Vendredi 08 septembre 2017 de Wittenheim à Montbéliard
Petite étape au terme de laquelle nous auront le plaisir de revoir la famille Vernier : Elisabeth, Benoit et les enfants Simon, Célestin, les jumelles Héloïse et Blanche dont nous gardons un excellent souvenir (L’EuroVélo 6 du 03 au 10 juillet 2015)
Nous avons traversé Mulhouse avec une facilité déconcertante grâce à quelques repères, des noms de rue et le balisage de l’EV6
Dans le pré à Gommersdorf, 13 cigognes se restaurent en toute quiétude
Il est 13h 35 et plus que 9 km à faire, Elisabeth et Benoit travaillent et les enfants sont en classe, le rendez vous est prévu pour 18h. Nous faisons une pause à rallonge, il y a le thé et la ricoré, les petits gâteaux et le banc de pique dans la zone éclusière d’Etupes
Une plante omniprésente sur l’EV6 et La Loire à Vélo, le houblon très reconnaissable à cette période de l’année
A 15h nous arrivons à Montbéliard, dans le parc de Près la Rose, nous nous arrêtons boire un cappuccino au restaurant dans le pavillon des sciences
L’heure avance, avec nos vélos, tantôt les poussant, tantôt roulant, nous sillonnons la ville, au pied du château de Montbéliard ou château des ducs de Wurtemberg situé sur une barre rocheuse surplombant le centre ville de Montbéliard
le Grand Hôtel de Mulhouse près de la gare
en face de la gare une ancienne maison aux emblèmes du Lion Peugeot
à l’arrière des anciennes halles une bande de petites maisons, pittoresque
En passant devant la mairie, nous croisons Benoit à vélo qui rentre du boulot ! Il propose de garer nos vélos dans le garage, plus pratique de visiter la ville à pied et surtout pour monter au château.
Sitot dit, sitôt fait et nous voila partis à pied. Nous grimpons au sommet de l’éperon rocheux où est perché le château. L’esplanade, une galerie d’art moderne
« Passages » une sculpture de Jean Clareboudt
A l’Atelier Calder, Jean Clareboudt a produit la série des Passages, importants cylindres en métal brut, composées de deux disques percés en leur centre reliés l’un à l’autre.
Ces sculptures s’érigent comme témoin du contexte naturel qui les entoure.
Jean Clareboudt est né en 1944 et décédé en 1997. Il concevait des sculptures totalement en lien avec le lieu où elles étaient produites ou exposées, elles ne le modifiaient pas, mais en proposait une nouvelle approche, une nouvelle perception.
La grille a été réalisée par Jean Messagier (1920-1999), artiste de l’abstraction lyrique
Depuis l’esplanade du château, la vue sur tout le Pays de Montbéliard permet de découvrir une forêt de toits imbriqués
le Parc du Près la Rose, les usines Peugeot…
le clocher de l’église Saint-Maimbœuf et le campanile des anciennes halles
une sculpture référence à l’automobile de ?
Après le château, nous flânons dans la ville, passons dans l’église Saint-Maimbœuf construite entre 1850 et 1875 en style néorenaissance, style populaire à la fin du 19ème siècle
un air de San Francisco par les couleurs et la variété d’architecture, la rue des Huisselets
une clôture originale, une oeuvre d’art pour le musée d’Art et d’Histoire Beurnier Rossel vue dans la rue Georges Cuvier
l’heure tourne, nos hôtes doivent nous attendre, nous remontons la rue Georges Cuvier
Nous retrouvons la famille Vernier où nous nous sentons en famille, où chacun met la main à la pâte pour préparer la table et faire honneur au repas du chef Benoit. Une excellente soirée en compagnie de personnes charmantes, plaisantes.
69,24 km et 5h 16 de pédalage
Samedi 09 septembre 2017 de Montbéliard à Besançon
Malgré la pluie, Elisabeth et Benoit ont tenu à nous accompagner jusqu’au port pour nous mettre sur les « rails » de l’EV6
La pluie et la lumière de cette matinée rend l’eau du canal limpide et donnerai presque envie de s’y baigner.
