Dans les Vosges du Nord pour les 75 ans du patriarche

une randonnée de 7 jours en compagnie de Magali, Cyril et Simone

Du 25 mai au 1er juin 2024

Simone est l’initiatrice de cette sortie à 4, les dates ne sont pas choisies au hasard ; le 27 mai c’est le 75ème anniversaire du patriarche !

Comme pour la randonnée sur le chemin de Stevenson, Simone fait appel à un organisme « Espace Randonnée » 9 rue Ampère 67500 Haguenau pour la réservation des hôtels, pour le transport des bagages et les documents de voyages ; cartes IGN et le balisage du Club Vosgien.

Dès la réception de la liste des hôtels commence un gros travail de recherche de restaurants pour Simone ; surtout lorsque le restaurant de l’hôtel est fermé ; de plus en plus de restaurants sont fermés un ou plusieurs jours de la semaine par manque de personnels ! Dans tous les cas elle réserve pour le dîner soit au restaurant de l’hôtel soit dans un restaurant proche de l’hôtel ; nous sommes parés pour la semaine de rando, on ne mourra pas de faim !!!

Hébergement et restauration

  • 25 mai 2024, 1er jour pas de problème ; Logis Hôtel « Au Moulin de la Walk » 3* à Wissembourg
  • 26 mai 2024, 2ème jour, Simone réserve à « l’arbre vert » pour le resto ; hôtel « Au Heimbach » 2* à Lembach
  • 27 mai 2024 3ème jour pas de problème ; « Hôtel Alsace Village » 2* à Obersteinbach
  • 28 mai 2024 4ème jour, Simone réserve au « caveau de l’étable » pour le resto ; « Grand Hôtel Filippo » 4* à Niederbronn-les-Bains
  • 29 mai 2024 5ème jour pas de problème ; hôtel « Aux Comtes de Hanau » 2* à Ingwiller
  • 30 mai 2024 6ème jour pas de problème ; hôtel « Au Lion d’Or » 3* à La-Petite-Pierre
  • 31 mai 2024 7ème jour pas de problème ; hôtel « Chez Jean » 3* à Saverne

Six jours de randonnées dans les Vosges du Nord pour la famille Fluck, six jours d’échanges, de confidences !! 6 jours avec les enfants, c’est suffisamment rare pour l’apprécier à sa très juste valeur.

23/05/20241,42Bayel (10310)37
24/05/20243,39Wissembourg (67160)9
25/05/202411,41Wissembourg+Cdes C208
126/05/202422,32WissembourgLembach707
227/05/202419,56LembachObersteinbach567
328/05/202418,67ObersteinbachNiederbronn le Bains612
429/05/202423,17Niederbronn le BainsIngwiller642
530/05/202421,20IngwillerLa Petite Pierre581
631/05/202424,22La Petite PierreSaverne575
01/06/20242,13Wissembourg5
total rando129,14
total séjour147,49
la 3ème colonne donne les distances de marche et la 6ème le D+

Nous avons de plus en plus de mal à supporter la voiture donc le trajet se fait en 2 jours avec la nuit du jeudi 23 mai à Bayel dans l’Aube (10)

c’est le déluge à l’entrée de Bayel

dans le gîte à Bayel, sobre et clair

En entrant dans la salle de bain, Simone prend la douche ! infiltration par le toit suite à l’orage, une mare dans le dressing ce qui créée le goutte à goutte dans la salle de bain. On prévient les propriétaires et on éponge tous ensemble !

Le vendredi Simone réserve un gîte à Wissembourg chez Patricia (au rez-de-chaussée), plus de liberté que dans l’hôtel. Elle a réservé aussi pour le dernier jour car la voiture reste à Wissembourg.

Avant d’arriver à destination où nous serions trop tôt, nous faisons un arrêt à Bouxwiller pour dérouiller les jambes et nous occuper en visitant le village, charmant !

que de vieilles maisons à colombages !!

la maison du receveur ecclésiastique (1598) avec l’échauguette

Simone a trouvé son âme sœur

Après 15h nous arrivons au gîte de Patricia, elle vient à notre rencontre avec un grand sourire, nulle besoin de sonner. La visite du propriétaire est rapide et nous n’avons pas grand chose à déballer

Après un petit café, c’est la visite de la ville de Wissembourg que nous découvrons pour la première fois ; surpris et enchantés

Magali et Cyril nous rejoignent ce samedi matin (25/05/2024) avec Serge qui leur sert de chauffeur. Ils viennent de Wittenheim et prévoient d’arriver vers les 11h 30.

