Le 1er juillet 2014 19h 41 le TGV Strasbourg – Nantes entre en gare d’Angers Saint Laud
à son bord mamie et Théo le vacancier qui vient chercher le « dépaysement » en Anjou
Bienvenu ! dans le Maine et Loire
Qu’est ce qu’il a grandi, il est plus grand que mamie.
Le bouleversement par rapport à la maison !
Le dépaysement est pourtant là, la piscine est devant la porte
la faune : le hérisson
miminette qui nous a adopté, surtout Théo
le visiteur du dimanche
La météo prévoit un temps pas trop chaud et sans pluie : Simone décide donc de pique niquer demain sur la rive droite de la Loire vers Saumur.
Samedi matin tout est prêt, la tarte aux prunes de chez Thierry est prête. A 10h nous prenons nos vélos direction le Thoureil et les bords de la Loire. En arrivant sur le Thoureil, la bruine nous accueille et au fur et à mesure de notre progression l’humidité augmente
Nous rebroussons chemin avant d’arriver à Gennes.
A l’arrivée nous sommes mouillés
notre voisin Pascal en compagnie de Robi, emmitouflé comme au mois de janvier nous suit pour un brin de causette. Nous n’avons qu’une hâte : nous sécher !
Nous pique niquerons dans la cuisine.
Lundi 14 juillet
Théo veut m’aider donc réveil à 9h. Pendant que je passe le rotofil, il est préposé à la tondeuse
la concentration est à son maximum ! Il ne faudrait pas étêter les fleurs de mamie !
Le résultat est impeccable
Mardi 15 juillet
Le point relais Redoute se trouve à Brissac. Après le déjeuner, nous prenons nos vélo pour y récupérer les tapis de bain que mamie a commandés
La descente est nettement plus aisée que la montée
Nous passons devant le château de Brissac
Samedi 19 juillet, après les orages de la nuit et de la journée nous partons pour Gennes car Théo est à court de gel douche
Comme le demi paquet de spaghetti en réserve ne suffit pas et que les melons nous sourient nous revenons plus chargés que prévu.
Dimanche 20 juillet, ce matin je suis préposé au hachoir à viande (son indispensable)
qui fait un boucan du tonnerre.
Théo s’est levé 11h passé pendant la sieste matinale de Simone ; pour l’anecdote : notre voisin Christian B est rentré bourré (je n’ai rien entendu comme d’habitude) et bien entendu Simone s’est réveillé. Apparemment, il avait une « dent » contre moi car je l’empêche de faire la grasse matinée le week end !
Pour passer le temps je chatte (bavarde par écrit pour les français ou clavarde pour les québecois) sur Face de bouc (facebook) avec Antoine qui est resté en Alsace.
Dehors par moment c’est le déluge
Théo a renoncé au petit déjeuner, chocolat froid et viennoise, lorsqu’il a appris que mamie fait des spaghettis bolognaises.
En attendant petite séance de lecture
vous saurez tout de sa passion
Lundi 21 juillet à 8h nous sommes dans la voiture. Nous partons tels des aventuriers pour La Gatelière à Noyant la Gravoyère, nous y sommes accueillis par un mineur
En attendant le départ du funiculaire qui doit nous emmener dans les entrailles de la terre, nous nous occupons comme de « grand e… »
Théo se mesure au métier de mineur
en déplaçant un wagonnet puis avec l’aide de mamie
L’heure du départ a sonné. L’équipement indispensable nous est fourni
Tel un paparazzo, j’ai réussi à photographier Indiana Jones avec son casque bleu, à travers la vitre
Après une « spectaculaire » descente en funiculaire à -126m sous terre, embarquement immédiat dans le petit train minier
qui nous emporte vers les galeries à la découverte du travail et du mode de vie des mineurs
Nous sommes privilégiés car nous nous déplaçons en funiculaire et en train alors que les mineurs descendaient et rejoignaient leurs lieux de travail à pied, du temps qui venait se rajouter aux 10h de travail dans la mine.
En contre partie, il n’est pas question de discuter : « écouter » la vidéo
Une scénographie illustre le quotidien de ces mineurs de fond qui travaillent par deux pour des raisons de sécurité
Les gros blocs sont extraits vers la surface et les gravats restent au fond et remblaient les galeries en fin d’exploitation.
Au fond, on trouve de vastes cavités de 60 à 80 mètres de long, entre les parois Sud et Nord. On dénombre pas moins de 26 chambres d’extraction, parfois tout juste commencées, illustrant principalement la méthode d’exploitation « à remonter en gradins renversés dans la voûte ».
La dimension des salles ne me permet pas de faire des photos, il fait trop sombre !
Nous repartons au funiculaire en petit train. Terminus ! tout le monde descend !!!
La mine bleue un peu d’histoire pour votre culture
1916 : première exploitation des grottes ardoisières de la Gatelière par la société anonyme des « Ardoisières angevines de Saint-Blaise ».
1920 : on accorde aux mineurs le bénéfice de la sécurité sociale et le droit à la retraite à 55 ans, après 30 ans de service.
