’une « épice » de Walter !

Nous sommes trois clients, c’est la fin de saison et d’un commun accord nous dînons à la même table. Isabelle termine seule le séjour en compagnie de ses deux bergers allemands, très gentils, mignons, très bien dressés.

Dimanche 30/08/2020

Le temps est mi-figue mi-raisin.

A 8h nous nous retrouvons tous les trois pour un petit déjeuner copieux agrémenté de pains, de crêpes, de pancakes à la farine de sarrazin, des céréales, d’un jus de pastèque les deux 1ers matins, un jus de melon le 3ème, des confitures maison et un excellent beurre non industriel.

Plus tard dans la matinée, nous partons en randonnée pédestre un peu au hasard, pour une boucle improvisée

Les chemins ne sont pas balisés mais nous avons emporté une carte d’état major

le château de Liberty (18ème s.) à Condat lès Montboissier (63)

des maisons restaurées immenses, des paysages bucoliques

la faune et la flore locale

Nous voila de retour, la montée se dérobe à notre vue derrière le virage, 1 km (9% après le virage) de grimpette vers l’auberge

L’effort n’est pas le même à pied qu’à vélo pendant la montée, le regard à le temps de se poser sur le clocher de Egliseneuve des Liards

Le déjeuner sur la terrasse devant ce panorama de rêve

L’après midi la deuxième randonnée jusqu’au village

Dans la végétation, s’ouvre de temps en temps le rideau de verdure et dévoile un tableau

La famille Schtroumpf d’Egliseneuve des Liards

La butte des Liards (alt 804m) et les bâtiments de l’auberge (alt 747m)

Egliseneuve des Liards 143 habitants est une petite commune rurale dont l’activité principale est l’agriculture et l’élevage

Liard : Un liard était, jusqu’au 17ème siècle, une petite monnaie de bronze valant le quart d’un sou. Au 19ème siècle, on l’employait comme synonyme de « sou ». Plus vraisemblablement, le Liard est l’autre nom du peuplier noir. Toutefois, l’étymologie actuelle Les Liards mis au pluriel remonte au 19ème siècle. (Wikipédia)

Lundi 31/08/2020

Usson et ses orgues basaltiques, les déclencheurs du périple ! à vélo mais à vide sans les sacoches

A la sortie d’Egliseneuve des Liards, nous commençons par une descente de 6 km jusqu’à Sauxillanges, que de la descente depuis l’auberge sauf la traversée du village.

De gros nuages au ciel qui voilent l’horizon, la vue de la D709 près de Usson (63) vers le nord-ouest, quelque part au fond, il y a Clermont Ferrand et à gauche Issoire

Usson se cache derrière le puy, nous avons quitté la D996 et bifurqué sur la D709 (alt 496m)

Les vélos sont garés le long d’un mur et nous partons à pied découvrir le village

Les orgues ou les colonnes basaltiques sont une formation géologique composée de colonnes régulières. Elle résulte de la solidification et de la contraction thermique d’une coulée basaltique peu de temps après son émission

Sur le site des orgues passe le sentier de la reine Margot, nous suivons le balisage pour faire le tour de la butte et découvrir quelques perles, le paysage méditerranéen

la petite route de montagne

une restauration pleine de charmes, aux couleurs chaudes

En abordant la face nord de la butte, une vision inquiétante ! à quel moment prendrons nous les trompes d’eau ?

L’église St Maurice et son passage sous le clocher est à quelques pas, un abri sûr !

Le déluge est passé, nous sommes secs et prêts pour le retour. 12,4 km de montée et un arrêt à Sauxillanges au Carrefour Market, les courses pour demain.

Au retour nous croisons un comité d’accueil : Astrid, Fanny, Daphnée et Barnabé

Dimanche et lundi soir, Walter nous tient compagnie pendant le dîner, nous le questionnons sur son engagement en tant que coopérant au Niger où il a appris le français, au Zimbabwe, en Afrique du Sud, en Asie et sur son séjour à Moscou, en Ouzbékistan. De notre côté nous parlons des pays visités et notamment de la Russie.

Pour le dîner du lundi soir, il nous propose des plats russes qui devront nous rappeler des souvenirs

Simone, Isabelle et Jean-Claude

Trois dîners et trois voyages gustatifs ! Walter est un excellent cuisinier qui nous a régalé avec des plats aux saveurs exotiques. Au départ j’étais sceptique mais à l’arrivée ce séjour restera mémorable.

à suivre : Troisième partie : de Egliseneuve des Liards à La Genaudière

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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Une réponse à L’auberge « Les Liards » en Auvergne, une expérience à vélo 2

  1. Magali dit :

    oh vous avez trouvé le village des schtroumpfs 😀

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