« 7 jours pour découvrir le Portugal » tout un programme ! cette découverte se fait en voyage organisé donc je me laisse porter, pas de recherches documentaires avant le départ. La découverte sera totale
Gisèle nous accompagne, elle arrive la veille
Le TGV est pratiquement à l’heure, nous la récupérons à 19h43.
Le lendemain, réveil à 5h car nous avons rendez-vous chez Daumin à La Flèche (1h de trajet) à 7h.
Vendredi, 19 septembre, 1er jour
Il fait encore nuit lorsque nous embarquons dans le minibus dans la cour du voyagiste. Une femme et un homme sont déjà installés. A la Ferté Bernard un autre couple assez corpulent nous rejoint, le minibus est complet. Cela fait boite de sardines surtout les places devant nous ! Nous sommes assis à l’arrière du minibus.
Nous arrivons à l’aérogare d’Orly où on nous place dans la file d’attente du guichet de Transavia (la compagnie low cost d’Air France)
et débrouillez vous ! heureusement que nous avons l’habitude des aéroports.
2h après nous nous envolons pour l’aéroport de Porto où nous atterrissons 2h15 plus tard.
Une guide « provisoire » nous accueille ainsi que le reste du groupe (45 personnes) qui arrive sur 2 vols différents. Le transfert à l’hôtel « Grande Hotel da Pavoa » fonctionne très bien, par solidarité ouvrière, j’aide notre conducteur Manuel, à sortir les valises de la soute. La distribution des chambres est efficace et donc rapide. Nous nous retrouvons au 4ème étage sur l’arrière cour
L’avion a décollé à 12h55 (heure de Orly) et s’est posé à Porto à 14h (heure locale) donc à 15h pour nous ! Dans les vols low cost il faut payer son sandwich, mais lorsqu’il n’en reste plus …
Heureusement que Simone a prévu les bananes !
Nous avons faim ! à la réception de l’hôtel on nous indique une boulangerie « c’est en face du « bénetton »
Dans la rue piétonne nous tombons sur un petit café qui vend des pâtisseries. Impossible de résister, nous en ressortons avec quoi nous sustenter. Cette première approche de la pâtisserie portugaise est prometteuse !
Nous découvrons de même les façades des maisons recouvertes de faïence
Une escadrille de pigeons fait une démonstration de voltige sur la place de la Domus Municipalis, la maison municipale c’est à dire la mairie
Puis direction le front de mer
et le port où je trouve une statue de Mitterand incognito, déguisé en pêcheur
La première nuit n’est pas de tout repos, l’arrière cour de l’hôtel regroupe l’ensemble des groupes frigos. Un bruit infernal nous empêche de laisser la fenêtre ouverte.
20 septembre 2ème jour : au « menu » Porto
Après le petit déjeuner, nous embarquons les valises dans le bus. Senhor Raimondo Marquès, notre guide est arrivé hier dans la soirée.
Puis départ vers Porto
Pendant l’occupation romaine, la ville pris la désignation de Cale puis Portucale d’où le nom du pays tout entier.
Dotée d’une grande tradition commerciale et de construction navale, Porto participa activement aux Découvertes portugaise.
Au XVIIème siècle, la commercialisation des ses vins contribua à sa prospérité. L’UNESCO a reconnu comme Patrimoine Culturel de l’Humanité le centre historique primitif de Porto, qui a su être préservé et restauré.
Le Portugal fut jadis une grande puissance coloniale
Il fait bon, la température est agréable, les gens vivent dans la rue
Les rues regorgent de monde : autochtones, touristes
Nous passons dans un marché historique de Porto
On y trouve des fruits, des légumes, du pain, du poisson, … comme chez nous. Nous déambulons dans les rues de Porto entrant dans une gare : Estaçào de Santo Bento,
traversant des places : la praça da Libertade
la praça da Lisboa,
des jardins : jardim municipal do Hordo das Virtudes, jardim da Cordoaria…
admirant les façades recouvertes de faïence
et nous arrivons sur la rive du Douro où la foule est très cosmopolite
En arrière plan on découvre le pont Luis I créé par un belge sur le modèle du pont ferroviaire conçu par Eiffel.
Avant le déjeuner on nous octroie une petite croisière sur le Douro
Une belle matinée avec de la marche, du piétinement, mais agréable. Raimondo, notre guide ancien prof, est intéressant : il fait systématiquement le parallèle entre la France et le Portugal au niveau historique. J’aime énormément !
