Du 22 au 29 octobre 2016
Simone nous a trouvé un petit nid d’amour (à droite de la maison aux volets rouges) dans un trou du cul comme dirait notre fille
Au calme, au bout du bout, sans éclairage public, juste 8 habitants, des chats, cinq chevaux, un roquet qui aboie chaque fois que nous passons et une chienne avec son chiot mignon comme tout ! des Border Collie
L’endroit est dangereux, le port du casque est préconisé, des noyers et des châtaigniers partout
Dimanche matin à 9h départ du gîte, sans oublier la carte d’état major, pour explorer les environs.
Les cartes sont interactives, le bouton « Statistiques » donnent des informations sur la randonnée
Nous quittons Laromiguière par le sentier bordé de noyers, en direction du ruisseau de Lavalette. Nous le traversons pour remonter l’autre versant de la vallée, traversons Lapeyronie.
Un chantier impressionnant à Le Causse, la restauration d’une ruine, il y a du potentiel ! les moyens sont-ils là ?
Après le chantier du lieu dit Le Causse, nous continuons sur Laborie. Il faut trouver une maison avec un portail bleu et le sentier qui prend naissance à côté pour le retour au gîte. Mais pour Simone se sont des volets bleus ! Ne trouvant pas de maison aux volets bleus, nous empruntons le premier sentier sur notre droite.
Après 25 mn de descente, nous nous trouvons à l’entrée d’un pré. L’aventure commence, nous passons d’un pré à l’autre sans trouver de sortie sur l’autre versant le long du ruisseau de Lavalette. Après une vingtaine de minutes, nous trouvons enfin une sortie . Le chemin nous amène à Le Vern
puis un aller retour vers l’intersection Soulianes-Terregaye car nous sommes désorientés, nous partons dans la mauvaise direction. Nous sommes sauvés par notre smartphone utilisé en GPS.
Le retour par le sentier du haut
Nous rentrons à midi, lestés de plusieurs kilos de noix et de châtaignes.
A 13h, nous repartons après le déjeuner (tarte aux poireaux saumon, compote de pomme et tourbillon pommes figues noix) pour une boucle
Une balade exploratoire pour trouver le sentier qui nous emmènera au château de Linac que l’on aperçoit de Laromiguière
D’après la carte d’état major, il existe un sentier qui démarre au moulin de Puy Launay. Le sentier existe mais il est privé, une belle barrière munie d’un beau panneau privé, barre l’accès ! Nous faisons demi tour car Simone ne veut pas prendre un coup de chevrotine.
Belbès un lieu dit
En arrivant au gîte, des cris, un énorme brouhaha nous alertent, une manifestation ?
Lundi 24 octobre un ciel bien gris ce matin mais pas de pluie.
Simone en feuilletant les brochures touristiques a remarqué le village pittoresque de St Perdoux, ce sera le but de la randonnée du matin
Saint Perdoux
Dans l’église de Saint Perdoux, Saint Michel
Jeanne d’arc, la pucelle de Domrémy
Un petit village fleuri
L’après midi, nous faisons une autre boucle
à Lapeyronie
à Viazac
à Cavialle
Mardi 25 octobre : visite de Figeac
une boulangerie à Figeac, du bon pain mais pas bio, cuit au four à bois
les maisons sont restaurées et chacune a son propre caractère
au fond d’une impasse, le « château » et les couleurs de l’automne
Une belle maison avec des étages en encorbellement et à colombage du 15ème et 16ème siècle élevés sur un rez de chaussée médiéval
une magnifique façade restaurée avec deux oriels
sur l’esplanade de l’église Notre Dame du Puy, une touche d’automne
dans l’église Notre Dame du Puy, cet édifice a subi de nombreuses transformations au 17ème siècle suite aux guerres de Religions. Malgré quelques travaux effectués à la fin du 19ème siècle, son aménagement intérieur reste encore aujourd’hui très marqué par la Réforme catholique
Le retable monumental s’élevant jusqu’aux voûtes de l’église s’interpose entre les chapelles du chevet et la nef centrale dont il occupe toute la largeur. Daté de 1696 et en bois de noyer, il peut être rapproché de l’œuvre des Tournié de Gourdon.
