Si vous avez raté le début cliquez sur le lien suivant : Périple 2018 : France, Belgique, Pays Bas, Allemagne et retour (France aller)
Nous quittons l’Allemagne le long de la Moselle jusqu’à Toul sur la Véloroute Charles le Téméraire puis rejoignons la Loire à Saint Père sur Loire
Jeudi 13 septembre 2018, Thionville (57, Moselle)
Le trajet Trèves à Thionville sur Routeyou d’un simple clic.
40 ans de boulot sans réveil-matin, 9 ans de cyclotourisme sans montre et toujours un départ routinier aux alentours de 8h.
Un ciel gris uniforme, un peu tristounet pour notre retour en France, à Löllberg à la sortie de Trèves
Un obstacle à franchir la Sarre, à la confluence avec la Moselle, près du village de Konz en Rhénanie Palatinat
Dans le coude de la rivière, le village de Oberbillig sur la même rive que la piste cyclable
Le relief commence à s’atténuer, la vallée tranquillement mais sûrement s’élargit. A la sortie du village, la Moselle servira de frontière entre l’Allemagne et le Luxembourg. Simone sur le pont entre Wincheringen et Wormeldange au Luxembourg
Les cyclistes se font de plus en plus rares, je ne les rate pas au passage du pont qui relie les deux pays.
11h, un peu tôt pour le déjeuner, mais peu d’aire de pique-nique. Nous squattons le premier banc avec une table de pique nique rencontré
Heureusement qu’il est couvert car nous aurons quelques gouttes pendant le repas !
A la sortie de Besch, le Mosel Radweg se transforme en allée de château sur plusieurs kilomètres
Excellent les jours de fortes chaleurs et pas mal par se temps humide.
Nous arrivons au pays des trois frontières, le Luxembourg avec la ville de Schengen, l’Allemagne avec la ville de Perl et la France avec le village de Apach qui fait partie du pays de Sierck.
Isolé en pleine campagne à l’intersection de 2 routes, l’armoire aux livres près de la frontière avec l’Allemagne (~10 mètres) et le Luxembourg (~300 m)
Au même endroit Simone se rassure sur la distance qui nous reste à parcourir !
et pour les « compostéliens », un point information
Nous arrivons à Sierck les Bains. La commune est dominée par le château des ducs de Lorraine posté sur le promontoire à la confluence de la vallée de la Moselle et de la petite vallée de Montenach
Le nom de Sierck viendrait des mots latins « circum » et « circulus » correspond à la situation géographique de la localité bâtie sur la partie convexe d’un méandre de la Moselle. Cette position, face à la colline du Stromberg, aux portes du Luxembourg et de l’Allemagne, justifie la présence d’un château fort qui semble avoir précédé la ville. On situe leur construction au 10ème ou 11ème siècle.
On ne connait pas la date exacte de construction du château La seule certitude est que ce château existait déjà au 11ème siècle, comme le montre un acte du Duc de Lorraine Gérard d’Alsace (1048-1070) fait au château de Sierck et daté de 1067, ainsi que des pièces de monnaies frappées à Sierck sous le règne de ce même duc.
Pour en savoir plus cliquez.
A Malling (57), un banc près d’une sculpture « cocorico », il n’en faut pas plus pour nous tenter, la pause café s’impose d’autant plus que nous sommes devant un restaurant
Des amateurs de la petite reine, les habitants de la commune et pourtant nous n’avons vu aucun cycliste ! La Véloroute Charles le Téméraire passe sur la rive gauche de la Moselle à la sortie de Malling.
Au loin, de magnifiques panaches de fumées qui se rapprochent, nous les dépassons, c’est la centrale nucléaire de Cattenom
Et toujours dans la grisaille, nous approchons du terme de l’étape du jour
Thionville, après l’installation sur le camping municipal, nous partons redécouvrir la ville. Nous y avons vécu de 1975 à 1980, c’est vieux, c’était au siècle dernier !!!
l’hôtel de ville et en arrière plan le Beffroi
le beffroi vu de la place Grommerch
les américains ont débarqué en ville, pas le marchand de hamburgers mais le Subway
placé sous la bénédiction d’un moinillon bon vivant amateur de bière
Nous poussons notre balade jusqu’à la chaussée d’Asie, l’immeuble où nous habitions est toujours debout et bien entretenu, la végétation a poussé
C’était au 5ème étage (sur 8), la 2ème paire de fenêtres à partir de la gauche, cachée par l’arbre
l’entrée des garages, la piste d’apprentissage du vélo pour Magali
c’est vieux tout çà !!! 26, 24 et 2 ans lorsque nous avons déménagé de Florange à Thionville.
