Cauterets en janvier

Besoin de changer d’air après un dernier semestre 2019 calamiteux d’un point de vue psychique.

Pas de problème avec les opérations, c’est de la « mécanique », mais les soins et tous ces médicaments qui saoulent : vertige, nausée, … et la bulle qui flotte dans l’œil, le mal de mer sans bateau et sans mer pour moi, garanti !!!

Simone a réservé un gîte :

« Situé à flanc de montagne, au cœur d’un hameau jouxtant la ville de Cauterets, ce gîte se situe dans une propriété agréablement orientée sur un paysage déroulant ses imposantes courbes projetant selon la saison des palettes de couleurs et de lumières.
Le gîte se situe en étage proposant un confort intéressant et fonctionnel, en véritable logement de vacances.
Situé à seulement 1 km des télécabines accédant à la station de ski du Lys et de la station thermale, vous êtes à l’écart du tumulte du village tout en ayant tous les avantages de sa proximité pour les commerces et les animations. En extérieur, une terrasse vous permettra de profiter de l’air montagnard et le pré pentu sera l’occasion de longs moments de détente. »

Pleine de promesse cette description surtout « à l’écart du tumulte du village » ! mais pas de doute, la confiance est sans faille sur les choix de Simone.

Pas de conduite, interdite par madame ! de toute façon, j’ai de plus en plus horreur de la voiture ! Elle conduit donc, nous descendons en deux jours avec une étape le vendredi soir « Au Bon Accueil », située à Jonzac (17500) en Charente-Maritime.

« L’établissement Au Bon Accueil dispose d’un jardin et d’une terrasse » d’après le descriptif ; pas forcément indispensable à cette époque de l’année.

Simone concocte elle même le trajet sans autoroute

Démarrage à 11h 30 dans la poisse et la grisaille, le soleil pointe enfin son nez aux environs d’Airvault dans les Deux-Sèvres (79) après 1h 30 de route

Arrivés à Jonzac, nous décidons de visiter la ville, son château

les halles couvertes du Second Empire, de type « Eiffel »

ses ruelles : la rue James Sclafer

En remontant la rue James Sclafer, au n° 12, nous découvrons Spirale chaussures et les charentaises Rondinaud

L’histoire de la marque Rondinaud, entreprise créée en 1907, est intimement lié à celle de la Charentaise : établie à La Rochefoucauld, la famille Rondinaud a été la première à créer la Charentaise avec le « dessus écossais », modèle aujourd’hui universellement connu.
C’est à partir de 1950 que l’enseigne a proposé son savoir faire au monde entier.

Vendredi après midi, un accueil remarquable dans la chambre d’hôtes Au Bon Accueil

« Au Bon Accueil » à Jonzac

Pour 61 €, une très agréable et belle chambre et la mise à notre disposition de la cuisine pour le vendredi soir, Marie-Christine et Jacky Vibert sont de sortie !

Le lendemain, sur la table, un petit déjeuner tel que nous les aimons avec cerises sur le gâteau : Marie-Christine nous fait des pancakes avec du sirop d’érable ramené du Québec. Après ce petit déjeuner copieux en compagnie des propriétaires, nous prenons la route à 9h pour la suite du trajet

Remarque : Marie-Christine et Jacky ne cherchent pas à s’imposer, nous avons convenu ensemble de prendre le petit déjeuner en commun !

Pas de paysage transcendant, c’est la grande route pour passer en Gironde

Plus nous approchons des Pyrénées, plus l’horizon devient enchanteur

route de Bordeaux, 64121 Serres-Castet

La montée dans l’étroite vallée du gave de Cauterets

Le gave de Cauterets est un torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube, la route est facile bien que encaissée au fond de la gorge et très sinueuse.

Pour notre culture : un gave (du gascon gave, prononcé « gabé ») est le nom générique donné aux cours d’eau (grands ou petits), situés au Béarn (à l’est des Pyrénées-Atlantiques), en Bigorre (à l’ouest des Hautes-Pyrénées) et en Chalosse (au sud des Landes).

Petit cafouillage à Cauterets pour trouver le gîte n°65G125912, pourtant situé à l’entrée de la ville au 78 de l’avenue du Mamelon Vert

Cauterets est située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
A la fois une station thermale et une station de sports d’hiver, elle s’étale dans l’étroite vallée du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube.
L’altitude minimale, 503 m, se situe au nord, là où le gave de Cauterets quitte le territoire communal et entre sur celui de Soulom. L’altitude maximale avec 3 298 m correspond au point culminant des Pyrénées françaises, le Vignemale, marquant la frontière avec l’Espagne.