Pour nous occuper en attendant, nous partons pour « le chemin des cimes » à Drachenbronn (67), laissons la voiture sur le parking et entamons la montée sur le sentier détrempé par endroit, mais ça passe !

L’heure tourne, avant d’arrivée, nous rebroussons chemin pour accueillir nos enfants sur le parking. Pas le temps de se saluer tout le monde se précipite dans la navette qui est sur le point de partir, on verra plus tard

La descente est beaucoup plus rapide pour les jeunes, il y a le toboggan : Magali la première

suivie de Cyril

et de Serge

Malgré la grisaille, la vue s’ouvre sur la plaine d’Alsace

Nous renonçons à la navette pour le retour, afin de minimiser les effets du jet lag pour Cyril ; et nous préparer physiquement à notre semaine de randonnée.

Des panneaux illustrés nous informent sur la faune que nous sommes susceptibles de rencontrer, cela en 3 langues ! Les panneaux sont réalisés par les classes de CM1/CM2 et autres ; beau et interessant, super !

Un coup de projecteur sur le père et le fils (photographe Magali)

L’après-midi se termine par l’installation au Logis Hôtel « Au Moulin de la Walk » 3* à Wissembourg ; puis la balade en famille dans la ville.

Cyril et la porche (photo 1), Magali, Serge et les cyclistes (photo 2), Cyril, Magali, Serge et Simone avenue de la sous Préfecture (photo 3)

Rafraîchissons-nous avant le retour à l’hôtel, au restaurant « du Saumon »

La pose photo souvenir : Simone, Magali, Cyril, Jean-Claude (photo 2) et Serge sur pont de la Lauter ; le fil d’Ariane vers l’hôtel

L’arrivée à l’hôtel, le moulin sur La Lauter reconverti en chambre d’hôtel. Nous avons aimé notre chambre, magnifique et très bien insonorisée

Notre venue en Alsace est l’occasion d’inviter Antoine notre plus jeune petit-fils et sa compagne Dalya à l’hôtel et au restaurant « Au Moulin de la Walk »

Nous le voyons moins souvent que Théo qui garde ses deux chats.

Cyril ne s’est pas encore américanisé à fond, du foie gras alsacien pour un menu gastronomique à la française

Pour le plat principal tous les goûts sont représentés, Magali en bonne fille de son père à pris du poisson, ma truite aux amandes était excellente, pour Simone des légumes, les gambas de Dalya et Antoine, …

Tous les plats étaient succulents et le personnel super !

Les desserts ; des œuvres d’art !

Pour noyer sa futur semaine de célibataire, Serge prend in Irish coffee

Excellent sous tous les rapports ; restaurant et hôtel ! à l’unanimité

Le lendemain (samedi 26/05) nous nous séparons de Serge qui n’a pas de congé

de Dalya et d’Antoine qui reprennent le travail lundi à Metz ; tandis que nous nous préparons pour la semaine de randonnée.

Nous démarrons à 9h 33 sous un ciel de vacances ; du bleu, que du bleu

Près de Weiler, un homme des bois surveille notre passage, heureusement qu’il a un petit sourire aux coins des lèvres, ça nous rassure !

Nous découvrons in situ les balisages qui nous accompagnerons la semaine

La pause photo dans la montée près de Weiler

les lacets atténuent la pente du chemin mais rallongent la distance

J’ai intérêt à ne pas trainer pour les rattraper, il n’y a que des sportifs (27 km de marche ne font pas peur à Simone, Magali et Cyril pratiquent la course à pied et le vélo).

Marcher creuse ! il faut trouver un endroit pour s’installer avec un minimum de confort ; près de la chapelle de Climbach, nous trouvons notre bonheur

les ruines de la chapelle de Climbach ; toujours aussi alertent nos 3 randonneurs ; une fenêtre s’ouvre sur le village de Climbach

Les vestiges des ouvrages de la 2ème guerre mondiale sont omniprésents sur la commune de Cleebourg

Après ce passage délicat, nous commençons la descente vers notre lieu de résidence le village de Lembach

en passant au col du Pfaffenschlick à Climbach (67)

Méfions-nous des tiques, Simone a un passager clandestin sur sa jambe ; mais pas de problème, nous sommes équipés