Distance parcourue : 80,2 km – temps de pédalage : 4h 53 – moyenne : 16,4 km/h – altitudes mini : 122 m, maxi : 172 m – montée totale : 206 m – descente totale : 201 m – pente max : 8% – θ : 21,3° à 20h 30
Distance cumulée : 1957,5 km – temps de pédalage cumulé : 133h 59
Vendredi 14 septembre 2018, Liverdun (54, Meurthe et Moselle)
8h 10, la réceptionniste de la fenêtre de sa maison, nous fait un petit coucou de la main, une personne charmante et très accueillante. Nous descendons sur la véloroute les mains sur les freins pour éviter le plongeon dans la Moselle.
A la sortie de Thionville, nous découvrons au loin les vestiges de la sidérurgie d’Uckange, le haut fourneau, le seul qui subsiste
Nous passons Metz sans nous arrêter, la visite de la ville sera pour une autrefois. A l’heure du déjeuner, l’aire de pique-nique à Jouy aux Arches nous accueille, il n’y a pas foule, quelques promeneurs. Un peu froid ces bancs en pierre !
A Pont à Mousson, l’abbaye des Prémontrés se mire dans la Moselle sur fond de grisaille
Simone près de Autreville sur Moselle pendant la pause café au bord de l’étang
L’arrivée à Liverdun en venant de Pompey est très sportive, 5 marches plus ou moins longues avec des pentes comprises entre 7 et 8 %. Le camping est niché à l’autre bout du village au bord de la Moselle, il est 16h.
Après le rituel quotidien, nous partons en balade visiter Liverdun. En sortant du camping, près du stade, le château Corbin et la cité vus de l’ouest depuis la rive de la Moselle
A partir du stade nous empruntons un sentier, il grimpe jusqu’à la ligne de chemin de fer. Un passage souterrain permet d’accéder à la gare et au village.
Le village médiéval surplombe les boucles de la Moselle
En face de la gare, un magasin qui ne passe pas inaperçu d’autant plus que la personne qui nous a renseigné sur le chemin du camping, nous a vanté les fameuses Madeleines de Liverdun
Nous ressortons avec des madeleines natures, des madeleines mirabelles (eau de vie) que je recommande vivement et des madeleines chocolats.
Liverdun est connue pour ses « Véritables madeleines de Liverdun » produites dans le village depuis 1870. La recette de ces fameuses pâtisseries a subi plusieurs modifications mais a toujours été gardée secrète.
On attribue généralement la toute première madeleine à une jeune pâtissière de Commercy, Madeleine Paulmier, qui inventa en 1755 la recette pour Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine et beau-père de Louis XV. Selon d’autres sources incertaines, ce biscuit en forme de coquille Saint-Jacques aurait été créé en hommage aux pèlerins de Compostelle.
Mais c’est à Marcel Proust, grâce à son œuvre « A la recherche du temps perdu », que l’on doit sans doute la renommée internationale de la madeleine : véritable symbole, la madeleine joue en effet le rôle de catalyseur des souvenirs d’enfance du narrateur.
Et quant aux véritables Madeleines de Liverdun, leur histoire commence à la fin du 19ème siècle lorsque le boulanger Joseph Rouvenacht, aidé de son mitron Marcel Chenel, propose ces petits gâteaux aux nombreux Nancéiens venus profiter des bords de la Moselle, à Liverdun.
Après cet intermède, nous grimpons dans le village médiéval sous l’œil des gardiens de la conscience de Milutin Mratinkovic
Un artiste né à Belgrade le 14 Mars 1950, installé à Saint Mihiel dans la Meuse
La maison d’un tailleur de pierre ? le buste de « Napoléon » ?
Au sommet de la butte près de l’église et du château Corbin, la voiture d’un climato-sceptique ! adepte de Trump !
Dans le parc du château Corbin
Construit au 19ème siècle entre deux tours des remparts, il présente une façade de type renaissance, et le parc offre une vue remarquable sur une boucle de la Moselle.
De l’autre coté de la Moselle, en face du camping, le château de la Flye date du début du 20ème siècle
Malgré la distance, Simone tient la grande forme, heureusement que les grimpettes étaient concentrées sur les 3 derniers kilomètres.
Distance parcourue : 96,9 km – temps de pédalage : 6h 03 – moyenne : 16 km/h – altitudes mini : 147 m, maxi : 352 m – montée totale : 282 m – descente totale : 243 m – pente max : 12% – θ : 22,3° à 18h 20
Distance cumulée : 2054,4 km – temps de pédalage cumulé : 140h 02
Samedi 15 septembre 2018, Domrémy la Pucelle (88, Vosges)
Le trajet sur Routeyou d’un simple clic.
De la brume ce matin à 8h 15 au bord de la Moselle devant le camping. Quelques kilomètres plus loin, le soleil nous accompagne sur une belle piste toute neuve, de la moquette !