1927 : 94 ouvriers travaillent au fond et 200 sur la butte dont 140 fendeurs (22 femmes et 18 enfants). Des enfants travaillent au fond à partir de 12 ans.
1936 : le 25 juillet, les ouvriers découvrent qu’ils ne descendront plus au fond, la banque Bougère (principal actionnaire) a fait faillite. L’exploitation de la mine a duré 20 ans ! courte durée !!
Nous quittons le site midi passé !
La faim tenaille Simone. Elle réussit quand même à nous emmener jusqu’à Segré (11 km)
Nous sélectionnons le F.S. Bar
pour le déjeuner car il y a la terrasse.
Théo a envie de steak frites avec du ketchup, il y en ! Sauvés !!
Lorsque le ketchup arrive Théo …
… Théo se lâche.
En attendant nos pavés d’entrecôte avec des frites et le jambon braisé avec des frites de Simone nous patientons : Théo devant son c… (je ne veux pas faire de la pub), moi devant la bière et Simone devant son verre d’eau (elle conduit)
De retour à la maison, je plonge avec Théo dans la piscine pour un combat naval à coup de ballon
Mardi 22 juillet encore de la tonte ! Notre pilote confirmé de tondeuse veut participer. Il se lève à 9h !!!
Je broie mais pas du noir, je broie les branches que Simone et moi avons coupées quelques jours auparavant tandis que Théo promène la tondeuse.
A 11 h nous sommes en nage et décidons d’attendre le déjeuner au frais dans la piscine à 25 °
nous nous amusons comme des petits fous ! Théo est grand et fort, l’issue des compétitions de catch dans l’eau est incertaine ! Papi n’a plus forcément le dessus.
Mercredi 24 juillet c’est un jour de course au super U (pub gratuite), Théo ne nous accompagne pas, c’est pas un mordu de vélo ! mais il en fait tous les jours pour se rendre au collège.
Lorsque nous rentrons à 10h il est déjà occupé
et pourtant, il a pris le temps de prendre un petit déjeuner : chocolat et 6 petits chinois, il n’aura pas faim à midi !!
Ce qui s’est vérifié.
A 17 h après le goûter dînatoire Théo m’accompagne à la ferme de Malvaux pour chercher des barquettes de saucisses : du producteur au consommateur
Elles n’ont rien à voir avec ce que l’on achète à la boucherie, même moi j’en mange !! On en profite aussi pour ramener 2 bûches de fromage de chèvre : excellent !!
Au retour, une bonne douche à l’extérieur et plongeon dans la piscine 27°. En sortant de l’eau à 19h il fait encore 31° à l’ombre, chaud ! chaud !
Jeudi 24 juillet, dernier jour de vacances, demain le train partira à 8h 14.
Petite journée : réveil à 10h 45 et petit déjeuner aux petits chinois de la Fournée Dorée puis vidéo
Théo regarde Assasin’s creed 4. Pendant l’entracte de 16h à 17h 15 piscine puis goûter dînatoire chez les Fluch (comme dirait la maman de Ghislaine) avec papi et mamie. A 17h 45 c’est repartie pour la suite de la vidéo.
Vendredi 25 juillet
Dur ! dur ! le réveil à 6h du matin. De la brioche aux pépites de chocolat et un chocolat froid donneront peut-être un peu de tonus !!!
De toute façon le départ de la maison est pour 7h car nous passons chez le boulanger au Pont de Cé. Théo ramène une baguette presque aussi grande que lui, de quoi faire des sandwichs
Nous arrivons à la gare d’Angers de bonne heure, le départ du train est prévu pour 8h 14
Mamie confectionne les 2 sandwichs dans la cuisine improvisée dans le coffre de la voiture
Théo paraît absent ! à quoi pense-t’il ? ou dort-il encore ?
Le sandwich au fromage de chèvre de chez Adrien et Sylvain est prêt. Il est suivi par un tomate, salade verte saucisson : il ne mourra pas de faim
et nous voilà en route
Petite attente devant les panneaux car le quai n’est pas encore affiché
Quai B et il est à l’heure
Comme de vrais pros du voyage SNCF, nous vérifions sur le panneau voiture 15. Nous sommes au bon endroit
En attendant le train, mamie et Théo papotent pendant que je photographie la « faune » locale
Une voix féminines nous annonce l’entrée du train Nantes – Strasbourg en gare, il est 8h 09
c’est l’embarquement pour son premier voyage solo en train
Tchao ! tchao et bonnes vacances en Espagne !!! il part à l’heure et l’arrivée à Strasbourg ? théoriquement 13h 02
En tout cas Magali et Antoine seront à la gare en temps et en heure (ils sont partis de la maison à 11h)
Et voilà Théo de retour en Alsace et en avance à 12h56!!!! Heureusement que j’avais prévu large , On aurait presque pas eu le temps de manger avant son arrivée !!
effectivement tu as visité Trélazé, maman faisait l’accompagnatrice !
La mine n’est pas celle que j’avais visitée quand j’étais petit ? (il me semblait que c’était à Trélazé mais ca date).
Ca a l’air bien les vacances en Anjou !