Dimanche matin le plafond est bas, les nuages envahissent le fond de la vallée

Nous descendons dans le centre et découvrons la voie verte qui nous emmène jusqu’au départ du télécabine du Lys à deux pas du centre ville et de l’office du tourisme, des boutiques pour touristes, de la supérette, du boulanger, …

Cet après midi direction Pierrefitte toujours sur la voie verte découverte ce matin

après environ 3 km, la voie verte est barrée et fermée par arrêté préfectoral, j’en profite pour une photo des lacets : la nouvelle route depuis 2013

Nous décidons de continuer n’ayant aucune explication sur les raisons de cette fermeture et 1,5 km plus loin le chemin est parti au fond de la gorge, un monticule de terre barre la piste, nous faisons demi tour au niveau de la cascade dont l’eau est drainée par les ravins de Pouey Hérèche (pic de Piquet, altitude 1963 m) et de la Laoune (pic de Viscos, altitude 2141 m)

C’est en 2005 que la plate-forme de la ligne de chemin de fer Pierrefitte-Cauterets a été transformée en voie verte par la Communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin. Elle se trouve dans le prolongement de la voie verte Lourdes-Pierrefitte, qui reprend elle aussi la plate-forme de l’ancienne ligne de Lourdes à Pierrefitte-Nestalas.

La plate-forme est recouverte d’enrobé, de façon à la rendre praticable aussi bien par les piétons que les cyclistes. Le tunnel du Cap d’Estang est éclairé. La travée métallique du viaduc de Meyabat a été remplacée.

Voie verte Pierrefitte-Soulom-Cauterets (Chemin des Voyageurs) : La voie verte longe le lit du gave en plusieurs endroits. En octobre 2012 puis en juin 2013, les eaux ont emporté des pans de talus de grande hauteur soutenant l’emprise du chemin ou causé l’effondrement de murs soutenant les terrains supérieurs. La réparation de ces dommages présente plusieurs difficultés en raison de talus de grande hauteur, pratiquement verticaux, auxquelles s’ajoute l’exigence d’une intégration soignée dans un environnement naturel ainsi que les contraintes liées aux travaux en rivière.

https://www.vallee-saintsavin.fr/nos-projets-sentiers-et-circuits-de-randonnees

Le retour au gîte par le chemin du pont de Fanlou, une belle vue sur la maison dont nous occupons la partie gauche qui a sa propre entrée

A gauche du gîte le mamelon qui n’est pas vert en cette saison qui a donné le nom à l’avenue devant la maison

le mamelon au dessus du toit, qui n’est pas vert en hiver

La découverte de Cauterets s’étale sur plusieurs balades ou retour de randonnées, quelques perles architecturales disséminées dans la ville participent aux charmes de ces promenades malgré ce temps gris.

Bien que la voie ferrée ait été démontée depuis longtemps Cauterets a conservé une gare pittoresque, construite en 1897-1898, maintenant desservie par des autocars venant de Lourdes

Au début de l’avenue du Mamelon Vert trône un curieux, singulier chalet bleu d’inspiration slave. Sa construction date de 1840, lorsque une princesse russe issue de la grande lignée des Galitzine (en russe : Голицын) se prit de passion pour le village

La première construction est une isba, une maison typique slave semblable à un chalet. Un charme fou quoique un peu étrange, surprenant dans la ville au milieu des immeubles.
La seconde est une maison à deux étages, agrémentée d’une chapelle orthodoxe et d’une tour de quatre étages. La légende raconte que Galitzine dédiait cette tour à ses amants, un par étage. Des passerelles permettaient de relier chaque étage à la villa, sans possibilité de monter ou descendre au sein de la tour. Les amants ne pouvant ainsi se croiser… Qui a dit maline la Galitzine ?

Les maisons de la famille Flurin, le long de l’avenue du Mamelon Vert, la famille a fait construire deux grandes maisons, aux styles bien divers : le Châlet des Frênes, avec ses briques et ses boiseries rouges, et Castelgayard construit en 1873 en pierre d’Angoulême et inspirée du Château de Pau.