Aucun souffle ne vient perturber ce miroir aquatique où se mirent les roseaux
La réaction aux coucous matinaux ne se fait pas attendre, Simone profite de l’arrêt de la pluie et photo pour consulter
La surprise qui n’en est pas vraiment une car la topographie de la piste cyclable bien présente, m’a fait anticiper en choisissant le bon développement
Les hérons sont omniprésents, nous les avons côtoyés le long de la Loire, de la Saône, des canaux et du Doubs , ils sont farouches et ne se laissent pas facilement photographier
Malgré la pluie, à Novillars, je photographie les travaux de l’usine Gemdoubs S.A.S., une papeterie dont le D.G. et sa fille ont séjourné chez nous dans le cadre d’un accueil Warmshovers
Dommage que nous soyons samedi, il nous aurait fait visiter l’usine.
Trouver le camping La Plage de Besançon est un jeu d’enfant grâce à notre passage d’il y a 2 ans.
Il pleut, il pleut bergère
Rentre tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite allons …
La chaumière proprement dite est un prêt à camper (31,10 €) aux couleurs plus gaies même flashy que le ciel au dehors !
16°C, Simone se réchauffe dans le duvet et la couverture polaire tandis que nous essayons de sécher les affaires dans la « cuisine salle à manger »
Nous sommes installés dans le quartier des mobilhomes, nos voisins sont des slaves, vers les 19h ils entament des chants de leur pays, la nostalgie ? tout le monde en profitent mais la nuit est calme.
86,69 km et 5h 50 de pédalage
Dimanche 10 septembre 2017 de Besançon à Dole
Du soleil mais que 11°C en ce début de matinée, nous retrouvons rapidement le Doubs et l’EV6, nous sommes retournés sur nos pas, 1,3 km sur la D683
Après la route partagée sur 2,3 km depuis Chalèze, nous retrouvons la piste cyclable et la berge du Doubs.
Régulièrement aux abords des villes, nous apercevons des péniches d’habitation amarrées le long des berges, à moitié camouflées par les roseaux
Besançon se précise, le Doubs vire vers le nord pour faire sa boucle autour de l’éperon rocheux de la Citadelle, les remparts surplombent la vallée
Comme à l’aller, nous reprenons le tunnel fluvial. En passant à Avanne Aveney, nous quittons l’EV6 pour s’approvisionner chez mon traiteur favori, j’adore son taboulé aux agrumes (L’EuroVélo 6 du 24 juin au 1 juillet 2015 le 7ème jour).
Nous approchons de Thoraise, sur la carte, le Doubs faisant une boucle, nous quittons sa berge pour grimper sur l’éperon rocheux pas d’échappatoire.
Au moment où la boucle du Doubs semble se refermer, un massif rocheux s’interpose, détournant son cours et on comprend le pourquoi de cette boucle, les rivières n’aiment pas l’effort. C’est sur ce rocher que se situe le cœur du village Thoraise.
La percée de Thoraise date de 1810 : ce tunnel fut construit lors de la construction du canal du Rhône au Rhin, appelé aussi canal de Monsieur. Rénovée en 2008, elle est éclairée tout le long par deux serpentins lumineux et chaque entrée a sa chute d’eau artificielle
C’est parti pour une montée de 280 m dont 115 m avec une pente de 8%, le reste de 4%, nous passons de 231 m à 245 m
650 m plus loin nous nous retrouvons à 229 m
La longueur du tunnel : 190 m
De gros nuages, mais un beau soleil à Oselle pour le déjeuner
Les falaises bordent le Doubs sur sa rive droite près de Rochefort sur Nenon
Dole, il est 15h 30 et le temps est magnifique, le soleil brille et il fait 22°C.
Mais comme d’habitude, Simone se renseigne sur la météo à l’accueil, de la pluie est prévue pour la nuit et la matinée de lundi donc nous prenons une location un Coco Sweet à 58 € la nuit, mais la propriétaire intervient, il y a des travailleurs dans les mobilhomes, c’est bruyant donne leur une roulotte pour le même tarif
Mon 2ème passage sur le camping de Dole.