Une petite halte au refuge soultzerkopf pour faire le plein d’énergie, les enfants n’ont pas oublié que c’est la fête des mères

Une vue brumeuse sur la plaine d’Alsace où se dresse la flèche de la cathédrale de Strasbourg

Le sentier serpente sur le flanc de la montagne, avalé par la forêt vosgienne

Un échantillon de passages très boueux

et l’arrivée à Lembach

Magnifique à nos yeux ; l’hôtel « Au Heimbach » 2* à Lembach nous surprend par son architecture imposante

Le dîner est réservé à « l’arbre vert », plat unique du marcassin et des pâtes dans un cadre familiale, j’ai l’impression d’être à Nambsheim dans la famille !!

27 mai un grand jour aujourd’hui, le 75ème depuis 1949, toujours en forme pour le vélo et la marche !

Le 27 mai 1949 était un vendredi !

Toujours pas de pluie, la troupe en pleine forme traverse Lembach sous un ciel mixte ; bleu et nuages

La forêt est majestueuse et pittoresque,

les troncs filiformes s’élancent vers le ciel,

les feuilles d’un vert sombre passent au vert clair

La faune se diversifie ;

je suis attentif aux chants des oiseaux que nous voyons rarement, le coucou à la recherche d’une compagne est incontournable dans les forêts,

à nos pieds, des cohortes de bousiers font leur travail

de temps en temps un orvet coupe notre chemin

La pause photo au parking du Litschhof près de Wingen après la traversée de la route, sans problème tout est calme pas un bruit de moteur

Rien n’arrête les braves même pas un arbre couché par une tempête

ça grimpe ! ça grimpe !

dans une des montées la montre de Cyril indique une pente de 33%

Nous approchons du château de Fleckenstein, il apparait au détour du chemin par une trouée dans la forêt

Bienvenue au château que nous ne visiterons pas ; mais nous utiliserons l’aire de pique-nique !

Au loin dans une clairière, le Gimbelhof

Il y a tout une éducation à refaire ! la photo du bas : les charbonniers du Fleckenstein

même à vélo nous emportons nos déchets jusqu’à l’hébergement suivant, c’est moins lourd qu’a l’aller

souvent les automobilistes, pour économiser du carburant se délestent dans les fossés aux bords des routes (ironique)

En quittant le château, le sentier se dégrade ; beaucoup d’humidité, raide et glissant malgré les chaussures de marche

Nous atteignons néanmoins le château suivant : le château du Frœnsbourg

Nous ne profiterons pas du point de vue, l’échelle trop vétuste ne supportera pas mon poids plume ! est-ce que la passerelle aurait résisté ?

Un 2ème orvet croise notre sentier

J’immortalise la complicité entre sœur et frère dans la descente du château

Dans la vallée de la rivière Steinbach près de Niedersteinbach, nous rechargeons nos batteries pour la dernière étape du jour

Un pré aux herbes hautes à traverser ! tiques ou pas tiques ??? on verra ce soir !

un écosystème sain, la diversité de la flore donc des couleurs me surprend et m’enchante

à Niedersteinbach (67), les artistes sculpteurs s’en donnent à cœur joie

Fin de l’étape, une fin aventureuse, la traversée de la rivière Steinbach, la dernière crue a emporté le tablier, il ne reste que 2 rails, le tablier gît dans l’eau à quelques mètres de là

Après la rivière, le « marécage » ; par où passer ?

Ce passage délicat est franchi sans trop de dégâts et arrivons à Obersteinbach où la ruine Klein-Arnsberg sur sa position dominante, embrase tout le village

au passage quelques belles maisons

et l’arrivée à l’hôtel « Alsace Village » un 2*

la vue de notre chambre ; au dehors c’est le déluge, mais à l’abri, on savoure la vue

Après Simone, Magali et Cyril, j’ai droit à mon tique qui fait de la résistance, Devant son entêtement, j’utilise un briquet pour le rôtir et il finit par lâcher prise !