Une collection de crosses
Sur la place Champollion, une belle façade gothique
La façade de l’hôtel du Viguier
sur la façade de l’hôtel du Viguier
l’office du tourisme où nous récupérons la carte du circuit du patrimoine fléché par des clefs
Placée au bord des rives du Célé l’abbaye Saint-Sauveur fut à l’origine de la naissance de la ville.
La construction de l’église actuelle fut initiée à la fin du XIème siècle et s’échelonna jusqu’au XIVème siècle. La nef est romane (XIème-XIIème siècle), le transept et le chœur sont gothiques (XIIIème siècle), tout comme les chapelles latérales de la nef (XIVème siècle). En 1329, suite à un relâchement monastique et à une tentative de reprise en main difficile par l’abbé de Cluny, les reliques des deux saints protecteurs du monastère, saint Vivien et saint Marcel, furent élevées.
La nef et le cœur de l’église Saint-Sauveur
l’orgue et les croisées d’ogive dans la nef de l’église Saint-Sauveur
L’ensemble des vitraux de l’église fut posé en 1872 par l’atelier Villiet de Bordeaux.
la chapelle Notre Dame de Pitié
La 4L Renault sur la place de la Raison
au 18 Rue Emile Zola, un haut relief surprenant !
Est-ce pour signifier aux propriétaires qu’ils font « chier » ?
le bâtiment ne paye pas de mine
la halle sur la place Carnot
une porte rue du Claux à Figeac
Nous refermons la porte sur Figeac, une matinée bien remplie à parcourir la vieille ville.
Après la sieste de Simone, nous faisons un aller retour vers l’intersection pour Linac. Une petite balade de 5,1 km. Tout nous rappelle que nous sommes en automne, les champignons
les couleurs chatoyantes des feuillages
qui nous baignent et illuminent nos balades
Au retour, la séance de lecture pour terminer en beauté cette belle journée
il est 18h15
nous ne sommes pas seuls à profiter de l’instant
Mercredi 26 octobre 2016
Le matin
Il est 8h, le jour pointe, la vallée est noyée dans la brume
nous partons pour Linac et son château. Il est privé et ne se visite pas !
Il signe à la pointe de l’épée
devant l’église, une belle croix ouvragée
la brume dans la vallée de la Célé
Notre carte d’état major n’est pas à jour, certains sentiers ont disparus. Nous l’apprenons par les riverains qui nous indiquent un autre chemin. Les explications sont claires mais ils manquent certaines informations du coup nous nous retrouvons sur la N122, 3,3 km sur la nationale qui va à Aurillac le long de la rivière Célé.
Dans un pré, le boeuf « sémaphore »
Une superbe balade de 15 km qui nous a creusé, vivement le déjeuner !
Petite sortie après la sieste, toujours à la recherche des sentiers qui se perdent dans la forêt ou dans les prés comme aux Tairies
Jeudi 27 octobre 2016
Une journée voiture, nous visitons Cahors. Simone a déterminé le trajet, elle conduit et je fais le copilote.
Dans la brume, lové au creux d’un méandre du Célé, Espagnac Ste Eulalie, a conservé la quiétude de son ancien prieuré de Val Paradis couronné d’un clocher exceptionnel (en arrière plan)
Les imposants vestiges de l’abbaye, à l’histoire tourmentée depuis le 13ème siècle, font de ce bourg une halte privilégiée sur le chemin de Compostelle, un hébergement de pèlerins
très collet monté ceux que nous avons croisés.
La statue emblématique de St Jacques
Simone sur le pont à l’entrée du village
Nous reprenons la route vers Cahors, accroché à la falaise, la chapelle Le Roc-Traoucat à Sauliac sur Célé
Comme il n’y a pas suffisamment de recul pour les photos, Simone me dépose dès que la vue me parait intéressante. Dans un virage apparaît une grande maison sous la falaise, je descends de la voiture et continue à pied. La découverte, le musée de l’insolite
Arrêtés sur le bord de la route départementale, m’apprêtant à prendre une photo, je suis pris à partie par le propriétaire, vociférant, très agressif, à coup de sonnettes
De l’extérieur, le musée de l’Insolite propose un voyage à travers peintures, sculptures, compositions et trouvailles originales dans l’humour et le surréalisme !