Entièrement aménagé avec douche et WC, l’intérieur fait chalet
La météo se prêtant à une visite de la ville, nous partons à pied le long du canal Charles Quint, du stade je prend la photo de la collégiale Notre Dame qui trône au sommet de la butte
puis nous traversons le canal du Rhône au Rhin où la péniche pizzeria est toujours amarrée ( Théo sait de quoi je parle !).
Dole est traversée, au sud-est, par le Doubs et la Clauge, au sud par le canal du Rhône au Rhin et le canal des Tanneurs.
De l’autre côté, dans le petit square donnant sur le canal des tanneurs, une mante religieuse et une sauterelle géante, nullement dérangées par tous les passants, restent figées dans leur posture
Le canal des tanneurs
Il se déploie le long d’anciens ateliers de tanneurs (le dernier a fermé en 1931), maisons tout en hauteur dont on remarque les caves largement ouvertes pour laisser s’engouffrer l’eau et les terrasses sur lesquelles séchaient les peaux
Près de l’arche de l’ancien pont, un passage menant à la Grande Fontaine, notre curiosité naturel nous pousse à l’exploration, on a l’impression d’y remonter le temps
Connue dès 1274, elle est aménagée en lavoir au 18ème siècle
La source apparaît au fond d’un gouffre, et est en partie protégée par l’arche de l’ancien pont. Nous ressortons de l’autre côté dans la rue Pasteur par le passage Rainaud III.
La rue du Parlement
une rue étroite comme toutes les rues de la vieille ville qui nous mène à la collégiale Notre dame.
Elle est édifiée au 16ème siècle, dans un style hybride gothique-renaissance. Son caractère imposant et les dimensions de son clocher fortifié en font le symbole de la renaissance doloise et des libertés comtoises.
Nous entrons par la grande entrée au pied du clocher porche
La grande entrée, en pierre de Sampans, qui le perce, est réalisée 1577, par le sculpteur Hugues le Rupt, dans une architecture Renaissance, remaniant une ancienne entrée gothique de 1555.
La nef, érigée au 16ème siècle, dans un style gothique tardif très sobre, mesure 58 m de long pour 26 m de haut (sous voûte). Elle s’élève sur deux étages et est dépourvue de triforium.
Elle comporte trois vaisseaux, dont le central est éclairé par de vastes fenêtres
La chaire (1556) par Denys Le Rupt
L’orgue se situe au-dessus de l’entrée principale de l’édifice, et s’appuie sur le jubé de Le Rupt. Il est construit, entre 1750 et 1754, à la suite d’une demande de l’organiste de la collégiale, se plaignant du délabrement du vieil orgue
La construction est confiée à Karl Joseph Riepp, facteur d’origine allemande, naturalisé, résidant à Dijon. D’après ses dessins, Claude-François Attiret et Michel Devosge réalisent l’ébénisterie de l’instrument, dans un style classique. De part et d’autre du grand buffet, sont sculptés un atlante et une draperie. Chaque atlante porte une tourelle. Les quatre tourelles du grand buffet, et les trois du petit buffet sont surmontées d’angelots musiciens sculptés. Les courbes de l’ébénisterie compense la rectitude des tuyaux. Les jeux sont réalisés par Riepp, entre 1750 et 1754. Les facteurs et Louis Weber, en 1778, François Callinet, en 1787, Joseph et Xavier Stiehr, en 1830 et 1854, Philippe Hartmann, en 1959, lors de réparations ou de sollicitations, apportent diverses modifications (ajouts de jeux, d’un bourdon, d’un récit, de anches etc.) qui donnent à l’orgue l’aspect et le son que nous lui connaissons aujourd’hui. (Source Wikipédia)
Au pied du jardin des Chevannes, sont exposés des tableaux mi photographie mi BD
Le pont sur le canal des tanneurs
Au sol, le logo du circuit du Chat perché de Dole
Le tracé du circuit du Chat perché coïncide avec l’emplacement des huit panneaux de signalétique patrimoniale, posés cette année devant des monuments clés de Dole
Rue de Besançon une boutique de glacier, nous ne résistons pas au plaisir d’une bonne glace artisanale vanille-café pour Simone, chocolat-café pour moi, les cornets sont garantis fabrication maison. Nous les terminons en arrivant sur la place Jules Grévy.