Un locotracteur de halage sur la berge de la Moselle à Villey Saint Étienne
La fabrication des locotracteurs électriques a commencé en 1905, ils ont été utilisés jusqu’en 1950. Les premiers modèles d’avant 1930 sont restés dans le Nord pour des raisons de gabarit, la deuxième génération plus compacte, des années 1930 à profité surtout au réseau de l’Est. Dans les années 1950 une troisième génération aurait permis d’améliorer le service si la fin n’avait pas été si proche. La vitesse de marche en charge des tracteurs, d’environ 3 km/h pour les modèles de première génération avec un convoi de deux bateaux à été portée à 6 km/h sur les modèles de troisième génération, plus puissants.
« Le halage électrique par tracteurs sur rails est maintenant entré complètement dans la pratique. II fonctionne en France depuis 1904 entre Béthune et le bassin rond, longueur sur laquelle continuent à fonctionner à titre exceptionnel les tractenrs Galliot. Cette exploitation de 85 kilomètres n’est que le développement de l’essai organisé par M. Galliot; il est donc juste de considérer celui-ci comme le créateur du halage électrique en France. » pour en savoir plus la traction électrique sur les chemins de halage
A 10h nous sommes à Toul, c’est ici que nous quittons la Moselle qui continue vers les Vosges et le col de Bussang, sa source se situe à une altitude de 715 m et Toul est à une altitude moyenne de 300 m.
Nous devons nous ravitailler, il faut trouver les commerces ! nous passons à l’office du tourisme pour récupérer un plan de la ville. Il est situé à proximité de la collégiale St Gengoult
La collégiale est un condensé de l’art gothique, de ses débuts jusqu’à l’arrivée de la Renaissance. La façade est de style gothique flamboyant (fin 14ème siècle)
Pour notre culture : une collégiale est une église qui a été confiée à un collège de clercs ou chapitre collégial, c’est-à-dire à un groupe de chanoines formé ailleurs qu’au siège épiscopal. Ils sont tenus d’y chanter ou réciter l’office divin.
Le chœur est édifié au 13ème siècle, les vitraux sont également de cette époque
Le transept est édifié au 14ème siècle ainsi que la moitié de la nef. Le reste de la nef est de style gothique flamboyant (fin 14ème siècle)
Peu d’aires de pique-nique le long de notre route, nous empruntons de petites départementales et à 11h 30, nous trouvons notre bonheur à Domgermain (Meurthe et Moselle)
27 jours à avaler des salades industrielles (carottes, chou, céleri, pommes de terre, taboulé, pleines de E quelques choses, d’un mélange sel-sucre) saturent son homme. Parfois le repas est amélioré lorsque nous passons chez le traiteur, ce qui est le cas, au déjeuner toujours des salades mais cette fois-ci accompagnés d’un poulet rôti
au dessert du raisin et des madeleines de Liverdun.
Plein d’énergie, nous grimpons allègrement les côtes entre Mont le Vignoble et Blénod lès Toul
Un village lorrain, Bulligny aux maisons typiques
A la sortie de Vannes la Châtel, nous passons de la Meurthe et Moselle (54) en Meuse (55)
Quelle chaleur ! nous nous ravitaillons en eau dans le cimetière de Sauvigny, certaines tombes ne sont pas très jeunes
Le camping municipal de Domrémy la Pucelle, sis à l’est du village est désert pas âme qui vive, nous serons tranquille cette nuit !
Deux mirabelliers pleins à craquer, je me régale ! Simone remplit le récipient qui nous sert pour les fruits et légumes fragiles, des provisions pour plus tard.
Après le dîner, pendant que Simone fait la causette à la dame de la réception, je m’en vais explorer le village.
Jeanne d’Arc sur le chemin vers la basilique du Bois Chenu, m’indique le croisant de lune. Serait-ce un signe ?
Surplombant la Meuse et le village de Domremy, édifiée sur le coteau, à proximité immédiate du lieu où Jeanne aurait entendu ses voix, la basilique du Bois Chenu est le monument national de la reconnaissance française à Jeanne d’Arc
La basilique du Bois Chenu, du Bois Chênu ou encore Sainte Jeanne d’Arc de Domrémy la Pucelle
L’édification du monument fut confiée à l’architecte Paul Sédille (1836-1900). La première pierre fut posée le 3 novembre 1881.
« Jeanne et ses voix » du sculpteur André-Joseph Allar (1845-1926), date de 1894
Isabelle Rommée, la mère de Jeanne d’Arc
Son nom de jeune fille est Isabelle de Vouthon. Les parents de Jeanne, des statues de fonte datant de 1911 et représentant Jacques d’Arc et Isabelle Romée.
Sous le porche, le « ciel »
Il est 19h 40 lorsque j’y arrive, la basilique est fermée. La nuit commence à tomber sur le chemin de retour au camping
Je suis sous bonne protection !