Au cœur de la ville, voici la mairie située place Clémenceau

Le grand hôtel Continental construit entre 1880 et 1882, est une merveille architecturale. Depuis la rue, on peut admirer sa façade, inscrite aux monuments historiques depuis 1984

Avec ses balcons, ses mascarons, des têtes sculptées, toutes différentes, et ses cariatides, les statues de femmes soutenant la corniche, représentent les femmes connues de l’époque, c’est un spectacle à lui seul !

dans la rue de la Feria, vue de la façade arrière de l’hôtel Continental

L’Esplanade des Œufs et le Casino

Qui de l’Esplanade ou du Casino est arrivé en premier ? C’est le Casino qui, construit en 1864, a précédé l’Esplanade. Cet ensemble reflète à lui seul la ferveur de la Belle Époque à Cauterets, lorsque la vie mondaine battait son plein dans cet espace où il fallait voir et être vu. Sur la place, donc, cette grande bâtisse, autrefois rouge, qui accueillait les curistes joueurs et, aujourd’hui jaune, qui ouvre ses portes aux amateurs de cinéma

l’esplanade des Œufs, en arrière plan le pic du Cabaliros (2332 m) enneigé

à gauche, le pavillon nord de la galerie marchande et en face, l’ancienne gare des œufs sur la ligne des tramways PCL (Pierrefitte – Cauterets – Luz), la gare de départ vers la Raillère

Pour en savoir plus, un lien : Cauterets et curiosités

Lundi matin, balade jusqu’au belvédère d’Aoumède 1096 m à 2,7 km du gîte, 201 m de dénivelé positif

L’origine du nom Aoumède vient du nom “Aoullan” qui signifie région de pâturages pour brebis.

Nous décidons de monter par la route goudronnée qui dessert quelques habitations et qui se termine en cul de sac prolongé par un sentier, peu de chance que nous soyons dérangés par les voitures (!). La route tel un serpent se faufile entre les arbres

Quelques points de vue sur Cauterets au fur et à mesure que nous montons en altitude, vers le sud

vers le nord-est à 976 m, le quartier de Cancéru et en hauteur le chalet de la reine Hortense (le point blanc au niveau de la branche)

vers le sud en vue dégagée à 994 m

les sommets enneigés et la ferme Igau au belvédère d’Aoumède

1060 m, Cauterets et la vallée vers le Pont d’Espagne vue du belvédère

A partir du belvédère, nous prenons le sentier en direction de La Ferme Basque sans information sur la distance ni sur la durée de la randonnée

En fait, nous faisons demi tour à quelques centaines de mètre de la ferme sans la voir et sans le savoir, nous voulons être au gîte pour 11h 30

L’unique rencontre, un sportif

Une randonnée de 8 km avec des vues sur la vallée, Cauterets et les sommets alentours. Magnifique, malgré un ciel où le gris domine !

L’après midi, nous explorons la ville du côté des thermes. Nous empruntons la voie verte d’où nous apercevons sous un autre angle, la ferme Igau au belvédère d’Aoumède et le massif du pic de Cabaliros en arrière plan

près de la gare du télécabine du Lys, les télécabines qui survolent les toits de la ville, et Castelgayard, une des maisons de la famille Flurin

Plus loin, les thermes de César étirent ses corps de bâtiment jusqu’à l’église Notre Dame rue maréchal Joffre

Simone dans la rue de la Raillère, dans ces rues étroites, ce temps gris ternit l’image de la ville et la rend tristounette

Mardi matin, passage chez le boulanger, puis nous reprenons l’exploration des quartiers de Cauterets, une balade de 5,5 km.

L’après midi, départ à 12h vers le Pont d’Espagne, le sentier est verglacé et dangereux d’après l’office du tourisme ! on verra bien, quitte à faire demi-tour. Finalement le sentier est praticable jusqu’à 100 m avant le pont et la cascade du pas de l’Ours soit 13,2 km aller-retour. Tous les randonneurs rencontrés confirment que le Pont d’Espagne est inaccessible par le sentier, trop dangereux au delà du pont du Pas de l’Ours.

Départ près du chalet bleu sur le sentier au dessus du cinéma

A la Raillère, la vue sur le restaurant gastronomique « l’Abri du Benques », le gave de Lutour et la cascade du même nom, offrent un panorama sublime souligné par les teintes de la forêt

Près de l’établissement thermal des Griffons, le gave du Marcadau et le départ du sentier des cascades

un démarrage plein de promesses aventureuses et physiques

la source thermale du Mauhourat

Simone et les randonneurs sur le sentier des cascades

la cascade du Cerisey encaissée au fond d’une gorge

les premières plaques de verglas au dessus de la cascade du Cerisey

à la cascade du Pouey Bacou

le retour, nous n’allons pas jusqu’au pont du Pas de l’Ours, le sentier étroit est couvert de neige verglacée

La météo était de notre côté pour cette randonnée montagnarde accompagnés par le grondement du torrent, plus agréable que le bruit de la circulation présent en ville !

