Du 8 au 17 juillet 2016
Pas d’autoroute pendant les vacances ! les 632 km se font en 2 jours avec une étape à Bravant, sur la commune d’Olby près de Nébouzat (à 385 km de chez nous), en chambre d’hôtes à la ferme
J’ai droit à mon verre de lait tiède dans l’étable, nous achetons une bouteille de lait entier cru (Simone n’a pris que la petite glacière), des crèmes desserts aux fruits : vanille, marron, myrtille, caramel, chocolat, de la crème fraîche, du beurre et du fromage blanc
Petite sortie avec Théo et découverte du Puy de Dôme au détour d’un chemin
Samedi 9 juillet, nous prenons le temps pour faire les 247 km qui nous sépare de notre but, nous voulons profiter des paysages du Massif Central.
Vu le monde sur la route, nous pique-niquons de bonne heure (11h15) aux environ de Loudes, sous la canicule mais à l’ombre
Nous arrivons à 14h30, la propriétaire nous attend. Simone l’a prévenu par téléphone d’Aubenas de notre arrivée imminente.
A flanc de coteau du rocher de Sampzon,
le gîte de l’Olivier (la maison aux volets bleus)
offre une vue panoramique sur la naissance des Gorges de L’Ardèche
Gîte indépendant en pierre dans une ancienne magnanerie restaurée, l’aménagement est provençal, dans un environnement d’oliviers
Au programme du séjour : du canoë, du canyoning et du rafting. La surprise ! il n’y a que le canoë que nous pouvons pratiquer sur place.
Dimanche et lundi se sera canoë sur l’Ardèche
Nous choisissons la descente de 15 km au départ de Sampzon comportant 5 toboggans et 5 rapides.
Nous démarrons au dessus du toboggan, au pied de la descente, nous négocions le virage (90°) à gauche comme des pros sans nous échouer sur les galets et sans chavirer
La faune est moins farouche qu’en Anjou, le héron et la mouette posent pour la photo
le miroir aquatique n’est troublé que par les ondes générées par notre passage en douceur
Les temps forts de la descente sont les passages des toboggans notamment le deuxième à coté du moulin de Sampzon (construit sur l’Ardèche en 1792 à côté d’un gué). A la sortie du toboggan un virage serré à droite puis un virage tout aussi serré à gauche suivi du passage sous un des arches du pont, très physique
Il fait trop beau pour ne pas s’arrêter et couler quelques brasses, Théo semble hésiter ! mais non, il se fait titiller les pieds par les alevins
Après le cinquième toboggan le célèbre Pont d’Arc, arche naturelle de plus de 50 mètres de hauteur creusée par la rivière Ardèche et classé « Grand Site de France »
Le Pont d’Arc a été creusé il y au moins 500 000 ans. A l’origine, la rivière contournait l’impressionnante falaise et s’écoulait dans le méandre de la Combe d’Estre. Durant des milliers d’années, l’eau a buté inlassablement sur le bloc de rocher calcaire jusqu’à progressivement s’infiltrer et créer une arche naturelle gigantesque, haute de 54 mètres avec une ouverture de 30 mètres.
Les hommes mais aussi les animaux ont toujours utilisé ce pont naturel pour traverser la rivière. Il constituait un repère dans le paysage. Selon le préhistorien Jean Clottes, le Pont d’Arc fascinait déjà les hommes à l’époque lointaine de la Préhistoire et il a très certainement inspiré les artistes de la grotte Chauvet-Pont d’Arc !
3h après, il est midi, nous voila au STOP 9. nous attendons la navette qui doit nous ramener à la base
Nous sommes plombés par la chaleur, néanmoins nous partons en voiture chercher des fruits. Nous avons aperçu des stands tout le long de la route en arrivant samedi, mais nous sommes dimanche après midi… Ouf ! sauvé en voila un : plateau de pêches et melons.
De nombreux nuages dans le ciel ce lundi matin ! nous repartons pour 3 h de canoë, la même balade que hier, le seul changement, c’est moi qui suis à l’avant du canoë. Je profite pleinement du plongeon à la sortie des toboggans (mieux que l’Europa Park) et de la vue sur le pont d’Arc
Après la sieste de mamie, nous grimpons dans le vieux village de Sampzon situé sur le rocher du même nom
Un ciel uniformément gris ce mardi matin, la météo a prévu de la pluie. Elle ne s’est pas trompée
Les parties de belote vont s’enchaîner dans la matinée et les jours suivants
Ce sera notre passe temps favori !