Distance parcourue : 67,1 km – temps de pédalage : 4h 30 – moyenne : 14,4 km/h – altitudes mini : 189 m, maxi : 421 m – montée totale : 729 m – descente totale : 565 m – pente max : 7% – θ : 23,9° à 18h 30
Distance cumulée : 2121,5 km – temps de pédalage cumulé : 144h 32
Dimanche 16 septembre 2018, Montigny le Roi (52, Haute Marne)
Le profil de l’étape du jour : la montée au camping du Château, à Montigny le Roi sur la commune de Val de Meuse, promet d’être sportive
La carte interactive du trajet : Routeyou
Un réveil très frais ce matin à 7h, 5,6° lorsque nous émergeons de la tente. Pour nous réchauffer, nous nous activons énergiquement dans le brouillard avant le départ à 8h 20.
De la D164, nous observons la basilique du Bois-Chenu émergeant progressivement de la brume
L’éolienne près de Domrémy la Pucelle
Au pied de la basilique du Bois-Chenu le pâturage et le troupeau de vaches
A St Thiébault (52, Haute-Marne), Simone est au dessert, elle mord à pleines dents dans l’éclair au café
A Liffol le Grand (88, Vosges), le tapissier décorateur Sébastien Bourgeois devant son enseigne « L’art Déco Du Vingtième » a qui nous avons demandé notre chemin et qui nous a offert un café
La campagne à Breuvannes en Bassigny (52, Haute Marne)
Le village se situe sur la façade est de la Haute Marne à 3 km de la limite des Vosges.
Nous arrivons à Montigny-le-Roi, ancienne commune française de la Haute Marne, aujourd’hui intégrée à Val de Meuse. 15h 30 la réception du camping municipal du Château est encore fermée. Nous nous installons pour la pause café
Un super emplacement sur une petite terrasse avec un panorama 5 étoiles à l’écart de la foule
Les pommes ramassées au bord des routes et les mirabelles de Domrémy la Pucelle donnent une excellente compote pour le dessert
Nous sommes prêt pour le tour de ville. Rien de transcendant !
1033 m de dénivelé ascensionnel, la montagne ! surtout que les pentes avoisinaient par moment les 7%. Il a fait très chaud.
Distance parcourue : 66,1 km – temps de pédalage : 4h 43 – moyenne : 14 km/h – altitudes mini : 268 m, maxi : 425 m – montée totale : 1033 m – descente totale : 857 m – pente max : 7% – θ : 25,3° à 15h 45
Distance cumulée : 2187,6 km – temps de pédalage cumulé : 149h 15
Lundi 17 septembre 2018, Is sur Tille (21, Côte-d’Or)
Encore une étape accidentée, des montées, des descentes et peu de plats, le trajet de Montigny le Roi à Is sur Tille sur RouteYou d’un simple clic.
Le jour commence à pointer et je profite du point de vue que nous avons de la tente
De la D52, nous apercevons, perchée sur son promontoire, la ville de Langres
Chaque fois que nous sortons de Langres, en direction de l’Alsace, nous apercevons un lac. Aujourd’hui nous longeons une rive du lac de la Liez et passons en aval du barrage
Sur la D284 à Châtenay Mâcheron, nous croisons notre itinéraire en voiture lorsque nous allons en Alsace, pour une fois nous passons sous le pont
Quelques hésitations sur notre route à prendre, la carte n’est pas assez précise et personne pour demander le chemin. Nous décidons de prendre le chemin de halage qui s’avère être un cul de sac. Après un aller retour de 3 km nous nous retrouvons au point de départ. Simone sature trop de montées (jusqu’à 10 % à Vaux s/s Aubigny), de descentes et peu de répit. Un ouvrier sur un chantier routier à proximité nous renseigne, « il faut suivre la voie de chemin de fer ». Une centaine de mètre sur un chemin non asphalté et tout devient facile !
La poussette à Prauthoy, encore une belle montée du 7%
Après 6h de pédalage nous trouvons une boulangerie bio à Is sur Tille (21, Côte-d’Or). Elle est ouverte 3 jours par semaine, c’est notre jour de chance ! Elle est tenue par la fille du boulanger, je retrouve le pain de Christophe (notre boulanger) du pain raisins noisettes, du pain aux graines et une excellente brioche
Partis à 8h 20, nous arrivons au Domaine de l’île à 15h 30, un Airbnb (pour 29€) à Is sur Tille au bord de l’Ignon. John nous accueille
Notre hôte célibataire est très sympathique mais le « bordel » à tous les étages : pas un centimètre carré de libre sur la table de cuisine, des cartons partout dans la cuisine, le corridor, l’escalier pour monter à l’étage. Un étendoir à linge trône dans le hall d’entrée mais notre chambre est impeccable. Ouf ! Après les explications pour le petit déjeuner du lendemain, John part pour Dijon retrouver son amie.
Un peu lugubre cette ville, le gris domine, les façades défraîchies, la grisaille de la fin de journée et le peu de vie donnent le cafard
La mairie et l’églises apportent une touche de couleur
le chœur de l’église, l’éclairage crée une ambiance mystique et un côté mystérieux
Is-sur-Tille d’une altitude moyenne de 280 mètres, s’étend sur 2252 hectares à la jonction des vallées de l’Ignon et de la Tille, affluent de la Saône. La ville est agrémentée par plusieurs bras de rivière que franchissent cinq ponts et de nombreuses passerelles.