Les randonnées du mercredi :

le matin : Bourdalats et Catarrabes, quelques maisons disséminées sur le flanc de la montagne au dessus du gîte, altitude max 1055 m, altitude du gîte 899 m

Simone prise dans les lacets du chemin de Catarrabes avec une vue sur le pic de Péguère au dessus de Cauterets

Devant une ferme, le chien de garde surveille la route

l’après-midi : Cambasque, le trajet aller 4,4 km et 463 m de dénivelé. Nous démarrons la montée après le pont du gave de Cambasque à 976 m d’altitude et 300 m plus loin nous atteignons l’altitude de 1280 m avec des pentes de 27 % d’après RouteYou

Nous suivons le balisage GR 10 passons sous les télécabines, ça démarre très fort

Nous passons à proximité de la ferme Basque sans nous laisser perturber, fascinés par le torrent et la petite cascade

atteignons une barrière que nous refermerons après notre passage, passons sous le télécabine du Lys qui inlassablement monte et descend

puis la route D 312W, apparemment un paradis pour les cyclistes et en hiver même pour les randonneurs

quelques vestiges d’une période hivernale plus faste et plus fréquentée, Simone pose avec le bonhomme de neige

le téléski du Cambasque, au pied de la station du Lys

Arrivés au lieu-dit le Courbet au bout du bout pour les voitures, la station du Lys étale ses remontées de tous types, mais reste inaccessible à cause de la neige qui est inexistante sur le versant sud, les randonneurs en profitent

Le trajet retour est plus long (donc théoriquement moins sportif !) 5,9 km et moins raide en prenant le sentier de Sèques qui passe par le belvédère d’Aoumède

Le sentier démarre à 1283 m, l’altitude lorsque nous quittons la départementale à Cambasque, jusqu’à 1096 m près de la ferme Igau à l’arrivée sur le chemin goudronné

Nos chaussures sont étanches pas de problème pour franchir le gué

Jeudi matin nous partons à la recherche du sentier pour monter à l’hostellerie de la Reine Hortense, beaucoup de difficultés car le balisage est mal fait dans la montée en partant du terrain de pelote basque, appréciation très subjective de la famille Fluck

tout en haut de la photo, la ferme basque, dessous le gave de Cambasque et le sentier emprunté hier mercredi 29 janvier

la montée vers le chemin de la reine Hortense, démarre derrière le terrain

pour aboutir sur le chemin de la Reine Hortense. A la maison forestière, nous décidons d’aller vers Cauterets via Pauze Vieux

les anciens thermes de Pauze Vieux, un bâtiment dont la toiture accuse les outrages du temps !

Le retour dans la ville par le sentier tout en lacets à partir des thermes Pauze Vieux pour aboutir derrière les thermes César

« … Entre 35° et 38° : c’est la température de l’eau thermale naturellement chaude qui vous enveloppe dans nos bassins intérieurs et extérieur... » Nous dit le site des « Les Bains du Rocher » situés près des thermes

11 € pour le maillot si on l’oublie, mais je ne suis pas assez motivé pour une baignade, surtout dans une eau aussi chaude !

Une faim d’ogre au retour de balade, la fin du gigot ramené du Maine et Loire

Jeudi après midi, nous repartons pour le versant opposé par rapport au gîte, une boucle de 8,1 km dont une montée de 4,1 km vers l’hostellerie De La Reine Hortense, culminant à 1220 m, via Chemin du Pont de Fanlou, Route de Pierrefitte, le chemin de la Reine Hortense et Route de Canceru

Découverte ! nous passons tous les jours au dessus de ce que nous prenions pour le lit d’un torrent asséché, mais en réalité c’est un sentier vers le quartier du Lisey, la randonnée du plateau du Lisey et la randonnée à l’hostellerie de La Reine Hortense

Simone au pont de la Gorce, la fin du chemin de La Reine Hortense goudronné mais praticable sans véhicule 4X4

A 1218 m, la vue sur la vallée du ruisseau de Catarrabes et des lieux visités pendant la semaine : le belvédère d’Aoumède, l’habitat disséminé de Catarrabes et Bourdalats sur la partie droite de la photo

Zoom sur l’avenue du Mamelon Vert et notre gîte, voiture rouge sur le parking c’est la voiture du peuple (au centre de la photo)

L’hostellerie de La Reine Hortense ne paie pas de mine à l’extérieur ! et l’intérieur ?

l’ancien et le nouveau cohabitent sur le parking

Cancéru, un quartier de Cauterets, notre prochaine cible : je n’ai pas envie de revenir par le même chemin !

