Sur le chemin de Stevenson ! (2ème partie)

 Le prélude, cliquez sur : Sur le chemin de Stevenson ! (2ème partie) Prélude

24/5/2017      hôtel Des Sources

JOUR 1 – LYON – CHASSERADES

Mercredi, deuxième jour de l’expédition : le TGV Lyon – Nîmes, puis le TER Nîmes – Alès et pour terminer un bus de substitution pour rallier Chasseradès car la ligne de chemin de fer est en réfection. Pas trop mal sur le papier !

Tout le monde est à l’heure dans la gare de Nîmes : nous, le TGV et le TER

dans la gare de Nîmes

Simone a prévu large et nous prenons le premier TER en partance pour Alès

dans la gare d'Alès

A 12h 05 nous sommes à Alès. Nous avons le temps de casser la croûte, le départ du bus de Mende est prévu pour 13h 02. A l’heure de départ du bus, il est annoncé avec 5 mn de retard … après un certain temps le retard passe à 10 mn … et le feuilleton continu … 15 mn … 30 mn … 45 mn … nous apprenons que le prestataire de service n’a pas prévu de chauffeur au départ d’Alès (????). Nous sommes victimes (une vingtaine de personnes) de fausses alertes à chaque fois qu’un bus s’arrête devant la gare et finalement le chef de gare trouve un chauffeur de bus qui nous emmène jusqu’à Villefort où un de ses collègues continuera sur Mende.

14h 11 nous démarrons

dans le bus vers Villefort, dans la gare d'Alès

Sur la D 906, entre Alès et Villefort, le château de Portes

entre Alès et Villefort

Après le lac de Villefort, en direction de la ville de même nom, la départementale grimpe en serpentant sur le flanc de la vallée de l’Altier

sur la D906 en direction de Villefort

A Villefort changement de bus, le minibus pour Mende nous emmène à Chasseradès en compagnie d’autres voyageurs, surtout des jeunes.

Nous arrivons finalement à la gare de Chasseradès, nous sommes les seuls à débarquer, une petite marche de 1 km avec nos bagages pour se mettre en jambe ! jusqu’à l’hôtel restaurant « Des Sources ».

16h, l’accueil de l’hôtelier est très sympathique, après quelques explications sur les horaires nous gagnons nos chambres respectives.

Deux chambres et quatre lits pour nous trois, on a de la place, cela nous change du Campanile !

l'hôtel Des Sources à Chasseradès

Le service du dîner débute à 19h 30, nous en profitons pour visiter le village situé à 400 m de l’hôtel

Le 27 septembre 1878, Robert Louis Stevenson a partagé une chambre à l’ancienne auberge située en plein centre de Chasseradès. Il rencontra les responsables des relevés en vue de la construction du viaduc, mais la ligne ne fut ouverte que 24 ans plus tard. Cette ligne est une des plus pittoresques de France, desservant des lieux d’où l’on peut partir à la recherche de menhirs, dolmens, rochers à cupule, montjoies, chemins ancestraux utilisés depuis l’Antiquité par les croisés, les transhumants, les muletiers… et les randonneurs.

Le village est à une altitude moyenne de 1180 m et la population est de 158 Chasseradessois et Chasseradessoises

à Chasseradès

L’imposante église Saint-Blaise se dresse sur la place en haut du village. Une tour carrée, massive, qui domine la vallée du Chassezac et qui fait face à la montagne du Goulet. Sa construction romane est du XIIème siècle

l'église de Chasseradès

Les femmes papotent tout en admirant la campagne alentour, c’est le printemps et les fleurs embaument la campagne, les genêts exhalent un parfum très agréable, enivrant ! !

Nous rentrons pour l’heure du dîner, au menu du plat principal de la caille et un gratin de pomme de terre

Une sensation étrange en mangeant cette petite chose !!! on a presque envie de l’épargner tellement c’est rachitique. Mais mort pour mort, il ne sert à rien de gaspiller !!! Un excellent repas pour ce premier dîner.

Pour faire couler le repas, je pars avec Magali pour une marche au dessus du Chassezac et sur la petite route en direction de Marandol, une photo de l’hôtel restaurant Des Sources, il est 20h 45

La vallée du Chassezac est noyée dans l’ombre mais sur le plateau une lumière sublime nous enchante

la croix à ChasseradèsAu retour à l’hôtel, le soleil est couché et nous allons l’imiter.

25/5/2017      hôtel La Remise

JOUR 2 – CHASSERADES – LE BLEYMARD

18,7 km, montée 610 m, descente 690 m

8h 15 lorsque nous quittons l’hôtel sous un ciel bleu immaculé

le départ à Chasseradès

Au programme de la journée, la traversée de la Montagne du Goulet à 1450 m d’altitude. Sans s’en apercevoir, passage à proximité des sources du Lot cachées dans la forêt de résineux. Avant de descendre au Bleymard, contemplation d’un beau panorama sur les croupes dénudées du Mont Lozère. 

Des abricots pour la sportive du groupe en passant devant Le Panier Gourmand, les maisons du village sont imposantes dans leur livrée de granit gris

Le Panier Gourmand à Chasseradès

Le viaduc de Mirandol d’une longueur de 160 mètres et de 30 m de haut est très impressionnant, il domine le hameau

le viaduc ferroviaire à Mirandole

et surplombe la rivière du Chassezac qui déjà prend la forme d’un petit canyon vers Le Mas. Le Chassezac prend sa source sur le Moure de la Gardille (ligne du partage des eaux) comme l’Allier.