Distance parcourue : 88,2 km – temps de pédalage : 6h 12 – moyenne : 14,2 km/h – altitudes mini : 271 m, maxi : 466 m – montée totale : 791 m – descente totale : 930 m – pente max : 10% – θ : 22,9° à 20h 17
Distance cumulée : 2275,8 km – temps de pédalage cumulé : 155h 27
Mardi 18 septembre 2018, Montbard (21, Côte-d’Or)
Les machines à café et à thé sont inutilisables, nous n’avons pas le mode d’emploi donc nous nous rabattons sur notre Ricoré.
7h 45, un départ matinal, pas de tente à plier, le soleil est au rendez-vous !
Le trajet de Is sur Tille à Montbard sur Routeyou d’un simple clic.
Sur la D901 entre Frénois et Lamargelle, Simone pédale allègrement dans le paysage vallonné de la Côte d’Or
Simone n’aurait-elle pas confiance dans le conducteur du convoi exceptionnel ? pas besoin de s’arrêter !
Le moulin à eau sur l’Ignon à l’entrée de Lamargelle
L’école et l’église en face du boucher traiteur
L’église construite entre 1805 et 1810, est de style Empire avec son clocher en forme de « calotte ».
Un pêcher au bord de la route à Pellerey, impossible de passer sans en cueillir et les goûter
Sur la D971, Simone connait le chemin vers les sources de la Seine, elle a sorti le clignotant
Des tables de pique-nique et un cadre pittoresque, tout ce qu’il faut pour déjeuner sereinement avec appétit
et déguster de la bière bio
Les sources officielles (au nombre de 7) de la Seine sont situées sur le territoire de la commune de Source-Seine, en Côte d’Or, sur le plateau de Langres, à une altitude de 446 mètres. Les sources de la Seine sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l’année suivante pour abriter la source principale et la statue d’une nymphe symbolisant le fleuve sculptée par François Jouffroy (1806-1882), un artiste bourguignon
Cependant, la capitale s’en est désintéressée et la parcelle est revenue à la région Bourgogne qui souhaite valoriser le site. Celui-ci abrite également les vestiges d’un temple gallo-romain (actuellement enfouis).
La déesse Sequana sculptée durant l’été 2014 par Eric de Laclos
Après ce petit écart, nous continuons vers la D19, entre La Villeneuve les Convers et Lucenay le Duc, un des nombreux raidillons
sur la D19, les montagnes russes
toujours sur la D19 un cadre sylvestre à Fresnes
Le donjon du château de Montbard domine la ville, nous arrivons au terme de la balade du jour
Le camping est fléché, facile à trouver. 15h 30, la personne à la réception distante au départ s’avère très cordiale
Après l’installation dans un coin reculé mais néanmoins proche des sanitaires et d’une table de pique-nique, nous partons à la découverte de la ville une glace industrielle à la main.
Un pignon couvert de portraits à l’intersection de la D980 et de la rue Anatole Hugot attirent l’attention même s’ils sont d’un format inférieur à ceux de JR
Simone au pied du rempart, sous le parc Buffon
Ce qui subsiste du château fort du 14ème siècle a été transformé au 18ème siècle par Buffon en un parc de 3 hectares, le « parc Buffon ». La statue de Daubenton dans le parc près de l’église St Urse
Louis Jean-Marie D’Aubenton, dit Daubenton, né le 29 mai 1716 à Montbard et mort le 31 décembre 1799 à Paris, est un naturaliste et médecin français, premier directeur du Muséum national d’histoire naturelle.
Au retour vers le camping, un petit coucou à Ghislaine
Quelques belles pentes au cours de cette étape ! des paysages que nous adorons : vallonné avec de la forêt, des prés, des champs, de charmants petits villages aux maisons authentiques pas toujours très entretenues, … la descente et la remontée des sources de la Seine.
Distance parcourue : 75,4 km – temps de pédalage : 5h 13 – moyenne : 14,5 km/h – altitudes mini : 206 m, maxi : 507 m – montée totale : 620 m – descente totale : 698 m – pente max : 12% – θ : 33° à 16h 22
Distance cumulée : 2351,2 km – temps de pédalage cumulé : 160h 40
Mercredi 19 septembre 2018, Vermenton (89, Yonne)
Le trajet de Montbard à Vermenton sur Routeyou d’un simple clic.
Quincy le Vicomte (21, Côte-d’Or) vue de Quincerot (21, Côte-d’Or)
Le village de Quincerot est tout en pente, le haut de la commune d’où nous venons est à 380 m et le bas de la commune au niveau de l’Armançon à 202 m.