Après la mini croisière sur le Douro nous déjeunons dans un restaurant à proximité des quais. Tous les repas pris au Portugal sont copieux, bons voir excellents, servis avec une bouteille de rouge et une bouteille de blanc. Aujourd’hui nous mangeons du sabre, un bon goût de poisson (ce qui n’est pas toujours le cas) et une chair douce bien agréable au palais. Pour le rab, les serveurs repassent une 2ème fois, rien à redire !! tant pis pour les râleurs ! un vrai régal !!!!
Après le déjeuner, une averse de courte durée nous surprend ; tout le monde aux abris, je ne m’affole pas, la pluie cesse de tomber. Du temps libre : je l’utilise pour grimper sur le pont Luis I par les petites ruelles en pente
le linge pend partout, la dame nettoie son tapis posé sur la rambarde. D’en haut je domine le Douro et les quais
Quelque part dans cette foule, Gisèle et Simone qui m’ont repéré sur le pont me font de grands gestes, mais en vain !
Nous terminons la visite de Porto par un passage obligé : une cave de Porto
4950 l de porto ! avis aux amateurs dans la cave Burmester. On nous explique la fabrication du Porto, c’est un jus de raison dont on bloque la fermentation au bout de quelques jours en y incorporant de l’alcool de marc à 70°. C’est le moment crucial pour l’avenir du porto : trop tôt, et le vin sera lourd et pâteux, trop tard, il manquera de fruit et de rondeur.
Nous dégustons un excellent Porto qui n’a rien à voir avec celui que nous achetons au supermarché !
Le troupeau est rassemblé sans les chiens de berger, tout le monde entre dans le bus puis en route pour Figueira da Foz et l’installation dans les chambres. Nous avons une chambre au 4ème étage avec une belle vue sur l’océan
Au coucher de soleil tout le monde sur la terrasse pour l’apéritif de bienvenue
naturellement du porto.
Dimanche, 3ème jour : au « menu » Coimbra, Fatima et Batalha
Notre première nuit à Figueira da Foz : excellente ! la fenêtre ouverte toute la nuit bercés par le chant de l’océan avec une température idéale.
Départ pour la visite guidée du Monastère de Santa Maria da Vitoria, dont la construction débuta en 1386, et qui fut érigée pour accomplir une promesse que D. Joao I, roi du Portugal, fit à Notre Dame. Chef-d’œuvre du gothique portugais et Patrimoine de l’Humanité, le Monastère de Batalha est un magnifique exemplaire architectonique
où se mélangent différentes influences découlant de la vaste période de construction, au long de différents règnes. La construction du monastère de Batalha a duré de 1386 à 1517.
C’est une vraie splendeur de par le travail des tailleurs de pierre, de la vraie dentelle
une merveille ! ce monastère.
Nous profitons d’une exposition du travail des sculpteurs de l’école
Nous continuons vers Fatima, l’un des principaux centres mondiaux dédiés au culte de la Vierge Marie, qui attire tous les ans un grand nombre de pèlerins.
Nous arrivons en pleine messe, le grand spectacle
une grande scène pour la star mais les rangs de spectateur sont clairsemés.
L’église ne fut jamais tendre avec les femmes ! pourquoi tant de bigoterie ?
On y retrouve à une moindre échelle, les mêmes excès qu’à Lourdes : le commerce de bondieuseries en tout genre
avec des variantes
L’après-midi visite de Coimbra réputée pour sa tradition estudiantine et pour son fado caractéristique. Les amateurs de fado sont minoritaires (11 sur 45 personnes) donc ils n’y auront pas droit même pour un supplément de 25 €.
La ville se penche sur le Mondego, ce qui lui donne un charme très particulier. Le Mondego est le plus grand fleuve et l’unique avec le Sado coulant uniquement au Portugal. Long de 234 km, il prend naissance dans la Serra da Estrela près de Gouveia à 1 360 m d’altitude.
Dans l’enceinte de l’Université, l’imposante bibliothèque baroque (les photos y sont interdites)
et la chapelle revêtue de faïence méritent d’être visitées mais toujours pas de photos. C’est impressionnant par la charge décorative, il faut aimer ! Je préfère le roman et le gothique.
Après la visite guidée, nous sommes lâchés dans la nature, les uns s’arrêtent au premier café, d’autres flânent dans la rue commerçante.
Je décide d’explorer les petites ruelles. Les dais en laine recouvrent les badauds déambulant dans ce défilé urbain
au détour d’une ruelle
une portugaise ! aux fesses rebondies
une fontaine
un restaurant et une église
Le retour à l’hôtel se fait par l’autoroute, monotone sans fantaisie.