Un bric à brac phénoménal chez l’artiste du coin

chez l'artiste de Mirandol

Sur le GR 70 après Mirandol (1086 m), nous rattrapons la foule qui chemine en file indienne vers L’Estampe (1145 m)

la foule

Après 1 km sur la D120, nous retrouvons la forêt, le groupe est derrière nous. La forêt domaniale du Goulet apporte un peu de fraîcheur, il est 10h 20 et la température est déjà élevée

Simone et Magali dans la forêt domaniale du Goulet

Magali, Simone et les trois mousquetaires aux ruines de Serreméjean sur la draille des mulets

Magali, Simone et les trois mousquetaires aux ruines de SerreméjeanDraille, carraire ou autres termes francisés issus des différents dialectes occitans sont des mots employés par les éleveurs de bétail des montagnes du midi de la France pour désigner le chemin de transhumance.

Nous avons surnommés les quatre auvergnats les trois mousquetaires car le plus corpulent est toujours à la traîne et à intervalle nous les dépassons pendant qu’ils attendent leur compagnon, nous plaisantons et échangeons chaque fois quelques mots sympas.

A midi, nous nous installons pour le pique-nique au dessus de la source du Lot (1261 m) où nous sommes rejoints par les mousquetaires

arrêt pique-nique à la source du Lot

finalement Magali s’installe sur le tronc car il y a trop de passage

Simone et JC à la source du Lot, le pique nique

Avant de reprendre la marche, un rafraîchissement des « pneus » me parait indispensable

un peu de fraîcheur à la source du Lot

Nous descendons en longeant le Lot niché dans une prairie à la végétation luxuriante

la vallée du Lot

Un gué avant Les Alpiers, un petit saut de cabri pour Magali, moins évident pour Simone qui nous fait un numéro d’équilibriste

Simone et Magali sur le GR70, le gué dans la vallée du Lot

La descente vers Les Alpiers

Simone et Magali sur le GR70, la descente vers Alpiers

et l’arrivée à Le Bleymard où nous attend une surprise

Simone et Magali sur le GR70, la descente vers Le Bleymard

A la réception de l’hôtel, on nous propose des boules quiès (?…..??…???)

La Remise à Le Bleymard

car le festival d’Olt débute ce soir à 21 h

Le Bleymard en fête, le festival d'Olt

Après la douche, nous partons visiter le village. Le village du Bleymard se situe entre le Mont Lozère au Sud et la montagne du Goulet au Nord. Il culmine à une altitude de 1037 m et recense une population de 356 habitants.

Les toitures en lauze, les façades en pierre souvent enduites à la chaux, les encadrements en pierre de taille plus ou moins ouvragés donnent un charme indéniable au village

Le Bleymard

Pas de doute, c’est la fête au village ce grand weekend

Le Bleymard en fête, le festival d'Olt

La maison avec la tour escalier

Le Bleymard

Le Festival d’Olt, ce n’est pas uniquement des concerts

les fantômes de la nuit déambulent dans les rues en plein jour

Un riverain qui prend ses précautions !

A 19h 30, affamés, nous sommes prêts pour le dîner. Nous nous pointons en tête à l’entrée du restaurant

le restaurant de La Remise à Le Bleymard

Le plat principal :  caillettes et pommes de terre, je n’ai pas apprécié la caillette ! qui n’est pas une petite caille contrairement à ce que le nom laisserait à penser …

La caillette (viande de porc grasse et maigre (lard, foie, saindoux), crépine, blettes ou épinards ou salades (scarole ou frisée), sel, poivre, épices) est une préparation culinaire, issue de la tradition de cochonnaille drômoise, ardéchoise, comtadine et varoise ; les agriculteurs de ces régions en faisaient déjà au 16ème siècle.

Comme le soir précédent, avec Magali nous partons pour la promenade digestive. En montant sur la route du Goulet, nous assistons au coucher du soleil, il est 21 h

le coucher du soleil à Le Bleymard

La première route à gauche nous emmène dans une impasse. Demi tour, un riverain nous renseigne, on prendra la suivante, elle redescend vers le village

après le coucher du soleil à Le Bleymard

A 45 m de l’hôtel, la salle de concert, nous restons quelques minutes et profitons du concert

Le Bleymard en fête, le festival d'Olt

Sur scène d’après le programme

le programme du jeudi

Egopusher

22 h c’est l’heure de se coucher mais pas de dormir, les concerts se termineront à 3 h du matin.

 

26/5/2017      hôtel La Truite Enchantée

JOUR 3 – LE BLEYMARD – LE PONT DE MAUVERT

20,6 km, montée 820 m, descente 1015 m

Les Alpiers - Florac

Nous partons pour le point culminant de la randonnée avec le franchissement du Mont Lozère au « Sommet de Finiels » perché à 1 699 m d’altitude.

A la sortie du village, nous grimpons vers le col Santel (1195 m).

Nous poursuivons sur un sentier en sous bois, sur le GR 70, vers la station du Mont Lozère

sur le GR 70, la montée à la station du Mont Lozère

Seules au monde ? dans ce magnifique paysage avec une vue sur le sommet de Finiels (1699 m) derrière les pistes de ski

Magali et Simone sur le GR 70, la montée à la station du Mont Lozère

Dans la montée à la station du Mont Lozère, nous rattrapons des randonneurs

les randonneurs, Magali et Simone sur le GR 70, la montée à la station du Mont Lozère

De nombreuses voitures sur le parking du Chalet du Mont Lozère, nous ne sommes pas les seuls à entamer la montée sur la piste de ski

les randonneurs, Magali et Simone sur le GR 70, à la station du Mont Lozère

La piste est entretenue par un troupeau que nous côtoyons de très près, certainement de trop près pour Ghislaine

les randonneurs et le troupeau à la station du Mont Lozère

La draille est jalonnée par des montjoies, les bornes de l’ancien domaine des chevaliers de l’ordre de Malte du Mont-Lozère