Simone sur la D103 entre Quincerot et Bierry les Belles Fontaines, doit se préparer à la prochaine montée tout en se méfiant des chevreuils
Nous venons de tourner vers Bierry les Belles Fontaines lorsque trois convois exceptionnels chargés de pales d’éolienne passent, bloquant la circulation sur la D957
Nous passons de la Côte d’Or (21) à l’Yonne (89).
Peu d’aire de pique-nique sur notre route donc nous sautons sur le banc défraîchi à l’entrée d’Annoux au bord du réservoir
Annoux se mérite, le village situé au sommet d’un plateau est entourée de champs et il fait très chaud.
Simone passe au dessus du Serein sur la D312 entre Annoux et Massangis
Nous traversons un paysage où alternent les champs et la forêt. Une brèche dans la forêt à la sortie de Massangis et nous découvrons la carrière de « pierre de Bourgogne », impressionnantes les falaises aux découpes géométrique de plusieurs mètres de haut
La commune de Massangis possède d’importantes carrières de pierre calcaire dite « pierre de Bourgogne ». Il s’agit de calcaire oolithique du jurassique moyen. Ces carrières ont notamment servi à extraire les pierres des piliers de soutènement de la tour Eiffel. Ainsi que de nombreux autres monuments de la capitale (musée d’Orsay) et à travers le monde.
Sur la D11 entre le lieu-dit Vau de Suchy et Joux la Ville, nous roulons dans un paysage brûlé par la sécheresse
Simone après Joux la Ville, face à un « trou » qui nous entraîne tout droit vers notre but le camping municipal de Vermenton
Il est situé au bord de la Cure dans une zone calme et arborée
14h 15, le temps de s’installer et de se rafraîchir et nous voila partis pour la découverte de la ville en passant par la halte nautique et l’embranchement du canal d’Accolay
Une écluse lie le canal d’Accolay à la Cure, il relie la commune de Vermenton à l’Yonne et au canal du Nivernais à 4 km
De la rue du Flottage, la vue sur le clocher et la tour de l’horloge de l’église Notre-Dame
Le lavoir restauré
La nef et le chœur de l’église Notre-Dame
La nef et le portail datent du 12ème et 13ème siècle, le chœur est du 14ème siècle. Le portail ressemble à celui de Vézelay et de St-Lazare d’Avallon,
la tour du Méridien
C’est ici que se tenaient les différentes audiences de justice et les assemblées de la commune. Au niveau inférieur de l’édifice était établie la prison.
Le document le plus ancien sur Vermenton remonte à l’an 901 lors de la restitution de Vermenton à l’évêque d’Auxerre.
Distance parcourue : 56,5 km – temps de pédalage : 4h 14 – moyenne : 13,3 km/h – altitudes mini : 112 m, maxi : 370 m – montée totale : 676 m – descente totale : 778 m – pente max : 13% – θ : 29,1° à 16h
Distance cumulée : 2407 km – temps de pédalage cumulé : 164h 54
Jeudi 20 septembre 2018, St Fargeau (89, Yonne)
32ème jour du périple, une journée à pédaler dans le département de l’Yonne (89), et clore cette journée au camping municipal La Calanque au lac du Bourdon à environ 6 km de St Fargeau.
Le trajet de Vermenton au lac du Bourdon (St Fargeau) sur Routeyou d’un simple clic.
L’automne approche, à notre réveil 6h 30, la clarté se fait désirée, bientôt il faudra la lampe frontale ! Ce matin la tente est sèche, une bonne chose !
Départ 8h et à 8h 14 nous arrivons à l’entrée de Accolay dont une activité importante est la fabrication de poteries d’art moderne symbolisée par le coq géant à l’entrée
C’est jour de marché à Courson les Carrières, les morceaux de poulets fermiers sont entrain de mijoter dans les poêles et dégagent un fumet des plus agréables
Dans le fourgon, deux jeunes gars éleveur et traiteur, sur l’étal un jambon à l’os à l’aspect tellement appétissant que nous ne pouvons résister. Nous l’entamons sur le champ, un délice, 100% à notre goût. Deuxième déjeuner aux poulets, ce midi, j’en salive déjà ! Le taboulé est appétissant, nous le goûterons au déjeuner.
Sur la place du marché à Courson les Carrières, les cabinets d’aisance
Du français et nettement plus classieux que WC.
Du street art ? la nature domestiquée par l’homme se transforme en oeuvre d’art moderne
A partir de Fontenay s/s Fouronnes, nous empruntons mon trajet de 2000 pour aller en Alsace, jusqu’au lac du Bourdon et St Fargeau. Le blog n’existait pas encore ! Nous déjeunons sur la même aire que moi il y 18 ans, déjà 18 ans !!!
La nature dans toute sa splendeur vue sur la D9 entre Lain et Le Deffand
Arrivées à 14h, nous avons tout le loisir pour une randonnée le long du lac, les pédalos attendent le week end pour être pris d’assaut. Nous ne sommes pas seul au monde, des canoéistes
Quelques montées avec des pentes maximales entre 6 et 7 % et à St Sauveur entre 7 et 8 %.