Je pense avoir raté quelque chose !!!!
Cabrerets, l’étape suivante sur la route de Cahors. Au confluent de la Sagne et du Célé, le village se niche au pied de la falaise de Rochecourbe
Simone devant la maison du pasteur calviniste, une maison à l’architecture pittoresque avec son balcon moyenâgeux, témoin des guerres de religions
La Célé doit inspirer, un ferronnier artiste, sa sculpture intrigue Simone
La falaise de Rochecourbe, une immense paroi en surplomb, à laquelle sont accrochées les ruines d’un château médiéval, le château troglodytique du Diable
La vallée de Célé à Cahors et le pont Valentré, également appelé pont du Diable, est un pont fortifié du 4ème siècle franchissant le Lot
Il offre, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches précédées de becs aigus, un exemple de l’architecture de défense du Moyen Âge. Il fut achevé en 1378, son aspect initial a été sensiblement modifié au cours des travaux de restauration entrepris en 1879.
Il est situé sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et sur le sentier de randonnée GR 36.
La légende du pont Valentré
La construction en s’éternisant sur plus d’un demi-siècle (le pont a été commencé en 1308 et achevé en 1378), fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d’œuvre signe un pacte avec le Diable. Selon les termes de ce contrat, Satan mettra tout son savoir-faire au service de la construction, et s’il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s’élève avec rapidité, les travaux s’achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d’aller chercher de l’eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible.
Satan revint naturellement bredouille, l’exercice étant impossible, et perdit son marché. Décidé à se venger, le Diable envoya chaque nuit un diablotin pour desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du Diable, remise en place la veille par les maçons.
En 1879, lors de la restauration du pont, l’architecte Paul Gout fait apposer dans l’emplacement vide, une pierre sculptée à l’effigie d’un diablotin. Ainsi à chaque fois que le Diable vérifie si le pont est bien inachevé, il se fourvoie en pensant que c’est l’un des siens qui démantèle le pont.
Le Lot vu du pont Valentré
et l’oiseau perché
Nous quittons le Lot pour nous diriger vers le centre et la place François-Mitterrand avec la statue de Gambetta
Nous nous enfonçons dans la vieille ville aux ruelles étroites
pour entrer dans la cathédrale Saint-Étienne, édifiée au début du 12ème siècle, elle est un des plus vastes édifices français à coupoles sur pendentifs.
Elle abrite la Sainte Coiffe qui enveloppait la tête du Christ, rapportée de Terre sainte vers 1113.
Elle est richement décorée
L’abside de style gothique sur fond roman, dans laquelle on peut voir huit colonnes à chapiteaux sculptés, est dotée de trois absidioles décorées de sculptures.
L’ensemble forme une belle harmonie de couleurs où la blancheur de la nef contraste avec la coloration des peintures et des vitraux du chœur
une fenêtre de la cathédrale
Nous quittons Cahors pour notre prochaine étape Saint-Cirq Lapopie, en longeant le Lot
sur la D662 à flanc de falaise
Le bourg médiéval de Saint-Cirq Lapopie est l’un des plus beaux villages de France. Accroché sur une falaise à 100 mètres au-dessus du Lot, Saint-Cirq Lapopie constitue l’un des sites majeurs de la vallée du Lot
En contrebas du fort, les rues du village, fermées par des portes fortifiées, ont conservé de nombreuses maisons anciennes dont les façades en pierre ou à pans de bois ont été construites entre le 13ème et 14ème siècles. Étroites, elles sont caractérisées par leurs toits de tuiles plates, à fortes pentes
Chef-lieu de l’une des trois vicomtés du Quercy, Saint-Cirq Lapopie fut partagé au Moyen Âge entre plusieurs dynasties féodales dont les familles dominantes de Lapopie, de Gourdon et de Cardaillac. De ce fait, plusieurs châteaux et maisons fortes constituaient le fort seigneurial et dominaient le village.