Le dîner est couronné par l’extinction des lumières et l’arrivée de l’ensemble du personnel qui chante « joyeux anniversaire », les clients du restaurant s’y mettent aussi ; le gâteau avec les bougies est déposé devant moi qui ne sait plus où me mettre !

pour clore le repas et la journée, le chat des proprios vient se faire caresser

Le lendemain, après la traversée du village, nous entrons dans le vif du sujet ; la randonnée dans la nature. Le sentier pénètre dans la forêt, je profite d’une alternance ensoleillée pour immortaliser l’instant

après le plat, nous repartons en altitude sur un sentier bien aménagé

Cyril et Jean-Claude dans la montée au château

l’arrivée au ruine du château de Schœneck à Dambach

à la file indienne et souvent dans le même ordre ; Simone en tête, Cyril et Magali. L’aventure continue

Simone fonce suivie de Magali, Cyril attend et étudie le passage et moi je passe plus haut dans la pente après une analyse du lieu

épaté par la jeunesse !! tel père, tel fils !

Dans le Wineckerthal, une attraction pour tous les randonneurs

Que leurs arrivent-ils ?

Nous sommes souples, avant l’heure ou après l’heure, nous trouvons de quoi nous installer confortablement pour le pique-nique, un peu plus de chaleur serait la bienvenue

Surprenant pour moi tous ces refuges ! existaient-ils déjà dans mon enfance ? en tout cas pas de souvenirs

Un chemin forestier à traverser et nous partons à l’assaut des cimes sur des lacets dignes du St Gothard !

après la grimpette, la tour du Grand Wintersberg se dresse devant nous, au sommet du point culminant des Vosges du Nord, à 581m d’altitude.

La tour a été édifiée entre 1889 et 1890 par le Club Vosgien.

Un étroit escalier en colimaçon permet d’accéder au sommet à 25 m. Avec Cyril je monte dans la tour très peu éclairée, quelques minuscules fenêtres ; mais l’effort en vaut la peine malgré la météo ; avec le soleil et un ciel bleu, la vue doit être époustouflante.

Au pied de la tour, Magali est minuscule

elle offre une vue panoramique sur le parc naturel régional

sur les moutonnements boisés des Vosges du Nord et du proche Palatinat allemand, la plaine d’Alsace ; ainsi que sur la ligne bleutée de la Forêt-Noire (à l’horizon)

Après la Tour, des lacets comme pour la montée

Niederbronn-les-Bains approche à grand pas

et nous y voila !

la traversée du parc de l’eau Celtic

Des lézards profitent de la chaleur dégagée par la pierre pour lézarder

Nous entrons dans Niederbronn-les-Bains par la rue de la République, rien de transcendant à mon goût

Niederbronn-les-Bains est une station thermale dont le bienfait des eaux minérales et médicinales a fait la réputation depuis l’antiquité romaine mais nous ne sommes pas là pour cela !.

Cyril sur la place du Bureau Central

la maison place des Thermes

Petit arrêt à la pâtisserie avant de rejoindre l’hôtel « Grand Hôtel Filippo » 4*

Chaque chambre a son balcon et nous en profitons

Une saine occupation en attendant le dîner tout en profitant de la douceur de fin de journée

Jour de fermeture du restaurant de l’hôtel, Simone a réservé une table au « Le Caveau de l’Etable », 4mn à pied pour nous ouvrir l’apétit

Le monde arrive progressivement, heureusement que Simone a réservé depuis belles lurettes

Satisfait de notre dîner, nous retournons à l’hôtel !

Extérieurement, l’hôtel n’a pas beaucoup de charme, mais les chambres sont vastes, lumineuses et très agréables. Après un petit déjeuner copieux, nous reprenons notre randonnée (le 29/05) qui doit nous emmener à Ingwiller soit 21 km

Un petit goût d’Amérique avec quelques séquoias qui bordent l’avenue de la Libération

certainement des amateurs de vélo

Par le sentier de la Wasenbourg, nous grimpons jusqu’à la ruine du château

Par la fenêtre du logis seigneurial, j’admire le panorama, le ciel menaçant

Depuis le dîner avec le gâteau d’anniversaire, nous discutons régulièrement avec 3 allemandes qui font la même randonnée avec le même organisme.

Les voilà qui arrivent en tous cas deux sur trois

Après l’exploration des ruines, nous repartons en suivant comme le Petit Poucet le balisage mais pas des cailloux. Simone piaffe d’impatience ? ou se sent elle seule ?