Magali et Simone sur le GR 70, la montjoie

Les arbres disparaissent au fur et à mesure de notre progression et le paysage est bien différent des jours précédents

Magali et Simone sur le GR 70, les montjoies

Les montjoies ces grandes pierres élevées, nous guident vers le sommet du dôme arrondi dénudé

Magali et Simone sur le GR 70, les montjoies

C’est une montagne d’estives avec ses drailles caractéristiques et ses magnifiques points de vue sur 360° : au nord, l’ancienne province du Gévaudan, à l’ouest les Gorges du Tarn, à l’est les Alpes et au sud les Cévennes et le mont Aigoual

Simone au Sommet de Finiels

Au loin la pollution bouche la vue, donc pas de photos du panorama. Nous redescendons plein sud

Simone et Magali dans la descente du Sommet de Finiels

et nous retrouvons un peu de couvert, nous en profitons pour pique niquer à l’abri du vent, de la Belle Iloise au menu !

JC, Simone et Magali le pique nique

Dans la descente vers Finiels, un panorama plein sud, par temps clair, la méditerranée est visible (!), quelque part tout droit, il y a Montpellier

dans la descente vers Finiels

et nous retrouvons la forêt avec ses alternances d’ombre et de soleil

Magali et Simone dans la descente vers Finiels

Une route forestière contourne le Travers de l’Homme (1471 m), il est caché par la forêt. La descente se poursuit. Nous apercevons les premières maisons de Finiels, lorsque nous croisons Galice et sa maîtresse allemande

la rencontre avec Galice et sa maîtresse, une allemande

Finiels est un hameau du Mont-Lozère situé sous le sommet du même nom, exposé plein sud, à 1200 m d’altitude

Magali et Simone à Finiels

Son cadre montagnard, à proximité du Parc National des Cévennes, en fait un site remarquable aux belles maisons de pierre. Une fontaine à l’entrée du village, nous permet de refaire le plein !

L’architecture y est d’une beauté brute et d’une harmonie parfaite avec la nature ; les couleurs, les paysages de pâturages verts parsemés par des chaos de pierres et constructions sont merveilleux

le chaos granitique

Un peu plus loin, découverte surprenante d’anciennes et récentes tombes protestantes dans des jardins privés aux abords des maisons

dans les jardins, des tombes protestantes à Finiels

Vers 1550, lorsque la Réformation s’implante en France, il n’existe évidemment que les cimetières paroissiaux liés à l’église catholique qu’ils jouxtent le plus souvent. Leur terre, consacrée, ne saurait accueillir des non-chrétiens ou des chrétiens « hérétiques » : séparés dans leur foi et leur vie, les protestants et les catholiques le seront aussi dans leur dernier repos.
Les exhumations de cadavres protestants « souillant » le cimetière paroissial n’ont pas manqué au XVIème siècle, et ont été le fait de décisions de justice autant que de mouvements de foule. Il y a autour de la mort et du cimetière de gros enjeux, à la fois symboliques et très concrets.
Très tôt, les protestants ont donc cherché à créer leurs propres cimetières. 

Les rochers granitiques modelés et dégagés par l’érosion forment des champs de blocs arrondis que nous traversons en empruntant l’ancien chemin de Finiels à Pont de Montvert

Magali et Simone traversent le chaos granitique à la sortie de Finiels

Entre Finiels et Pont de Montvert, après le chemin jusqu’à Rieumal, nous poursuivons sur un sentier qui devient de plus en plus caillouteux et escarpé. Nous franchissons plusieurs portillon

 

le portillon

14h 10 nous entamons la descente vers Pont de Montvert, quelques gros nuages font parasol, le village est éclairé par le spot solaire, notre scène jusqu’à demain

Magali et Simone au dessus de Pont de Montvert

Un dernier gué à passer, immortalisé par Magali

Magali et Simone dans la descente vers Pont de Montvert

Il est 14 h 50 lorsque nous arrivons au bord du Tarn et découvrons le pont de pierre qui l’enjambe, il date du 17ème siècle

à Pont de Montvert

et notre hôtel restaurant La Truite Enchantée au bord de la rivière

la façade de La Truite Enchantée

Il ne paye pas de mine ! que trouverons-nous à l’intérieur ?

Nous grimpons au niveau du balcon où nous attend un petit mot, nous invitant à nous installer. Nous sommes attendus une bonne chose

Simone dans la chambre de la Truite Enchantée

Après une bonne douche bien glacée pour moi et chaude pour les dames, nous partons à la découverte de Pont de Montvert et de ses habitants appelés les Montvertipontains ou Pontois.

Le village est plus connu pour avoir été, le , le point de départ de la guerre des camisards, à la suite de l’exécution collective de l’abbé inquisiteur du Chayla. Il avait opéré pendant plusieurs années dans la commune avec un sadisme notoire, transformant la maison prise au bailli Jean d’André en un lieu de détention et de tortures.

De petites ruelles

à Pont de Montvert

Une vue sur nos chambre du parvis du temple

la façade arrière de La Truite Enchantée

Le Rieumalet dévale de la colline, traversant le village pour se jeter dans le Tarn

à Pont de Montvert

Les maisons étroites à deux ou trois étages s’accrochent aux flancs de la gorge creusée par un torrent impétueux par temps sec, et s’il y avait un orage ?