Au milieu de la place Jules Grévy à Dole, trône la sculpture intitulée «Le Doubs et la Loue» créée par Pierre Duc (2000). Un garçon (le Doubs) et une fille (la Loue) sont assis insouciants sur l’équateur d’un globe terrestre métallique
En traversant la place, l’entrée du cours St Mauris
Construit au 18ème siècle, sur les anciens remparts de la ville, le cours St Mauris offre une promenade reposante au milieu de la verdure. Sur l’esplanade principale, se dresse la statue érigée (1902) par la ville en l’honneur de Pasteur
Nous sortons du cours St Mauris à l’opposé par un chemin qui débouche sur le pont au dessus du canal du Rhône au Rhin
et retour au camping par le pavillon des arquebusiers
puis le long du canal Charles Quint et ses péniches résidentielles
Nous terminons la journée en profitant de la terrasse et du soleil
69,73 km et 4h 28 de pédalage
Lundi 11 septembre 2017 de Dole à Verdun sur le Doubs
Nous sommes réveillés de bonne heure 5h 40, la fin des vacances approche, c’est la fièvre du retour, 18,7°C dans la roulotte.
A 8h 30 nous démarrons sous la pluie, une alternance d’accalmies, d’averses et du soleil à St Symphorien sur Saône, à la confluence du canal du Rhône au Rhin et de la Saône
Du muscat en guise de dessert à Losne au bord de la Saône
Le ciel souffle le chaud et le froid, il s’assombrit et devient menaçant au bord de la Saône près de Pagny le Château
Un magnifique clocher comtois surmonté d’une girouette en forme de coq à Charnay lès Chalon
Simone en discussion avec des cyclotouristes qui vont jusqu’à la mer Noire, le bout de l’EV6
nous arrivons à Verdun sur le Doubs la destination du jour
C’est la fin de la saison, très peu de monde sur le camping La Plage (10 €), nous avons l’embarras du choix pour l’emplacement. Il est 15h, nous montons la tente et partons faire nos courses pour le lendemain.
Une maison à colombage rue de l’Hôpital
le Petit Doubs
les trompe-l’œil d’une maison riveraine du Petit Doubs
un immeuble insolite presque surréaliste !
La météo et le vent de face, forcissant l’après midi, ont éprouvé les forces de Simone, dur ! dur ! la vie de cyclotouriste.
A la sortie du canal à Pagny le Château, nous avons emprunté la départementale en passant par Pagny la Ville, Labruyère, Chamblanc jusqu’à Seurre où nous retrouvons l’EV6. Un petit raccourci pour économiser les forces de Simone, le vent de face la démoralise !
68,79 km et 5h 14 de pédalage
Mardi 12 septembre 2017 de Verdun sur le Doubs à Montceau les Mines
Ce soir AirBnb chez Dominique à Montceau les Mines, dans l’esprit de Simone AirBnb = Chambre d’hôte en moins sophistiqué donc nous attendons les prestations associées ! notamment le petit déjeuner.
Il y a 2 ans, la traversée de Châlon sur Saône fut une galère, trop de circulation, balisage peu lisible, donc nous décidons d’éviter la ville en coupant directement de Gercy à Fragnes par les petites routes en passant par Lessu et Virey le Grand.