En attendant le dîner un vrai et pas un goûter dînatoire, je fais un saut jusqu’à la plage pour assister au nourrissage des mouettes
Lundi, 4ème jour : au « menu » Buçaco – Luso – Aveiro
Pluie ce matin, quelques coups de tonnerre en fin d’après midi hier, mais pas de pluie.
Excursion à Montemor o Velho, le château de Montemor-o-Velho est situé dans un lieu dont des traces d’occupation remonte à l’occupation romaine. Elle est attestée par des pierres utilisées dans la base du donjon
Après cet intermède, direction le Parc National de Buçaco, majestueux bois séculaire, en pleine montagne du même nom que nous atteignons sous une pluie battante. Dommage car la balade dans la forêt tombe à l’eau.
Comme des asiatiques nous sortons du bus pour l’arrêt « chichi » le nom poétique pour l’arrêt pipi, et la traditionnelle photo du Bussaco Palace
et sa galerie décorée de faïence
Délestés de plusieurs litres de liquide nous dévalons en bus la montagne jusqu’à Luso où, au centre de ce village thermal, surgit la célèbre fontaine de St Joâo, au pied de la chapelle
rien de transcendant mais chacun remplit sa bouteille sous la pluie. La pluie persiste jusque dans la plaine, ouf !! c’est terminée !!
Arrêt déjeuner au Très Pinheiros à Sernadelo dans un beau cadre avec vue sur les palmiers. Le ventre plein nous regagnons notre véhicule
Départ pour Aveiro, belle ville sillonnée par des canaux et entourée par les eaux de la « ria ». Le premier arrêt, l’ancienne gare d’Aveiro pour le mitraillage
D’origine millénaire , Aveiro est riche en histoire et monuments
certaines façades de style art déco sont magnifiques
et possède également un important port de mer et des milliers de salines où s’entassent des pyramides de sel.
La pluie dans la montagne a chamboulé le programme et nous avons du temps devant nous. Raimondo et Manuel nous conduisent à Praia da Barra, la station balnéaire d’Aveiro aux petites maisons en bois peintes de rayures couleurs vives
Nous empruntons les petites routes et arrivons à l’hôtel pour le dîner.
Mardi, 5ème jour : au « menu » Obidos – Nazaré – Alcobaça
Après le petit déjeuner Raimondo et Manuel nous emmènent à Alcobaça une cité au cœur de l’industrie portugaise de la céramique
Au programme la visite de l’abbaye cistercienne de Ste Marie (XIIème siècle)
qui renferme les tombeaux des amoureux, le roi Pierre Ier (Pedro I) et sa maîtresse assassinée Inês de Castro
des détails des deux tombeaux, la rosace et le jugement dernier
Elle est fondée au XIIe siècle par le roi Alphonse Ier. Par l’ampleur de ses dimensions, la clarté du parti architectural, la beauté du matériau et le soin apporté à l’exécution, elle est considérée comme un chef-d’œuvre de l’art gothique cistercien
elle est classée par l’UNESCO comme Patrimoine de l’Humanité.
Et nous continuons vers Nazaré un petit village de pêcheurs aux coutumes pittoresques où les femmes portent sept jupons superposés
Avant de déjeuner dans un restaurant au bord de la plage, nous faisons un arrêt photo au « Sitio » pour son panorama magnifique
mais aussi un point de visite obligatoire (?) pour la foi qui entoure cet endroit (dixit le guide touristique) et surtout pour le charme du lieu
Après cet intermède, le bus nous amène à la plage où nous découvrons le restaurant du jour. Il est niché au pied du « Sitio », espérons que la falaise de 118 m tienne le coup au moins pendant notre présence (sympa pour les autres !)
Après le déjeuner, quartier libre, nous flânons sur la promenade le long de la plage en dégustant une glace
La promenade digestive terminée, nous rejoignons la petite cité médiévale d’Obidos avec ruelles fleuries et sinueuses, ses églises et monuments
où les murailles entourent des maisons blanchies à la chaux
et l’imposant château, aujourd’hui transformé en splendide « pousada » en bon français une auberge
La ville est ceinte d’un rempart, le chemin de ronde très étroit sans rambarde est impressionnant : d’un coté la maçonnerie et de l’autre un vide d’une dizaine de mètre par endroit
Le passage à Obidos se termine sur cette émotion, ce frisson ! J’ai mon estomac qui se noue rien que d’y penser.