Le vieux pont Rouméjon sur le Tarn, en dos d’âne, est flanqué d’une tour à péage

le vieux pont Rouméjon en dos d'âne flanqué d'une tour à péage, Le Pont de Mauvert

Au dessus de l’hôtel, le temple

à Pont de Montvert

Décidément il fait trop chaud ! nous retournons à l’hôtel, un peu de fraîcheur dans le jardin pour patienter, le dîner est à 19h 30

dans le jardin de l'hôtel

Le dîner à 19h 30, tard pour la famille Fluck !

le restaurant de La Truite Enchantée à Pont de Mauvert

L’accueil est convivial, la cuisine est simple, copieuse, terroir…, un lieu authentique au creux des Cévennes le menu randonneur est très bon : une soupe aux légumes maison délicieuse, du poisson, un choix de desserts tout est fait maison et il y a une mise en avant évidente des produits locaux ce qui est plus que louable.

Un régal pour les papilles, une adresse incontournable au Pont de Montvert que je recommande sans hésiter.

Après le dîner, cela devient une habitude, avec Magali nous sortons explorer : les quartiers de l’Estournal, traversée du Rieumalet sur une passerelle piétonne, de la Destourbe, le lotissement Plaisance.

A 21h 40, retour à La Truite Enchantée

le bord du Tarn, Le Pont de Montvert

La vallée est encaissée et le soleil a disparu depuis belle lurette !

Au niveau de l’hôtel, nous sommes à 875 m.

 

27/5/2017      hôtel Des Gorges Du Tarn

JOUR 4 – LE PONT DE MAUVERT – FLORAC

33 km, montée 690 m, descente 940 m

Magali nous rejoint dans notre chambre  avec … un cadeau, c’est mon anniversaire

pour un fan des Rolling Stones

Puis direction salle du restaurant où nous attend le petit déjeuner. Tout est aussi bon que la veille, avec un grand choix de confitures maisons, du beurre de baratte, du pain qui tient au corps comme on l’aime ! et gâteaux à la châtaigne !

De quoi tenir pour l’étape la plus longue.

Au dessus des maisons la Cham de l’Hermet, sur le versant nord du Bougès, le GR 70 y grimpe à force de lacets. Il est caché par la végétation dominée par les genêts

le bord du Tarn, Le Pont de Mauvert

Après un passage à la boulangerie (baguette et gâteaux au châtaignes), nous débutons la montée de la Cham de l’Hermet, exposés plein sud, les genêts sont défleuris

la foule, Magali et Simone à la sortie de Le Pont de Mauvert

Tout le monde a pris le petit déjeuner à la même heure, donc c’est la foule des grands jours.

La montée offre un magnifique panorama sur le village, la confluence du Rieumalet et du Tarn, les deux pont et la tour de péage

Le Pont de Mauvert

Un HTGV (Homme à Très Grande Vitesse) avec remorque nous rattrape, une vraie bête de somme, rien ne l’arrête même pas l’étroitesse du sentier par moment ou les marches d’une trentaine de centimètre

l'homme à la cariole

Du plateau (1090 m) du cham de l’Hermet, on aperçoit les deux mamelons les puechs des Bondons, magnifiques seins de calcaire dressés vers le ciel. Bien que la tradition se perde un peu, les amateurs les connaissent sous le nom de « Allègre » (à droite) et « Mariette » (à gauche)

De la végétation, dépasse le toit d’une bergerie de type caussenard, voûtée à l’intérieur

une bergerie de type caussenard, voûtée à l'intérieur

L’architecture y est d’une beauté brute et d’une harmonie parfaite avec la nature ; les couleurs, les paysages de pâturages verts parsemés par des chaos de pierres et les constructions sont merveilleux

une bergerie de type caussenard, voûtée à l'intérieur

Nous sommes dans le Bougès un grand massif granitiqueLes assises, les boutisses et les pierre d’angles sont très grandes, les autres pierres employées sont de tailles très différentes.

Le granit est composé de trois matières : le quartz, le feldspath et le mica et se présente en couleur gris, bleu ou rose (pour votre culture).

Les randonneurs disparaissent dans la végétation et maintiennent un semblant de sentier

les "stevensonniens" dans les genêts

A 1100 m nous retrouvons le chaos de granite

Simone et Magali

Après le chaos, un dernier pâturage avant de pénétrer dans la forêt, l’âne curieux nous observe tandis que le cheval indifférent broute

l'âne et le cheval

Sur le pont de la Chapelle, le nom du ruisseau, nous retrouvons les trois (quatre) mousquetaires réunis

le pont sur le ruisseau de la Chapelle

Magali, Simone et la meute, dans la montée vers la maison forestière de Champlong de Bougès

Magali, Simone et la meute

Puis nous dépassons la crête du Bougès (1303 m) et la stèle en hommage à Raymond Senn qui réalisa le GR 68 et entretint les GR pendant plus de 20 ans. Nous continuons vers l’ouest jusqu’au col des Trois Fayards (1398 m) où nous découvrons un alignement de cairns

les cairns

Du monde sur la montée vers la crête, le signal du Bougès (1421 m), le point culminant de la marche du jour

Simone dans la montée vers la crête, le signal du Bougès (1421m)

Magali et Simone dans la descente du signal du Bougès

Magali et Simone dans la descente du signal du Bougès (1421m)

A l’orée de la forêt, sur le versant ouest, nous nous installons pour le pique nique

le pique nique sur le versant du signal du Bougès

et en dessert le fondant à la châtaigne

le pique nique sur le versant du signal du Bougès

Au col du Sapet, nous sommes attirés par le point de vue, et revoilà les mamelons des puechs des Bondons

les mamelons des puechs des Bondons vus du col du Sapet

dans le pré, le menhir

le menhir au col du Sapet

Et une interminable descente sur une « autoroute » un chemin forestier. Heureusement que la forêt dégage de la fraîcheur, les résineux sont majestueux, dégagent une senteur enivrante, très agréable (subjectif !) et nous écrasent de leur hauteur

le défoulement dans le pré au bord du ruisseau de Vallongue

Un bruit inhabituel, le défoulement des chevaux galopant en tous sens dans le pré au bord du ruisseau de Vallongue que nous traversons par un gué

le défoulement dans le pré au bord du ruisseau de Vallongue

Près de Cocurès, le Tarn gronde, dévale la montagne au pied des falaises qui le canalisent, nous guide jusqu’à Bédouès

le Tarn près de Cocurès

A trois kilomètre de Florac, le village de Bédouès (580 m) comporte de belles maisons anciennes conjuguant schiste, calcaire et galets de rivières.