Nous retrouvons le canal à Loyère en prenant la route de l’écluse. Sur la rive opposée la ruine de l’ancienne église Notre Dame de l’Assomption de la fin du 11ème siècle – début du 12ème siècle
Les écluses sur la Saône canalisée impressionnent par leur hauteur (5 m), usant les forces de Simone
Dans la campagne, une forteresse médiévale fièrement implantée au milieu du vignoble, le château de Rullytire le regard
Le château trône majestueusement sur son éperon rocheux depuis le XIIème siècle et offre un magnifique panorama sur la côte chalonnaise. Le propriétaire des lieux est un descendant du seigneur de Rully qui éleva le château il y a plus de 800 ans.
Toujours près de Rully, nous profitons de la pause déjeuner pour sécher le plastique trempé que je mets systématiquement sous la tente
La 2ème crevaison, chacun son tour, Simone à Tours et moi à Saint Eusèbe près de Montchanin
la fautive
Une galerie d’art ? non ! une fresque sur le mur d’un immeuble dans la rue du Champ du Moulin à l’entrée de la ville de Montceau les Mines
Il y a pire comme vue pour une entrée de ville ! très agréable et magnifique !
Avant de rejoindre l’AirBnb, nous nous arrêtons dans une boutique de « pizza à emporter », La Calzonne
Nous mangeons sur place à la bonne franquette, discutant avec le patron. Il a le sens du commerce donc très sympa, jovial et nous avons passé un bon moment de convivialité
Simone déguste son plat de lasagnes arrosé d’une bière
et moi, ma pizza napolitaine de taille moyenne et une bière
Rassasié nous rejoignons notre airBnb accueillis par les propriétaires. Madame nous emmène dans nos appartements, tout le premier étage de la maison encombré de jouets. Contrairement à notre pizzaïolo pas très avenant, affable, …
Il n’y a que le chat qui est accueillant
La consigne pour le lendemain matin, « fermer la porte à clé et mettre celle ci dans la boîte aux lettres, nous partons à 5h ».
83,15 km et 5h 54 de pédalage
Mercredi 13 septembre 2017 de Montceau les Mines à Pierrefitte sur Loire
Au réveil nous descendons dans la cuisine pour le petit déjeuner, la surprise rien ! Dans la cafetière du jus de chaussette froid. Nous explorons tous les placards, les tiroirs à la recherche des couverts et d’une casserole qu’on finira par découvrir ainsi que les bols. Pas de pain, je récupère le notre ainsi que les sticks de ricoré et notre confiture. 2 plaquettes de beurre style hôtel qu’on découvre dans le frigo où règne un capharnaüm monstrueux sont réquisitionnées.
Il n’y a pas de petite fée du logis chez Dominique, la saleté est omniprésente dans la cuisine, les tiroirs, les placards, la table était tellement sale qu’il a fallu s’y prendre à deux fois ! Pour une fois Simone n’a pas fait le ménage !
Le petit déjeuner terminé nous n’avons qu’une hâte, prendre la route, il est 8h 10
Nous décidons de rester sur la D974 jusqu’à Paray le Monial (33 km), elle longe le canal, plus facile, plat et plus court que l’EV6 qui serpente sur les routes partagées dans le relief avec des pentes supérieures à 5%.
20 mn plus tard nous sortons de la ville sur la D974 dans la grisaille matinal
Notre premier arrêt, le boulanger à Ciry le Noble (le même qu’il y a 2 ans)
L’épicière ambulante est venue chercher son pain, nous en profitons
A Palinges, les vestiges d’un ancien four
Palinges a été durant deux siècles un fleuron de l’industrie céramique.
Au delà du canal, le château de Digoine
Ce château du 18ème siècle est en partie l’œuvre de l’architecte Edme Verniquet (1727-1804).
Notre progression est rythmée par la montée aux intersections avec les voies pardessus le canal
A Digoin, pendant la pause déjeuner, Simone découvre des rosées des pré, la récolte ne se fait pas attendre, une petite poêlée pour le dîner
Une lumière éclatante sur le camping municipal Le Vernay (8,90 €) de Pierrefitte sur Loire sur fond de ciel menaçant
Après l’installation, il est de bonne heure 15h 30, nous partons pour une petite balade à Pierrefitte sur Loire
C’est un petit village champêtre, pittoresque situé dans le département de l’Allier. Le bourg de Pierrefitte est blotti entre le Canal Latéral à la Loire, qui le traverse, et les bords de Loire.