Sur le chemin de retour à l’hôtel à Figueira da Foz, quelques photos prises du bus
Mercredi, 6ème jour : au « menu » Sintra – Cascais – Estoril
Sur la route vers Sintra
Le Portugal comme de nombreux pays, a eu la fièvre bâtisseuse
L’arrêt « chichi » sur une aire d’autoroute me permet de me dérouiller les jambes et de susciter la curiosité du photographe
La région de Sintra est très montagneuse, l’entrée dans la petite ville se fait en dévalant une petite rue étroite (en référence au bus). Les cars touristiques font la queue à l’arrêt de bus pour déverser leurs cargaisons sur le trottoir
Sintra, un site idyllique où la diversité des monuments complète la richesse de l’environnement naturel.
Des ruelles telles des arêtes de poisson partent en tous sens en montant, en descendant
Au cœur de la vieille ville se trouve le Palais National
qui fut la résidence d’été des rois du Portugal pendant des siècles
Il n’y a pas d’âge pour se cultiver semble être la devise des institutrices
comme le prouve la photo prise sous la galerie du Palais National en portugais : Palacio National (ça c’est pour votre culture).
Ensuite en route pour déjeuner à Cabriz, des brochettes de calamars, excellentes !!!
Point de mire de notre après midi Cascais est une ville côtière située à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Lisbonne. La mer déchainée monte à l’assaut de la côte escarpée
Un autel ? est-il voué à un dieu hédoniste ?
Les plages alternent avec les falaises
Cascais était jadis un petit village de pêcheurs, mais au cours du 20ème siècle, son cadre idyllique lui attira les faveurs d’artistes, écrivains et aristocrates expulsés d’autres pays européens
De nos jours, elle attire toujours la haute société, mais toutes les couches de la population viennent en masse profiter de ses plages magnifiques
et des activités de toutes sortes qu’on peut y pratiquer, comme la voile et le surf.
A Estoril, sur la côte de Lisbonne ou « côte des deux », nous nous installons à l’hôtel
Nous avons tiré le gros lot, la première carte clef est pour nous et nous sommes coté rue au 2ème étage. Nous pourrons dormir avec la fenêtre ouverte !
Jeudi, 7ème jour : au « menu » Lisbonne
Lisbonne allie l’élégance gothique venue du nord et l’exubérance méridionale influencée par les grands voyages. Ceci se reflète dans des œuvres d’architecture telles que la tour de Belém
et le monastère des Hiéronymites
qui sont des expressions du style manuélin.
Le style manuélin ou art manuélin est un terme adopté au XIXe siècle afin de désigner l’esprit créatif portugais qui s’est développé sous le règne du roi Manuel Ier du Portugal à la fin du XVe siècle. Le Portugal est alors la première puissance maritime du monde et les Grandes découvertes apportent une grande richesse et une nouvelle vision du monde. De lointaines civilisations se découvrent au monde et beaucoup d’artistes étrangers viennent travailler au Portugal : de cette rencontre de cultures est né le style manuélin. Votre paragraphe culturel de l’article !!!
Dans le Mosteiro dos Jerónimos
Nous déjeunons à Lisbonne et la sortie du restaurant nous offre une belle vue sur la ville basse et la baie
Puis nous faisons du « city sightseeing » mais le bus n’est pas panoramique et il n’y a que les quelques places à l’avant du bus qui profitent du son et de l’image ! donc l’intérêt est limité.
Le bus nous dépose Praça Dom Pedro et nous avons 1 h pour visiter c’est à dire le temps de ne rien voir ! dur ! dur !!
Au passage j’ai remarqué le funiculaire près de la Praça dos Restauradores
Raimondo nous emmène dans le vieux quartier aux ruelles étroites où notre groupe perturbe la circulation
Nous découvrons un lavoir, une vieille dame y fait le linge comme dans le temps. Le retour à l’hôtel passe par un quartier récent aux infrastructures modernes.
Demain finis les vacances, l’expérience à l’aller sur transavia nous incite à prendre des précautions, nous nous rendons au supermarché repéré la veille, pour faire le plein de victuailles : bananes, chocolat, eau, …
Attention ! ce n’est pas un camp pour péquenot comme semble l’indiquer le panneau. Campo Pequeno signifie petit champ, on y trouve des légumes et des fruits mais guère de champs.
Vendredi 26 septembre, 8ème jour : Départ
Les deux personnes qui partent pour Barcelonne et notre groupe de sept sont réveillés à 6h30 pour un départ à 7h 15 : transfert – hôtel – Aéroport de Lisbonne. Nous avons 1/4 d’heure pour le petit déjeuner, le restaurant ouvre à 7h.
Terminées les vacances ! Nous passons le film à l’envers : portugal – Orly – minibus Daumin – La Flèche – Picasso – La genaudière et lundi – Angers gare Saint laud – TGV retour en Alsace de Gisèle
L’album photo du périple : 2014 Portugal et 2014 Portugal : Simone, Gisèle et JC