Simone à Bédouès

On ne peut manquer l’imposante silhouette de la collégiale Notre Dame une haute bâtisse de schiste brun, dominant toute la vallée

la collégiale Notre Dame une haute bâtisse de schiste brun

Plus modeste, la chapelle Saint Saturnin fut édifié au XIIème siècle, pas très engageante !

la chapelle Saint Saturnin

par contre à l’intérieur, elle conserve un remarquable décor peint

l'église Saint Saturnin

l’autel

l'église Saint Saturnin

A la sortie de Bédouès, nous traversons le Tarn que le GR 70, un sentier de sous bois, longe jusqu’à Florac

la traversée du Tarn à Bédouès

Après la traversée du Tarnon, nous entrons dans Florac, Simone cherche un peu d’ombre

Simone cherche l'ombre à l'entrée de Florac

Florac se situe sur le Tarnon au cœur du parc national des Cévennes (la ville et la vallée du Tarnon en sont exclues mais sont dans la zone d’adhésion), à l’entrée des gorges du Tarn, au pied du causse Méjean et des Cévennes.

Elle se trouve au carrefour de trois sites géologiques remarquables : le schiste des Cévennes, le granit du mont Lozère et le calcaire des causses.

Elle se situe également au confluent de quatre cours d’eau : la source du Pêcher peuplée de grosses truites, le Tarnon, la Mimente et le Tarn. Voilà pourquoi Florac se dit être au carrefour de la pierre et de l’eau.

La rive droite du Tarnon est couverte par la forêt domaniale de Remponenche au nord et la forêt de Bougès au sud – sud-est.

A la recherche de notre hôtel, l’enseigne d’une pharmacie nous renseigne sur un fait avéré

17 h 24, 33 km et heureux d'arriver

Nous arrivons à l’hôtel des Gorges du Tarn un trois étoiles

l'hôtel des Gorges du Tarn à Florac

en même temps que des alsaciens de Souffelweyersheim (67460) qui ont trouvé une âme charitable pour les conduire jusqu’à destination 4,5 km de moins !

Le GPS de Magali indique 33 km, une bonne journée. Simone a résisté jusqu’au bout ce dont je ne doutais pas : une volonté de fer !

Pas de sortie avant le dîner, le service commence comme tous les soirs à 19h 30, effectué par des jeunes guindés, fraîchement sortis de l’école hôtelière (?). Il est trop rigide, trop caricatural et le menu est conforme à nos préjugés : plus il y a d’étoiles et moins il y a dans les assiettes !

Magali et moi sommes de sortie comme tous les soirs avec en plus le repérage pour demain matin. Il nous faut une boulangerie pour la baguette et le gâteau, un magasin de fruits et légumes pour les fruits.

Nous empruntons la rue du Pêcher pour gagner le centre ville

rue du pêcher à Florac

Nous trouvons notre bonheur avenue Jean Monestier ainsi que sur l’esplanade Marcel Farreau

chez les paysans

elle est prolongée par la place du Souvenir

la place du Souvenir à Florac

Dans la rue du Tour de l’Eglise, la fontaine

la fontaine rue du Tour de l'Eglise

Près de la gare désaffectée, une fresque sur une maison à la sortie de l’ancien pont de chemin de fer

la fresque sur la maison à la sortie de l'ancien pont de chemin de fer

Fin d’une journée sportive non pour le dénivelé mais pour la distance parcourue.

 

28/5/2017      chambres Espace Stevenson

JOUR 5 – FLORAC – GARE DE CASSAGNAS

17,4 km, montée 340 m, descente 180 m

Après une bonne nuit au calme, nous sommes prêt pour l’étape du jour mais le petit déjeuner n’est servi qu’à 8h (? !)

Simone dans l'hôtel des Gorges du Tarn

Les provisions dans nos sac à dos, 600 m de départementale et les choses sérieuses commencent ! nous traversons le Tarnon sur le pont de Barre, un vieux pont de pierre en arc en plein cintre

Magali et Simone sur le pont au dessus du Tarnon

De l’autre côté, nous tournons à gauche et gravissons le sentier pour arriver sur une petite route au dessus de la Mimente, notre compagne de route pour la journée. Par une trouée dans la forêt, nous apercevons le château de Montvaillant sur l’autre rive

le château de Montvaillant

Le château de Montvaillant est le siège du Parc national des Cévennes depuis 1976.

Au 17ème siècle, pendant les guerres de religion, le château est détruit. Il sera donc reconstruit en 1652. Au moment de la Révolution française, alors que plusieurs châteaux de la région sont détruits (principalement les possessions des évêques de Mende), celui de Florac servira de grenier à sel. Peu de temps après, en 1810, il sera vendu à l’État qui l’utilisera et le transformera en prison dont il en garde encore quelques vestiges (barreaux aux fenêtres, portes de cellules…).