Le passage d’un gué, Simone a trouvé le passage de contournement du marécage

Très, très, très raide cette descente ! de la lumière ! enfin la sortie, un soulagement pour Simone

Profitant de la proximité du Carrefour « Montagne », nous pénétrons dans un bâtiment plus proche du réfrigérateur que d’un commerce, le personnel travaille en veste matelassée et moufle, les frigos sont recouverts de glace !

Vendredi, dernière journée de randonnée, petite balade le matin de bonne heure, 3 km pour chercher le pain avenue du général Leclerc

8h45, rue du pont neuf, peu de monde dans les rues, toujours la grisaille le matin

Un aller-retour au gîte pour déposer le pain, puis nous ressortons randonner

Sur le chemin Demontzey, un coton tige, ça traîne partout, à moins que le capitaine Marleau soit dans le coin

Une invitation à la balade, sur les traces de personnages plus ou moins illustres

Randonnée sportive l’après-midi au cœur de la magnifique vallée de Lutour, dans un cadre enchanteur jusqu’à l’auberge de La Fruitière altitude 1374 m. Elle est ouverte en hiver, l’hôtellerie (7 chambres) n’est ouverte que de mai à novembre.

Un aller-retour de 13 km avec une altitude de départ à 891 m et d’arrivée à 1370 m

Le sentier, en fait le GR 10, démarre derrière les thermes César

C’est parti pour deux heure de marche avec une bonne déclivité au démarrage

A l’aplomb de La Raillère, on bifurque à gauche dans la vallée de Lutour, du monde au point de vue, je fais néanmoins un arrêt photo

l’ancienne gare du tramway PCL (Pierrefitte – Cauterets – Luz) trône au dessus du gave de Cauterets non loin de l’établissement thermal des Griffons (voir rando du mardi)

Le grondement lointain du torrent nous accompagne pendant toute la montée.

L’ascension aventureuse de maman en direction de la Fruitière, le passage du torrent dans la coume de Prébendé ou la combe de Prébendé

Simone immortalise mon ascension vers la Fruitière après le passage de la coume de Prébendé

Simone toujours concentrée sur le sentier, nous n’avons plus vingt ans gare aux foulures


Ça tire un peu dans les jambes en arrivant en haut mais nous ne regrettons pas, le paysage est merveilleux en débouchant de la forêt sur le plateau « Arriou Tort » à l’altitude 1077 m. Le paysage s’ouvre sur les sommets enneigés

Nous longeons le Lutour, une demi-heure plus tard, nous distinguons les bâtiments de La Fuitière, les constructions se découpent en contre jour sur l’autre rive du torrent

La séance de photos achevée, nous entamons le retour par le même sentier où nous serons rattrapés par le couple de charentais avec qui nous avions échangé quelques mots à la montée.

La coume de Coume Mâle passée, nous redécouvrons le point de vue sur la Raillère déserté par la foule

Un sentier de 1 km permet l’accès au point de vue à partir du parking du restaurant gastronomique « l’Abri du Benques » d’où la foule lors de la montée.

Samedi 1er février, le plafond est très bas, il pleut, une météo idéale pour rentrer sans trop de regret. Toutes les bonnes choses ont une fin !

avenue Jean Moulin, Pierrefitte-Nestalas (65260)

Nous ne pouvions remonter vers le nord sans rendre une petite visite à Régine et André, nos amis béarnais rencontrés grâce à warmshovers, donc petite incursion dans le Béarn à Montaut (64800).

Une cinquantaine de kilomètres sous la pluie au départ et la grisaille à l’arrivée

Après un excellent déjeuner, André et Régine nous emmène pour une randonnée sur les chemins de la commune

Régine et Simone sur le chemin d’Escaraude à Montaut

André près de Bignes un lieu-dit de Montaut

Fougueux, les chevaux dans le pâturage entre les lieu-dits Mirandou et Pratt à Montaut

Un spectacle équestre des plus plaisants !

Dimanche, c’est le retour, la météo prévoit du beau temps

Coarraze et le gave de Pau

l’album photo : Cauterets en janvier

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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Une réponse à Cauterets en janvier

  1. Cyril dit :

    Le mamelon vert, la version française et plus petite des Grand Tétons des Rocheuses américaines 😀

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