De l’Anjou en Alsace

Mi-juillet, un « rideau » se lève dans mon œil gauche à partir du coin droit ! L’ophtalmologiste est en vacances jusqu’au 22 juillet ! En 10 jours, le « rideau » occulte ma vision de l’œil gauche, diagnostique : un décollement de la rétine.
Première opération le 23 juillet, je recouvre la vue mais un mois plus tard, il faut une seconde opération. Deuxième opération le 23 août.
Du 23 juillet au 16 septembre, pas d’effort, pas de vélo, … dur ! dur ! sauf les muscles ….

Le pain chez Christophe, le fromage chez Adrien, des sorties à vélo pour Simone, …

Après le 16 septembre je peux enfin randonnée mais pas de vélo !

Nous en profitons, je remets les muscles en route, durs ces 3 premiers jours de marche ! les muscles des jambes sont crispés et douloureux.

C’est raté pour le périple à vélo cette année, dommage !

Pour nous changer les idées, nous décidons d’aller en Alsace quelques jours du 25 au 30 septembre. Comme la conductrice n’a pas envie de faire de trop longues distances, nous ferons le trajet en 2 jours en touriste.

Le premier jour, déjeuner à Saint Fargeau au « Au rendez-vous du pêcheur »

Le restaurant est plein, heureusement que Simone avait réservé !

Le début de l’après midi est consacré à la visite du château de Saint Fargeau, Guédelon étant fermé le mercredi !

L’histoire du Château de Saint-Fargeau s’étend sur 10 siècles. En 980, Héribert Evêque d’Auxerre et demi-frère d’Hugues Capet élève un rendez-vous de chasse fortifié. Du Xe au XVe siècle, le château a pour propriétaires des familles illustres : les seigneurs de Toucy, de Bar, et le célèbre argentier de Charles VII, Jacques Cœur. A partir de 1453, Antoine de Chabannes fait construire sur les bases de l’ancienne forteresse le château actuel, avec sa forme pentagonale, flanqué de six grosses tours. En 1652, Anne-Marie Louise d’Orléans, la Grande Mademoiselle cousine germaine de Louis XIV, condamnée à cinq ans d’exil à la suite des événements de la Fronde s’installe à Saint-Fargeau. Elle fait intervenir l’architecte Le Vau sur les façades intérieures du château. Il laisse un des plus beaux exemples de classicisme français. La famille Lepeletier acquiert le château en 1713. Louis Michel Lepeletier, conventionnel célèbre, vota la mort de Louis XVI et mourut assassiné.

Le Château de Saint Fargeau est le « personnage » central du roman de Jean d’Ormesson « Au plaisir de Dieu ».

Depuis 1979, le Château de Saint-Fargeau est la propriété de Michel Guyot.

L’entrée du Château (11 €) comprend :

– Visite guidée des appartements meublés et privés (30 min)

– Visite libre de l’aile Montpensier, la chapelle, la salle des gardes, le grenier aux jouets, les charpentes (tour complet), les locomotives à vapeur, les écuries et le parc à l’anglaise de 120 hectares (1h30)

La reconstitution de la chambre de la Grande Mademoiselle

A l’étage, la chambre de la bonne

La lingerie attenante aux chambres du personnels

la machine à repasser

Dans la cuisine

Dans le grenier aux jouets, je découvre mon premier train électrique des années 50

Petite déception cette visite du château, mais cela reste subjectif, trop de poussière, les appartements privés semblent inhabités.

La suite du trajet jusqu’à Saint Père près de Vézelay

Nous reprenons la route sous un ciel très chargé mais sans une goutte de pluie, l’arrêt « Ricoré » au pied du moulin Blot à Bouhy dans la Nièvre

avec panorama superbe

Nous reprenons la route vers Saint Père situé au pied de la colline de Vézelay où nous dormirons. « à la Renommée » s’appelle notre petit hôtels : à recommander

Deux jours en Alsace, une balade sur la piste cyclable de la cité à Ruelisheim, à Mulhouse en transport en commun puis visite chez Magali et sa famille.

Samedi après midi direction Muhlbach sur Munster Chez Liliane et Romain, cela fait au moins trois ans que nous nous sommes vus

Dimanche matin, c’est le retour en 2 étapes car nous passons par le Jura pour prendre du fromage : comté, morbier et tomme

dans la fromagerie bio du Val de Loue à Grange de Vaivre

puis direction l’auberge du Comtois au Pont d’Héry pour le déjeuner, très moyen ! et notre hébergement pour la nuit.

En attendant l’ouverture de l’accueil (à 17h 30) nous partons visiter la région, la forêt de la Joux à Supt et le sapin président

La forêt de la Joux est l’une des plus belles sapinières de France, qui conserve aussi des feuillus épars. Cette forêt de 2 652 ha est parcourue de sentiers qui mènent au pied des plus beaux spécimens de résineux. Certains atteignent des dimensions exceptionnelles : près de 50 m de hauteur pour un diamètre de 1,20 m à 1,30 m. Sa vedette, désigné « président » en 1964, a plus de deux siècles. Depuis le 17e s., les sapins de cette forêt sont utilisés pour la fabrication des mâts de bateaux.

Simone immortalise ma rencontre avec le sapin président dans la forêt de la Joux

D’un coté la forêt, de l’autre le belvédère de la Roche et la vue sur Villers-Sous-Chalamont

Se fiant à notre instinct sur cette route forestière, nous sortons de ce labyrinthe vert et poursuivons vers le pont du Diable. Un pont du 19ème siècle, en pierre à trois arches qui culmine à 70 mètres au-dessus du ruisseau de Château-Renaud

Villers Sous Chalamont, un village d’artiste

17h 30 retour à l’auberge du Comtois, l’accueil n’est pas ouvert ! nous frappons à toutes les ouvertures mais pas de réponse, enfin vers 18h apparaît une dame qui nous conduit à notre chambre, sans un mot pour s’excuser du retard.

Lundi matin retour à la maison

Le démarrage se fait sous la pluie

mais rapidement le ciel s’éclaircit

l’album photos : De l’Anjou en Alsace

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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