Après cet intermède, la progression sur le GR 70 continue, entre le carrefour de La Borie et St Julien d’Arpaon, la traversée du ruisseau des Ouves

la traversée du ruisseau des Ouves

Des fenêtres dans la végétation ouvrent des points de vue sur la vallée de la Mimente, la Valette sur l’autre rive

La Valette sur l'autre rive

Le passage du gué du ravin des Abaus : Magali

Magali

Simone

Simone

deux styles !

Un indicateur plutôt insolite bien que ! nous sommes sur le GR 70

la chaussure de tête

Le tableau champêtre à St Julien d’Arpaon, la fenaison

la fenaison

Une randonnée facile, courte, nous avons tout notre temps !! une buvette à l’ancienne gare, un arrêt à l’ombre du parasol

Magali et Simone à la buvette à la gare de St Julien d'Arpaon

Une bière, une menthe à l’eau, un perrier menthe pour qui ? trois noms Magali Simone Jean-Claude à vous de jouer !

et voila qu’arrive nos bas rhinois de hier soir, Angèle et Francis

Angèle et Francis Oberle de Souffelweyersheim (67460)

A partir de cet instant nos chemins se croiseront souvent.

L’ancienne voie de chemin de fer Florac-Alès doit nous emmener jusqu’à notre hébergement du jour dans l’ancienne gare de Cassagnas.

Des pentes verdoyantes nous enveloppent, la symphonie du torrent, le gazouillis, le cui-cui, le chant des oiseaux enchantent nos oreilles

sur l'ancienne voie de chemin de fer Florac Alès

Les piscines naturelles sont tellement tentantes, mais le torrent reste inaccessible

La Mimente

Trois tunnels, plus ou moins longs, jalonnent notre chemin

le tunnel

Nous n’avons pas de lampe frontale, heureusement que le ciel est dégagé, la clarté pénètre, nous ne progressons pas tout à fait à l’aveugle !

Après le troisième tunnel, près de l’ancien moulin de Bougès, nous trouvons un banc pour le pique nique

le pique nique photographié par Francis

La famille Oberlé nous rattrape et se propose d’immortaliser la scène. Merci !

Le meunier de l’ancien moulin de Bougès nous surveille, caché dans la verdure luxuriante

le totem à l'ancien moulin de Bougès

Nous reprenons notre marche et découvrons un passage vers la Mimente, le bonheur suprême, enfin la baignade !

le bain dans la Mimente

Saisissante au premier abord, mais on s’habitue vite et j’accède au nirvana !!!! Magali trempe les pieds et Simone reste assise sur un rocher et prend les photos.

Bien frais, nous nous remettons en route. 14 h nous arrivons à l’Espace Stevenson installé dans l’ancienne gare de Cassagnas, un beau cadre !

Une fois installés dans nos chambres, la douche prise, nous partons au Magistavols sur les conseils de notre hôtesse, plus authentique que Cassagnas (6 km aller retour et nous passons de 700 m à 914 m).

En arrivant près des premières maisons dans la montée, des biquettes courent vers Magali suivis d’un jeune patou ou pastou aboyant qui garde ses distances

le patou et les biquettes

Pas rassurés, nous continuons notre chemin jusqu’au hameau. Le petit hameau du Magistavols est le lieu de naissance de l’un des premiers camisards Esprit Seguier. Il possède un charme authentique, l’architecture est typique des Cévennes schisteuses

Simone et Magali au Magistavols

Nous avons vite fait le tour, il n’y a que quelques maisons et il fait une chaleur à crever. La maison de naissance d’Esprit Séguier ne vaut pas une photo. Nous pouvons dire : « nous l’avons vu ».

Au retour Vagabond nous attend, très sociable, nous le caressons

Simone et Magali à la gare de Cassagnas, l'Espace Stevenson et l'âne Vagabond

Nous apprendrons qu’il est vendéen ainsi que son maître.

La plage nous attend, Magali veut se baigner, finalement, elle trouve l’eau bonne

le bain de Magali dans la Mimente

Chacun son tour pour la photo et pour la nage

le bain de JC dans la Mimente

Dans la chambre, comme d’hab, trois lit pour deux

la chambre dans l'Espace Stevenson

Au dîner, la salle à manger immense est pleine. En compagnie, des randonneurs du gîte d’étape, des campeurs et des résidents des chambre d’hôtes, nous assistons au repas spectacle animé par Woody Allen car le serveur un homme d’un certain âge, est son sosie. Un repas parfait avec le rire et la recette du gâteau de châtaigne en prime !

Au dehors, la star et un fan

l'âne Vagabond à la gare de Cassagnas

Nous avons aimé le repas avec buffet d’entrées et de desserts ou l’on peut goûter un peu (ou beaucoup!) de bonnes préparations et spécialités de la région. Un bon havre de paix, ombragé dans le creux de la vallée.

 

29/5/2017      chambres d’Hôtes Château De Cambiaire

JOUR 6 – GARE DE CASSAGNAS – ST ETIENNE VALLÉE FRANÇAISE

23,7 km, montée 350 m, descente 450 m

Petit déjeuner très copieux, sympa pour reprendre le chemin, à 8h 15 le soleil perce la canopée accentuant le contraste entre l’ombre et la clarté et éclaire une maison en schiste, typique des Cévennes schisteuses

une maison près de la gare de Cassagnas

Nous progressons d’un pas alerte, à la fraîche, plein sud, sur le chemin vers St Germain de Calberte

Magali et Simone sur le chemin vers l'ancien réservoir de Fontmort

L’affleurement de schiste brille sous cet éclairage à contre jour

Simone sur le chemin de schiste

Il se prolonge par de larges dalles de pierres  (ancienne voie royale de Barre des Cévennes à St Germain de Calberte).