Une rue du bourg
de la vannerie décorative pour le gîte d’étape communal à côté du canal
Des parents qui ont les moyens de gâter leur(s) enfant(s), magnifique, un avis plus que subjectif mais qui peut-être partagé !
Pour le moment nous pouvons profiter de la table en plein air, Simone nettoie les rosée des prés
Au menu du dîner, des rosées des prés, des aubergines à la provençale et des coquillettes
Nous avons fait honneur au chef !
66,15 km et 4h 15 de pédalage
Jeudi 14 septembre 2017 de Pierrefitte sur Loire à Nevers
La tempête s’est levée à la fin du dîner ! Au lever, le vent s’est calmé mais il pleut. Petit déjeuner et pliage de la tente dans la buanderie.
Départ à 8h 15, pendant 2h, la pluie nous accompagne !
Dégoulinant, nous faisons quelques courses à Diou, peu de choix
La piste est jonchée de branches, de feuilles
nous slalomons entre les débris, la dégageons lorsque nous sommes bloqués
A 16h arrivée au camping de Nevers (12,44 €)
Puis balade en ville, nous traversons la Loire avec une vue sur la cathédrale Saint Cyr et Sainte Julitte
Il y a 2 ans, c’est à Nevers, accompagné de Théo, que nous avons pris le train pour retourner à la maison
la porte du Croux était l’une des entrées principales de la ville de Nevers au Moyen Age
sur le clocher de la cathédrale Saint Cyr et Sainte Julitte
La cathédrale Saint Cyr et Sainte Julitte, située sur la butte au centre de la ville, a été plusieurs fois reconstruite entre le 6ème et le 11ème siècle. C’est aujourd’hui un ensemble hétérogène et complexe, conservant une large nef et un chœur gothiques et un chœur roman.
Le temps le permettant, nous dînons sur l’esplanade sous l’accueil
Le soleil est rasant et la vue vaut le détour !!
84,72 km et 5h 29 de pédalage
Vendredi 15 septembre 2017 de Nevers à Bannay
L’EV6 ne passe pas directement à Nevers, il faut faire 3,5 km pour accéder au camping et à la ville, pour repartir, nous choisissons de traverser la Loire à Fourchambault et sur l’autre rive Givry puis de reprendre La Loire à Vélo
La levée de la Loire à Cours les Barres
Près de La Chapelle Montlinard, la vue de La Charité sur Loire
Le petit Poucet a semé les logos à intervalles réguliers sur notre route
La piste cyclable nous fait découvrir le canal de jonction entre la Loire et le canal latéral à la Loire et la vue sur la colline de Sancerre à St Satur
Affolement à Bannay, le terrain de camping n’est indiqué nulle part ! Un fumeur à l’entrée d’un l’hôtel restaurant nous apprend qu’il se trouve sur une île à l’entrée de Cosne sur Loire. En plus je le savais (?) grave ! après 5 km nous foulons le camping de l’Ile (12,66 €), l’accueil est encore fermé.
En faisant le tour du propriétaire, Simone découvre la salle commune cafetière, bouilloire, billard, lipper, télé, des tables et des chaises, nous nous installons à proximité ce sera notre salle à manger
Comme on ne change pas les bonnes habitudes, après le tea time avec gâteaux, nous partons à Cosne sur Loire sur l’autre rive, juste le deuxième pont à traverser
Ce n’est pas une publicité pour la charcuterie lorraine, heureusement que je n’était jamais très charcuterie et que Simone était plutôt charcuterie alsacienne
L’Eden cinéma à Cosne sur loire, l’architecture et le décor sont représentatifs du style Art déco des années 1935
L’église St Jacques et l’hôtel de ville vus du pont sur le Nohain dans la rue St Agnan
L’église St Jacques de style gothique, la façade extérieure présente, au sommet du pignon, une curieuse plate-forme carrée ajourée, accessible depuis le clocher. On lui attribue un rôle de poste de guet.