Distance parcourue : 57,7 km – temps de pédalage : 4h 29 – moyenne : 12,9 km/h – altitudes mini : 109 m, maxi : 363 m – montée totale : 334 m – descente totale : 462 m – pente max : 7% – θ : 27° à 15h 20
Distance cumulée : 2465,4 km – temps de pédalage cumulé : 169h 23
Vendredi 21 septembre 2018, St Père sur Loire (45, Loiret)
Le trajet du lac du Bourdon à St Père sur Loire sur Routeyou d’un simple clic.
8h 30 sous un ciel chargé, nous prenons la direction de St Fargeau. La fin du périple approche, nous dormirons sur les bords de la Loire ce soir.
A St Fargeau, le premier arrêt à la boulangerie, une belle façade et du bon pain mais non bio
Le deuxième arrêt au marché, je reste près de nos vélos sous la tour de l’Horloge
Le voyage à vélo en Alsace en juillet 2012 m’a conduit à St Fargeau, voir l’album 2012 Anjou – Alsace à vélo.
Définitivement, la carte Michelin est trop vieille et imprécise pour couper dans les terres, nous rencontrons de grosses difficultés pour retrouver notre chemin dans la forêt domaniale de Thou.
C’est le déluge, nous nous abritons sous le préau de l’ancienne école de Dammarie en Puisaye pour le déjeuner
A partir de Dammarie nous suivons la direction Briare, avant de franchir le pont canal, nous faisons un petit arrêt chez l’artisan chocolatier Hervé Roussel pour déguster un chocolat chaud intense (voir périple 2017, de Wittenheim à La Genaudière)
Après le passage du pont canal, nous suivons le balisage Loire à Vélo qui devient un sentier forestier sur une certaine distance près de St Brisson sur Loire
Nous passons devant le camping de Gien, à la fin de la voie asphaltée, un raidillon pavé, un passage critique lorsqu’on est chargé ! Attention !!! suivi de 2,3 km de piste non roulante avec le vent de face.
La levée près de St Aignan le Jaillard, nous approchons de Sully sur Loire et sur l’autre rive le camping « Le Jardin de Sully » à Saint Père sur Loire
La piste cyclable passe devant le château de Sully sur Loire
Un pont à traverser, nous voila arrivés ! Vu la météo, Simone loue un studio, 20 m² et tout le confort pour 54 €
A la fenêtre d’une maison, le héron prêt à s’envoler
Quelques « bosses » au départ, mais globalement nous perdons de l’altitude. Le vent de face ne favorise pas la progression, on fait avec !
Distance parcourue : 80,4 km – temps de pédalage : 5h 42 – moyenne : 14,1 km/h – altitudes mini : 112 m, maxi : 253 m – montée totale : 334 m – descente totale : 462 m – pente max : 9% – θ : 13° à 16h
Distance cumulée : 2545,8 km – temps de pédalage cumulé : 175h 05
Samedi 22 septembre 2018, Blois (41, Loir-et-Cher)
Le trajet de St Père sur Loire à Blois sur Routeyou d’un simple clic.
8h 15 peu de monde sur le pont pour rallier la rive gauche. Pour ne pas faire cette portion de La Loire à Vélo pour la 5ème fois, j’ai choisi de suivre la corde de l’arc que forme la courbe de la Loire au niveau d’Orléans. Une corde détendue, en France, il n’est pas simple d’aller d’est en ouest, il faut louvoyer. A la sortie de Sully sur Loire, sur la D120, la méridienne verte est symbolisée par le panneau
La Méridienne verte est un projet artistique visant à matérialiser le tracé du méridien de Paris en France par des arbres, c’est un projet de l’urbaniste et architecte français Paul Chemetov, mis en place pour les cérémonies de l’an 2000 en France.
Entre Sully sur Loire et Viglain, lorsque le regard se tourne vers l’est, les panaches de la centrale nucléaire de Dampierre
Nous traversons la Sologne, des villages pittoresques aux maisons en briques et colombage, à Vannes sur Cosson, une maison à colombage biscornu, de guingois
Est-il facile de vivre dans une telle maison ?
Pas de chasse à courre mais les chasseurs sont de sortie, ça canardent de partout, dans le fossé, je découvre un faon qui essaie de passer inaperçu, j’espère que sa mère le retrouvera
Déjeuner à La Ferté St Aubin, un village aux maisons de briques décorées de motifs géométriques
Nous passons du Loiret au Loir et Cher entre Ligny le Ribaut et La Ferté St Cyr. Arrivés au bord de la Loire rive sud à St Laurent Nouan, nous découvrons le camping municipal investi par les gitans de même qu’à Muides, le même scénario que l’année dernière. Ils n’investissent pas les campings privés donc nous continuons vers le camping de Blois en restant sur la rive sud. Une oeuvre d’art du collectif Dérive près de Montlivault où l’on découvre les différentes facettes du paysage
Le collectif Dérive est composé de 4 architectes, paysagistes et scénographes dont certains sont issus de l’école du paysage de Blois. Ils développent ensemble depuis 2012 des réalisations artistiques et participatives liées aux paysages naturels et bâtis, autant de constructions en interaction avec les lieux investis. Ces quatre garçons, pleins d’énergie, sont composés de James Bouquard, Pierre-Yves Péré, Christophe Père et Guillaume Quemper. Pour cette « Odyssée », ils ont été accompagnés de Maud Martin et Damien Monnier pour les réalisations vidéos et de Félix Blondel pour les illustrations.