Nous découvrons une vue magnifique, elle englobe un large panorama portant sur le mont Aigoual et les Cévennes et certains jours jusqu’à la mer, sur les montagnes, la vallée.

En contrebas, les mégalithes de Claroudens, ce site situé sur un promontoire rocheux est exposé plein sud

sur le GR 70, vers St Martin de Lansuscle

Le site regroupe un coffre mégalithique, deux menhirs et un rocher à cupules

le sarcophage, le menhir

Les deux menhirs sont en quartz blanc. Après cet intermède, nous reprenons le chemin.

Nous atteignons le col de la Pierre plantée (891 m)

Magali et Simone au col de la Pierre plantée

Simone et Magali sur le GR 70 vers St Germain de Calberte, il reste des vestiges d’un ancien feu de forêt tout au long de la descente

Simone et Magali dans la descente vers St Germain de Calberte

Le bourg de Saint Germain de Calberte s’étend sur un replat à flanc de coteaux, à 500 m d’altitude et domine le cours du gardon

St Germain de Calberte

Le château Saint-Pierre ou château de Calberte dans la brume de chaleur

La statue du Cévenol, commandée par le parc des Cévennes et la commune pour rendre hommage aux Cévenols, représente un homme soulevant une dalle de schiste. Elle est l’œuvre de l’artiste iranienne Affrooz Cherine

La statue du Cévenol, de l'artiste iranienne Affrooz Cherine

Déjeuner à l’ombre des arbres en compagnie de deux jeunes musiciens, un chat et deux babas cools avec des chiens

déjeuner à St Germain de Calberte

Après le casse croûte, suite de la visite du bourg, au pied de l’église, la mairie et sa surprenante cheminée

la mairie à St Germain de Calberte

la rue principale

à St Germain de Calberte

St Germain de Calberte vue de La Liquière un hameau sur le GR 70

St Germain de Calberte vue de La Liquière

En traversant le Gardon de St Martin, la rivière nous invite à la baignade pendant que Simone se met à l’ombre sous le pont

Magali

le bain de Magali dans le Gardon de St Martin

Jean-Claude

le bain de JC dans le Gardon de St Martin

En entrant dans St Etienne Vallée Française, surprise ! les bas rhinois font une pause. Nous terminons la journée ensemble, un tir groupé pour l’arrivée au château de Cambiaire notre chambre d’hôtes

les retrouvailles avec les bas rhinois

Le château de Cambiaire est une construction du XIVème siècle. Il se dresse juste au-dessus du village de Saint-Étienne-Vallée-Française en Lozère. C’est un bâtiment quadrangulaire comportant une tour ronde à trois de ses angles et une tour carrée à l’angle nord-ouest. Il se compose de trois ailes autour d’une cour fermée sur le côté ouest par un mur d’enceinte crénelé percé d’un portail. La façade ouest, à gauche du portail, la chapelle non restaurée

l'arrivée au château

Après le pot de bienvenu (sirops et eau) en compagnie des bas rhinois, le maître de maison nous emmène dans nos appartement dans l’aile nord la suite de la draille pour Magali, l’appartement d’hôtes pour nous avec sa terrasse privative et le donjon en voisin

la terrasse du château de Cambiaire

La routine est rodée : douche puis visite des environs. Nous (avec Simone) descendons dans le village par un sentier au pied du château

à St Etienne Vallée Française

Le cœur du village est sillonné par d’étroites ruelles bordées de maison en schiste brut ou crépis.

Nous repérons le restaurant pour le dîner, « Un Dimanche à la Campagne »

le restaurant Un Dimanche à la Campagne

Le château trône au dessus du village, la façade sud-est

le château de Cambiaire à Saint Etienne Vallée Française

Magali veut se baigner, nous laissons Simone au logis seigneuriale et descendons au Gardon de St Martin. Pas de chance ! à l’endroit accessible le plus proche, l’eau n’est pas suffisamment profonde.

Cherchons plus loin dans le village ! L’endroit suivant est peuplé d’une faune particulière. La chamane et une adepte dans la rivière en pleine méditation … tant pis, retour dans nos appartements.

 

Pour le dîner, les résidents du château décident de descendre ensemble, la conversation s’engage avec des cyclotouristes et nous décidons de ne faire qu’une seule tablée : le couple de cyclotouristes et les sept « stevensoniens » :  les deux dames d’Annecy, le couple bas rhinois et nous trois

au restaurant Un Dimanche à la Campagne, la tablée

L’entrée, le contenu copieux de l’assiette et la présentation recherchée sont remarquables

au restaurant Un Dimanche à la Campagne, l'entrée

La présentation est tout aussi recherchée et le moelleux aux châtaignes un vrai régal

au restaurant Un Dimanche à la Campagne, le dessert

Un dîner parfait, copieux en bonne compagnie ! mais perturbé par un « petit con » à motocyclette avec pot d’échappement trafiqué qui fait des allers-retours dans la rue.

 

30/5/2017      hôtel L’Oronge

JOUR 7 – ST ETIENNE VALLÉE FRANÇAISE – SAINT JEAN DU GARD

13,5 km, montée 480 m, descente 600 m

Dans la salle à manger du château à la décoration dépouillée, nous prenons le petit déjeuner en compagnie des « stevensoniens ».