L’intérieur est constitué d’une nef à quatre travées, flanquée de bas-côtés et suivie d’un chœur terminé par un chevet à 5 pans. Elle est entièrement voûtée sur croisée d’ogives
Le jeu farceur des ombres et de la lumière, les formes sensuelles qui n’ont pas échappées au spécialiste
Rue Jacques Carries « Au Fil de Cosne »
retour à la case départ !
Une journée courte dont la seule difficulté est le raidillon à chaque pont.
65,12 km et 4h 04 de pédalage
Samedi 16 septembre 2017 de Bannay à St Benoît sur Loire
Départ à 8h 15 sous un ciel très chargé par 7,3°C, le panache de la centrale de Belleville grimpe presque à la verticale, peu de vent au sol
Nous sommes dans le Loiret près de Beaulieu sur Loire, les pistes cyclables ne sont pas la priorité du département
Nous approchons de Briare, nous passons Mantelot
Avant le pont canal, nous nous arrêtons pour un chocolat chaud à 75% de chocolat chez le chocolatier Hervé Roussel, excellent rien à voir avec le Poulain, Van Houten ou autres !
« Syvie Denis en a toujours rêvé, faire du chocolat ! Avec Hervé Roussel, à Briare, le rêve est devenu réalité, ce sorcier du chocolat a transformé l’ancienne maison de l’éclusier au bout du pont canal, en chocolaterie. Pil poil sur la route de la Loire à vélo, comme ça, tout le monde peut goûter… » France Info
Je précède Simone pour passer le pont
A Brisson sur Loire, Simone s’arrête pour discuter avec un groupe de 4 garçons qui partent pour le sud de la Sibérie où l’arrivée est prévue pour juillet 2018. Je les rejoins et chacun part de son côté.
Va-t’il nous tomber sur la tête ? Nous arrivons à St Gondon que nous traversons à sec
Un abri, l’arrêt de bus à Lion en Sullias, il est l’heure du tea time et au moins nous seront au sec pendant l’averse
Nous étions bien inspirés !
A St Benoit sur Loire, sur le camping Le Port, séchage de la tente devant notre prêt à camper (27,40€)
Le chef au fourneau, à de rares exceptions, nous mangeons à l’extérieur ou c’est Simone qui s’en charge
Je suis aux premières loges, assis dans l’auvent pour profiter du coucher du soleil sur la Loire, Simone est déjà emmitouflée dans son duvet
Dans la journée maxi 13°C. Elle fut « égayée » par des alternances d’averses, soleil et nuages, peu de vent.
83,42 km et 5h 14 de pédalage
Dimanche 17 septembre 2017 de St Benoît sur Loire à Muides sur Loire
C’est pas la fête ce dimanche matin à 8h, un temps gris, une luminosité démoralisante, heureusement que le plaisir est dans le pédalage et le défilement des paysages et les villages
Nous prenons la départementale après Les Boutrons pour passer par Germiny des Prés. Avant Châteauneuf sur Loire, La Loire à Vélo est à la limite du praticable quand on est chargé (voir Périple 2017, de La Genaudière à Paray le Monial).
Le passage dans Châteauneuf est l’occasion de faire les courses et une visite éclair.
La halle Saint-Pierre, située derrière l’église, rappelle encore l’attachement de Châteauneuf à la marine de Loire, un ancien hangar à bateaux
Le magasin Cours des Halles, des fruits et des légumes, bien approvisionné, fourni de marchandises abondantes et variés
l’intérieur est encore plus impressionnant que l’extérieur, on a trouvé notre bonheur, raisin et melon
Il pleut en arrivant sur Orléans, nous squattons un abri du marché alimentaire sur le quai du Roi pour déjeuner sous l’œil curieux de certains passants
Retour sur la rive gauche de la Loire par le pont de l’Europe à la sortie d’Orléans
Impressionnant le ciel, en arrivant sur Meung sur Loire, plus de peur que de mal, nous faisons même notre arrêt tea time
Nous arrivons à Muides sur Loire, beaucoup de circulation, un match sur le terrain à côté du camping et à l’entrée de celui-ci un panneau FERME . Qu’est-ce que ça veut dire ? Simone avait pourtant téléphoné avant de commencer notre périple. Le camping est plein de caravane, les gens du voyage l’ont squatté !