Un hôtel particulier du 16ème siècle, cette maison forte appartenait au fort, aujourd’hui elle abrite une exposition d’œuvres contemporaines. Un écrin architectural et paysager, témoin des siècles, le Musée Rignault
Vendredi 28 octobre 20106
Déjà le dernier jour !
Simone a repéré sur la carte une boucle à partir du gîte qui passe dans le Lieu dit Liffernet. Un mixe d’asphalte et de chemin forestier
l’automne est bien là, de la brume et du soleil !
Dans la forêt, la carte nous indique une intersection avec 3 branches, mais sur le terrain, il y en a 4. Laquelle choisir ? nous nous basons sur la carte et prenons la branche du milieu, mais le sentier est tellement encombré d’arbres morts et en mauvais état que nous rebroussons chemin.
Nous prenons la voie qui descend et nous nous retrouvons au bord de la Burlande, le sentier remonte la rivière, ce n’est pas notre direction
Nous revenons sur nos pas et empruntons la dernière branche qui aboutit dans le pré du lieu dit Le Tour, une belle maison restaurée au milieu de nulle part
Nous traversons la propriété et constatons que la voie d’accès n’est pas asphaltée contrairement à ce qu’indique la carte. Nous n’avons pas trouvé Liffernet. Sur le chemin de retour, nous discutons avec un vieux monsieur qui nous conseille de faire la boucle dans l’autre sens, « on ne peut pas se tromper ! »
L’après midi, nous partons pour la boucle dans l’autre sens, le bon sens ?
Effectivement, c’est le bon sens, nous traversons Liffernet, un petit hameau de 7 bâtisses habitations, remises et granges en cours de restauration
Il ne manque pas de charme par sa situation et par les bâtiments.
Nous n’empruntons pas le chemin goudronné qui descend sur la départementale, mais le sentier où nous découvrons un cimetière …
la carcasse d’une Juvaquatre break fabriquée par Renault de 1937 à 1960
la carcasse d’une Dauphine, un modèle fabriqué par Renault dans l’usine de Flins (Yvelines) à partir de mars 1956 jusqu’en 1967
Le dernier coup d’œil sur cette campagne au relief vallonné avant de préparer le départ prévu pour 8h demain matin
Samedi 29 octobre 2016
Après avoir pris congé de notre hôtesse, nous descendons dans la vallée de la Berbezou, rejoignons la vallée de la Célé qui nous emmène à Figeac, direction Brive La Gaillarde.
En descendant dans la vallée de la Dordogne sur la D807, nous découvrons un récif surmonté d’un château, le château de Castelnau Bretenoux
et le château de Presque posé sur le flanc de la vallée
Nous passons à Beaulieu sur Dordogne qui nous rappelle nos vacances de cyclotouriste, nous avons campé à Altillac sur l’autre rive de la Dordogne.
Collonges-la-Rouge
l’église Saint-Pierre et son clocher roman
le portail et le tympan de l’église St Pierre
la porte d’entrée d’une maison
Il n’est que 10h, le soleil n’est pas assez haut pour éclairer les ruelles étroites
la maison de la sirène du 16ème siècle
une rue à Collonges-la-Rouge
Sur la D38, en passant à proximité de Noailhac, un clocher et une tourelle qui dépassent des toits, attirent notre attention. Noailhac, « Noalhac » en occitan, est un village de caractère, typique du Midi Corrézien, localisé entre deux des « Plus Beaux Villages de France » : Collonges la Rouge et Turenne.
l’église de Noailhac
une maison sur la place de l’église
Une belle petite semaine partagée entre les randonnées et les visites de villes.
L’album photos : 2016 dans le Lot à Viazac
En voilà une région qu’elle est belle !!!!!!contrairement à Magali j ‘aime ce genre de trou du cul du monde.
Belles photos JC Fluch avec la lumière d’automne c’est chouette.
Effectivement c’est le trou du cul du monde mais vous aimez ça !