Nous prenons congé du châtelain et de la châtelaine, la sortie du parc du château se fait par l’entrée principale, une allée de 255 m jusqu’au portail. 750 m pour sortir du village, puis nous empruntons une petite route bordée de grands arbres. Le chemin jusqu’au pont sur le Gardon de Ste Croix est sans intérêt. Dans la descente vers le pont nous apercevons des stevensoniens et nos bas-rhinois, nous les rattrapons

les stevensoniens sur le pont du Gardon de Ste Croix

Après le pont le sentier étroit taillé dans le schiste par endroit, nous mène sur la crête. Pendant l’ascension une fenêtre s’ouvre sur le lieu-dit Le Martinet et le pont sur le Gardon de Ste Croix

le lieudit Le Martinet et le pont sur le Gardon de Ste Croix

Le chemin du col de St Pierre monte, monte !

sur le chemin du col de St Pierre

J’immortalise Magali et une digitale géante dans une portion de chemin forestier

Magali et la digitale sur le chemin du col de St Pierre

Le col St Pierre 597 m

Magali au col de St Pierre

Puis c’est la descente à Pied de Côte au bord du Gardon de St Jean sur le sentier escarpé, raviné par les pluies et les randonneurs

Simone et Magali au col de St Pierre

Nous plaignons les ânes qu’on oblige à passer par là !

La descente demande toute notre attention, nous sommes dans la forêt donc nous ne perdons rien du paysage, mais gare où on met les pieds

Simone et Magali dans la descente après le col de St Pierre

Malgré les difficultés du chemin, Magali reste connecté avec sa petite famille

Magali dans la descente après le col de St Pierre

Terrminée la rando en montagne, nous traversons Pied de Côte (202 m)

Magali et Simone à Pied de Côte

C’est l’heure du casse croûte lorsque nous arrivons au Gardon de St Jean, l’ombre du pont fait l’affaire pour le pique nique

et nous ne pouvons résister  !

Magali dans le Gardon de St Jean

Après les plaisirs de la baignade et du déjeuner, nous retournons sur le GR, il longe le Gardon de St Jean et dessert La Boriette, La Baumette et La Vigère

Magali et Simone sur le GR 70 le long du Gardon de St Jean

et nous voilà en vue du premier pont de St Jean du Gard

l'arrivée sur St Jean du Gard, le pont sur le Gardon de St Jean

des cyclistes ! une « denrée » rare sur le chemin de Stevenson

les cyclistes à St Jean du Gard

Il est 13 h, nous ne résistons pas aux melons du premier stand qui s’offre à notre vue

Magali et Simone au marché de St Jean du Gard

Un peu plus loin à l’ombre. nous les dégustons sur un banc à côté de la fontaine Louis Robert Stevenson.

Notre hôtel pour la nuit est à proximité, L’Oronge

notre hôtel pour cette nuit

Comme nous sommes trop tôt, nous essayons l’office du tourisme pour nous renseigner sur les bus car demain c’est le retour, un bâtiment ancien

dans le bâtiment de l'Office du Tourisme

Malgré l’heure, nous réussissons à déposer nos bagages à l’hôtel et partons visiter la ville, une petite ville des Cévennes méridionales. Elle est considérée comme la «Perle des Cévennes». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

Une galerie d’art

un atelier à St Jean du Gard

La Grand rue

Magali et Simone à St Jean du Gard

Les portes des maisons de la Grand rue

les portes à St Jean du Gard

Le musée des vallées cévenoles : un musée qui présente la culture et les paysages des Cévennes. Entre autres, les vers à soie, les châtaignes et les pélardons y sont présentés

un ancien bâtiment industriel à St Jean du Gard

La gare de départ du train à vapeur des Cévennes, un train touristique exploité depuis 1986 qui transporte des voyageurs de Saint-Jean-du-Gard à Anduze en faisant une halte à la bambouseraie de Prafrance

Magali à la gare de St Jean du Gard

Pas de locomotive à vapeur en vue, soit elle est en route, soit c’est le jour de fermeture.

La tour de l’horloge

la tour de l'horloge de St Jean du Gard

Elle se situe sur la place du marché. C’est le dernier vestige de l’église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au 12ème siècle et consacrée à Saint Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520.

Nous dégustons de bonnes glaces au café L’Entrain près de la gare

lorsque nous apercevons Angèle et Francis les bas-rhinois, nous les invitons pour une glace et un café, la chatte du lieu apprécie énormément Francis

Francis Oberlé et la chatte à St Jean du Gard à la terrasse de L'Entrain

Le soir pour le dîner nous nous retrouvons dans le patio, une tablée de cinq dans un cadre magnifique pour cette dernière soirée restaurant !

le cadre pour le dîner, l'hôtel restaurant L'Oronge

Francis m’offre un kir et nous discutons éducation des enfants et des petits enfants car nous mangeons en compagnie d’un psychologue de l’éducation national et d’une fonctionnaire des impôts

31/5/2017      La Genaudière

JOUR 8 – SAINT JEAN DU GARD – La Genaudière

Nous avons avancé l’heure du petit déjeuner pour ne pas rater le bus pour la gare de Nîmes qui part à l’heure et qui arrive à l’heure

dans la gare de Nîmes

Nous faisons escale à Lyon pour changer de train, Magali reste car il passe par Mulhouse. Notre train ne part qu’à 14h 28, 2h 30 à poireauter : balade, casse croûte sur un banc  à l’ombre dans la gare routière.

Observation de la faune locale : un couple qui profite de la pause de midi, c’est le grand amour !

les "amants" de la gare routière de Lyon

La mémé en rose avec la cigarette

la femme en rose à la cigarette, à la gare routière de Lyon

et le chassé croisé habituel dans une gare routière, l’heure approchant nous faisons une petite incursion dans un café.

Fidèle à elle même, je parle de la SNCF, le train a du retard qu’il ne rattrapera pas. C’est donc en taxi que nous faisons le trajet gare St Laud Angers à La Genaudière (75€ au lieu de 8€20), merci la SNCF.

L’album photo : 2017 Le chemin de Stevenson 2

 

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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