La pluie a cessé, nous regrimpons sur le rocher de Sampzon
et profitons des panoramas vers l’est
et vers le nord
Le mercredi 13 juillet, au réveil, la vallée est envahie par la brume et le ciel est immaculé
Comme Théo fait la grasse matinée nous grimpons visiter le vieux village de Sampzon dont une ruelle se termine sur un magnifique panorama avec les monts du Massif Central comme horizon et les vallées de l’Ardèche et du Chassezac au premier plan
le château La Bastide coincé entre l’Ardèche, le Chassezac et le rocher
L’après midi, visite de Vallon Pont d’Arc et passage AUX GLACES DE MON PÈRE pour engloutir une glace à la crème de marron avec de la chantilly pour moi et une pêche melba avec de la glace à la vanille pour Simone excellentes !! le plus surprenant pour moi, Théo n’a pas voulu en manger (???)
Jeudi 14 juillet, la fête national et la fête de Théo et papi, 3h de canyoning au programme dans les gorges du Besorgues
54 km en voiture avant de goûter aux plaisirs sportifs
(on peut zoomer et déplacer la carte à l’aide de la souris)
Au démarrage à 13h30, la voiture indique 9°C : tout le monde en maillot de bain avant d’enfiler la combinaison, le gilet et les chaussures. Ben notre guide rassure tout le monde, l’eau est à 15°C et la marche de 25 mn nous réchauffe avant le première immersion !
L’échelle des sauts s’échelonne entre 1 m et 11 m, avec Théo et d’autres membres du groupe, nous nous limitons aux 1 m, 4 m et le 6 m.
Contrairement à la vidéo, notre descente se termine sous une pluie de grêle suivie de la pluie, la foudre et le tonnerre : l’apothéose !!!
Sur les 11 membres du groupe, je suis le plus âgé et Théo est le plus jeune !
Dans la nuit du 14 juillet je suis aux premières loges pour assister au spectacle, le feu d’artifice de Ruoms
La balade du vendredi le long de l’Ardèche, pendant que Théo fait la grasse matinée, nous amène au pont submersible du moulin de Sampzon
Nous traversons et longeons la rive en direction du pont routier sur l’Ardèche. Le sentier de plus en plus étroit se termine en cul de sac ! demi-tour toute !!!
Samedi 16 juillet
Nous partons de Sampzon pour rallier Prades en Haute Loire
le point de ralliement de la descente en raft au bord de l’allier
Pas de photo de la descente en raft : trop risqué pour l’appareil.
Nous sommes pris en charge au départ à Prades. Une navette nous conduit à Monistrol d’Allier (la guide Coline, un couple et Théo et moi).
Le matériel spécifique est fourni : gilet de sauvetage, casque, combinaison (selon la météo) et pagaye. Je suis le seul du groupe sans combinaison, ma tenue : tennis, maillot de bain et gilet de sauvetage.
Coline la guide expérimentée barre le raft. De notre côté, nous donnons l’impulsion en pagayant. C’est une activité d’équipe, chacun à son rôle à jouer !
Au cours de la descente, nous découvrons des passages à sensation comme le rapide de la Roche qui Pleure, ou encore celui de la Baraque-à-Ponnet, long de 300 m …
(photo récupérée sur internet)
Des moments de détente entrecoupent la descente où nous nous jetons à l’eau sous la surveillance de Coline ! très sérieuse, elle ne veut pas que j’enlève mon gilet.
Le parcours de raft emprunte un tronçon que seule une ligne de chemin de fer surplombe. Les gorges du Haut Allier dévoile sous nos yeux toute leur majesté. La rivière sillonne entre les falaises de basaltes, témoins de l’activité volcanique de la région.
Après cette après midi sportive, nous rejoignons notre chambre d’hôtes à Bains.
Dimanche matin, nous prenons notre petit déjeuner en compagnie de 6 autres convives.
Il reste environ 500 km jusqu’à La Genaudière, nous y serons vers les 17 h. Au passage, une photo à Léotoing en Haute Loire avec son château en arrière plan
L’album photo : Théo, l’aventure ardéchoise
Personne n’est tombé à l’eau pendant le rafting ?