Nous décidons d’aller à Blois, le guide La Loire à Vélo indique un camping. Nous arrivons à Blois, afin d’optimiser le trajet, nous demandons notre route à un couple de cycliste. A Blois même, il n’y en a pas, il se trouve sur l’autre rive en remontant vers Muides. Simone est sensiblement énervée, elle décide de chercher une chambre d’hôte ou un hôtel.
Arrêtés à un feu tricolore, le couple nous rejoint et la dame nous propose de passer la nuit chez elle !
C’est ainsi que nous nous retrouvons chez Anne sur les hauteurs de Blois dans un petit immeuble dans un quartier calme (l’immeuble du fond)
Les vélos sont parqués dans le sous sol avec un certain nombre d’autres vélos. Pour le dîner, elle a invité son ami, le cycliste, un dîner à la bonne franquette, nos provision et des lentilles cuites d’Anne, des maquereaux au vin blanc et en dessert le melon acheté à Châteauneuf. Une soirée sympathique avec des gens amènes, charmants.
111,81 km et 7h 28 de pédalage
Lundi 18 septembre 2017 de Blois à Savonnières
Après le petit déjeuner nous nous séparons, un grand merci à Anne !
Nous retrouvons facilement la Loire et La Loire à Vélo malgré le brouillard dense
Au bord du Beuvron à Candé sur Beuvron, le brouillard est toujours aussi dense
A Chaumont sur Loire (10h 20), tel un vaisseau fantôme, le bateau flotte dans la grisaille
11h enfin du soleil à Amboise
Au bord de la Loire, l’accordéoniste devant l’office de tourisme à Montlouis sur Loire
Le besoin de confort devient de plus en plus pressant, encore un prêt à camper (20,20€) à Savonnières, Simone n’a plus envie de la petite tente, et pour moi, pas de tente à plier le lendemain !
La visite de la ville s’impose afin de repérer les commerces pour le lendemain, nous longeons la rivière, dans les rapides du Cher, l’aigrette et la mouette guettent le poisson
Le soleil décline rapidement
La température est nettement plus clémente que ce matin, 6°C au départ et un maximum dans la journée de 23°C.
86,47 km et 5h 46 de pédalage
Mardi 19 septembre 2017 de Savonnières à La Genaudière
7h 30 12°C ce matin, ça se réchauffe ! mais les nuages sont présents. Une petite alerte au moment du départ, de grosses gouttes mais c’est une fausse alerte !
Une vue d’un autre âge, le manoir de Fonché sur la rive droite de la Loire en face de Villandry
Nous progressons sur la levée au rhythme des communes traversées, l’arrivée à Bréhémont
A partir de Montsoreau, nous restons scotchés à la D751, une infidélité à La Loire à Vélo qui croise notre chemin par intervalle, au grand dam de certains automobilistes.
Sur le coteau près de Turquant, le moulin à vent du val Hulin surplombe la vallée de la Loire
Le dernier tea time au bord du Thouet à Saumur près de St Hilaire St Florent à une vingtaine de km de la maison
15h 40, la fin de notre périple 2017
85,66 km et 5h 19 de pédalage
La distance théorique est de 2256 km, nous en avons parcourue 2292 km à la vitesse moyenne de 14,9 km/h et 155h 18 de pédalage et quelques heures de marche lors des visites. La vitesse maximale atteinte 67 km/h lors de l’étape Hauterives-Morestel.
Des rencontres sympathiques Jacques, Xavier et Anne, d’autres n’ont rien apporté Quentin, Dominique, il faut de tout pour faire un monde.
L’album photos : 4 – l’EV6 et La Loire à Vélo de Wittenheim à La Genaudière