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Samedi 9 novembre départ de Rosenwiller et 400 km de voiture pour rallier Saint Père dans l’Yonne.
Nous traversons
les Vosges : Saint Dié des Vosges, Plombières les Bains,
la Franche-Comté : Purgerot, Gray, Dijon,
et nous arrivons en Bourgogne : Avallon puis Saint Père.
Devant l’église à Purgerot, sur une petite place au centre du village, une table et des bancs nous accueillent pour le pique nique. Madame Bergerot (orthographe ?) une riveraine entame la conversation avant de partir en voiture. A son retour, elle nous rejoint avec une bouteille de jus de pomme de sa fabrication ; il est excellent ! C’est la première fois qu’elle voit des gens pique niquer devant chez elle surtout à cette période de l’année
Nous repartons avec la bouteille de jus de pomme entamée, merci ! très sympathique.
En fin d’après midi, nous nous installons dans le gîte rue des Colombiers à Saint Père. La propriétaire a mis le chauffage toute la journée, la chaleur est agréable et rassure Simone qui craignait le froid et l’humidité d’un logement chauffé occasionnellement.
Dimanche 10 novembre
réveil aux aurores comme toujours. Après le petit déjeuner, les courses : la boulangerie et sa « gracieuse » boulangère, elle a du se lever du mauvais pied ce jour à moins que cela ne soit son état naturel ! Puis direction le boucher jovial, sympathique qui plaisante avec les touristes féminines (je suis resté à l’extérieure). Est-elle jalouse la bouchère ? en tout cas elle est très désagréable ! ou ? … n’y aurait-il que des mégères à Saint Père ? non car notre logeuse est sympathique ! c’est peut-être une caractéristique des femmes de commerçants !
Cela ne nous empêche pas de visiter le village établi de très longue date, il est situé près du gué de l’ancienne voie menant d’Autun à Auxerre par Quarré-les-Tombes,
de nos jours un pont enjambe la Cure
nous continuons par son église construite du XIIIe au XVe siècle, c’est un chef-d’œuvre de l’art gothique flamboyant bourguignon. Le clocher du XIIIe siècle, haut de 50 mètres (34,30 mètre hors flèche) est remarquable
On constate un certain mimétisme entre la gargouille et les commerçantes de Saint Père
De sous le porche de l’église, la vue sur la maison de pierres ; le temps gris, les vieilles pierres, nous avons changé d’époque
c’est un voyage dans le passé !
Notre promenade se poursuit sous un ciel chargé, le drapeau est de sorti pour le 11 novembre
Je monte jusqu’au cimetière d’où j’ai une vue sur le clocher de l’église
Mes compagnes rentrent pendant que je continue d’explorer le village en passant sur l’autre rive de la Cure
s’il n’y avait les antennes et les voitures, la photo serait difficile à dater.
De la rive de la rivière j’aperçois une tour couronnée d’un pigeonnier et la colline de Vézelay en arrière plan
Dans le prolongement de la rue des Colombiers, en traversant la départementale, il y a un sentier qui monte dans un bois. Je décide de le suivre. J’arrive à Vézelay
Je contourne la ville
et je découvre l’envers du décor.
Saint Père apparait derrière un voile de pluie
puis j’arrive à l’arrière de la basilique
et ciel ! un moinillon dans sa robe de bure, en tout cas on peut le supposer
Le ciel s’assombrit et je constate qu’il est l’heure de déjeuner
je rentre pour mettre les pieds sous la table et me restaurer.
L’après midi nous montons à Vézelay tous les trois par le sentier, le soleil est de la partie
Dans la rue des Ecoles, nous passons devant la maison de Jules Roy transformée en musée et lieu d’exposition. Ghislaine discute avec la personne présente tandis que je visite l’exposition « Bourgogne-Vézelay » des photos de Jean-Pol Stercq
Simone et Ghislaine sont très intéressées par la boutique de laine
c’est une boutique de luxe pour les touristes fortunés.
Dans la galerie sur la rue principale, un bronze « Le Silence » de François Brochet 1m80 et 48000€ pour les amateurs d’art
c’est magnifique !!!!
Mais Vézelay c’est aussi et surtout la basilique romane Sainte Marie-Madeleine.
Le tympan du portail central, ou grand tympan du narthex, est un des plus grands chefs-d’œuvre de l’art sculptural roman en France. Il représente la création historique de l’Église, avec le Christ bénissant les apôtres et leur assignant la mission de convertir les nations.
Dans la première voussure entourant ce tympan, les signes du zodiaque alternent avec les travaux des mois
Le tympan du portail sud. Son registre supérieur représente l’Adoration des Mages
Le tympan de gauche (au nord) représente deux scènes liées à la vie du Christ ressuscité
L’ensemble des 118 chapiteaux de la basilique (94 pour la nef et 24 pour le narthex), probablement réalisés par un atelier de cinq maîtres-sculpteurs, est le plus important de la Bourgogne avec celui de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun.
Les chapiteaux des colonnes :
la tentation de Saint-Antoine
le combat fabuleux
Saint-Pierre et Saint-Paul priant et ressuscitant un jeune homme
son porche et le tympan du « jugement dernier »
le détail du coté gauche
le détail du coté droit
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il faut redescendre au village
le soleil et la fraîcheur nous accompagne. Saint Père est située dans un trou et à l’entrée du village nous marchons à l’ombre
La proximité de la Cure et son humidité nous imprègne, le gîte est à deux pas, ouf ! sauvés !!!
Je ne résiste pas à la tentation de faire un tour sur la rive ensoleillée de la Cure
C’est l’image que je garde en mémoire : le pont, la Cure et la colline de Vézelay avec la basilique.
les albums photos : 2013 Saint Père et Vézelay et la basilique de Vézelay