16h 45, toute la journée, nous avons subi une alternance grisaille pluie, un peu de soleil l’après midi mais pas de quoi réchauffer, nous prenons un chalet prévu pour 4 personnes (30 €, il nous a fait un prix), il n’y a pas plus petit
Nous descendons d’un cran par rapport à St Père sur Loire, les chalets ne sont pas raccordés à l’eau, pas de sanitaire à l’intérieur, ni évier, le sanitaire commun se situe à 30 mètres. Une étape relativement longue 101 km non prévu, demain, elle sera plus courte !
Distance parcourue : 101,5 km – temps de pédalage : 6h 47 – moyenne : 15 km/h – altitudes mini : 66 m, maxi : 401 m – montée totale : 82 m – descente totale : 78 m – pente max : 4% – θ : 19,4° à 20h 30
Distance cumulée : 2647,1 km – temps de pédalage cumulé : 181h 52
Dimanche 23 septembre 2018, Savonnières (37, Indre-et-Loire)
De la pluie dans la soirée, du vent et de la pluie pendant la nuit heureusement que nous étions à l’abri !
Le trajet de Blois à Savonnières sur Routeyou d’un simple clic.
De la bruine au réveil et le vent souffle toujours, à 8h 45 nous sortons du camping avec les mêmes conditions météorologiques. Nous distinguons quand même Blois sur la rive nord, bon signe !
Nous dépensons de l’énergie pour pédaler, pour rester chaud, Simone passe à la « pompe » : du pain, des petits pains que des bonnes choses
A Amboise, la piste cyclable traverse la place du marché et on est jour de marché…
Les falaises de tuf à Mont Louis sur Loire, nous approchons de Tours
L’abri de pique nique avec un toit est le bienvenu pour la pause café
Il est situé à l’entrée de MontLouis sur Loire. La traversée de Tours roule, sans crevaison pour une fois.
16h 45, aux bords du Cher et de « La Loire à Vélo », le camping de La Confluence à Savonnières nous accueille.
Le prêt à camper rustique (45 € cher par rapport aux deux autres locations à St Père et Blois), mais par temps de pluie, il permet de manger à l’abri si rien n’est prévu pour les cyclotouristes
Journée grise qui sent la fin du voyage ! Le vent de face toute la journée use les forces de Simone, mais le moral reste bon.
Distance parcourue : 87 km – temps de pédalage : 6h 29 – moyenne : 13,4 km/h – altitudes mini : 41 m, maxi : 91 m – montée totale : 261 m – descente totale : 289 m – pente max : 9% – θ : 21,3° à 19h
Distance cumulée : 2734,3 km – temps de pédalage cumulé : 188h 21
Lundi 24 septembre 2018, La Genaudière (49, Maine et Loire)
36 jours que nous pédalons, nous sommes en terrain connu. Combien de fois sommes nous passés par là ? En tout cas le soleil illumine ce début de journée.
le trajet de Savonnières à La Genaudière sur Routeyou d’un simple clic.
Une info pour les cyclotouristes :
entre Villandry et La Chapelle aux Naux sur la D16, un déversoir !
un passage délicat, cassant, 500 m de pavés, l’enfer !!
Au bord de la Loire le village de Bréhémont (37, Indre et loire)
Le dernier pique nique immortalisé par Simone dans le parc à Avoine (37, Indre et loire)
A noter qu’ils ont enlevé les tables de pique nique qui se trouvaient à proximité, c’est n’importe quoi !
La traversée de Candes Saint Martin, nous quittons l’Indre et Loire (37) pour entrer dans le Maine et loire (49) à la sortie du village
A 15h, nous sommes à la maison
En pleine forme après 5h de pédalage, Simone avait des ailes 16,6 km/h de moyenne, elle avait hâte de rentrer au bercail !! Le soleil était au rendez-vous, une journée des plus positives.
Distance parcourue : 83,8 km – temps de pédalage : 5h 02 – moyenne : 16,6 km/h – altitudes mini : 66 m, maxi : 401 m – montée totale : 289 m – descente totale : 280 m – pente max : % – θ : 21° à 16h
Distance cumulée : 2818,1 km – temps de pédalage cumulé : 193h 23
L’album photos : Périple 2018 de Trier à La Genaudière 4/4