Pas de réponse ! devant nous un chemin inondé ; une source alimente un puit saturé, l’eau sort de partout ; mais ça passe

Une arrivée épique à Oberbronn ; le sentier encombré, humide n’a plus été emprunté depuis des lustres

L’entrée dans Oberbronn

Un superbe village alsacien, de nombreuses maisons à colombages très bien entretenues, un plaisir d’arpenter ses rues

le détail d’une poutre sculptée et peinte

En passant devant la boulangerie Magali n’a pas résisté

et la surprise à la sortie du village ; d’abord attiré par le craquètement ou claquettement et voila déjà le 1er nid sur le toit d’une maison. Des cigognes et des cigogneaux un peu partout aux alentours

Parmi les dernières maisons, une girouette « la basse-cour » sur le toit d’une remise

Encore une surprise, le sentier balisé est étroit et marécageux dès que nous quittons la route, il faut des bottes que nous n’avons pas !

Un dérivatif, une fenêtre s’ouvre sur la campagne environnante et le village de Zinswiller se dévoile

Comme souvent nous tombons pile-poil à l’heure sur une aire de pique-nique (privée) couverte, dont l’accès est toléré aux randonneurs

Des voix sur le sentier, ce sont les 3 allemandes, le temps d’échanger quelques mots et nous voila prêt à partir. Mais le ciel en a décidé autrement, il arrose notre départ. On enfile nos ponchos et K-way, une dernière photo de Zinswiller voilée par un rideau d’eau

Malgré la pluie nous ne perdons pas le sourire et prenant mes précautions, afin qu’ils ne me perdent pas, j’ai choisi un K-way jaune fluo !

A Offwiller pas très évident de trouver le sentier balisé, trop de pluie, trop chaud, la végétation prend le dessus, c’est la jungle, une forêt « tropicale »

Un peu d’air, une vue sur le village

à Rothbach un peu de lecture

Dans les montées le sentier est praticable, sec !

au fond des vallées, l’accumulation de matières organiques emmagasine l’eau, une vraie éponge

Le sentier grimpe et serpente vers le haut du vallon que nous atteignons, Simone et moi, alors que des vététistes s’apprètent à le dévaler ; ils patientent jusqu’à l’arrivée de Magali et Cyril

Dans la grisaille, au loin, les maisons d’Ingwiller, notre objectif de la journée, la météo ne semble pas vouloir s’améliorer

Dans la grisaille la flore attire l’attention, la fleur rouge de l’arbre aux anémones

Le retour à la civilisation, toujours aussi gris mais la pluie a cessé

Confiant ou pas, en tous cas Cyril l’est, il range son poncho

pas de doute nous sommes en Europe et même dans l’Europe verte

Ingwiller au-delà d’un corridor vert, écrasée par des nuages bien menaçants

et voilà Ingwiller, l’entrée dans le village me déçoit, rien à voir avec tous les autres villages que nous avons traversés, les façades modernes dominent, trop lisses, pas de caractères !

« la carte postale » pour la fête des mères

Nous approchons du centre, une façade décorée et pas mal de circulation

29 mai 2024, la fin du 5ème jour de randonnée, une randonnée bien arrosée en début d’après-midi, mais sèche à l’arrivée à l’hôtel « Aux Comtes de Hanau » 2*

Aujourd’hui pas d’obligation de sortir, le dîner est réservé au restaurant de l’hôtel ; jamais les derniers, à 19h nous sommes fidèles au poste

Grand amateur de chantilly, je ne peux pas résister à la photo souvenir qui me fait et fera saliver

Ingwiller (30/05) ! pas si tranquille que ça ! des revendications alsaciennes ; l’un se mange l’autre pas

La traversée du village nous donne un avant goût de la rando ; des montagnes russes, au loin nous apercevons les 3 allemandes qui sont plus matinales

Les bureaux de l’O.N.F. Office National des Forêts, sympa comme bâtisse !

les fleurs débordent sur le trottoir, vu la beauté on pardonne !

Le laurier des montagnes ou laurier d’Amérique ou kalmie est une plante à fleurs de la famille des éricacées, proche des rhododendrons, originaire de l’est des États-Unis

Il ne fait pas particulièrement chaud ce matin ! et on patauge avec le sourire

et revoilà les 3 allemandes (la dame du milieu a 78 ans)

Toujours à l’affut, je découvre au loin dans une prairie un chevreuil attentif au moindre bruit, tout le monde s’arrête ! c’est tellement beau un animal dans son milieu naturel

La photo souvenir

Pas de problème d’eau dans ce lavoir, elle coule à flot

Un paysagiste ? une déco surréaliste dans le jardin

A la sortie du village, un deuxième lavoir sur la Meisenbach

Des digitales partout, elles jalonnent nos chemins, nos sentiers

le satyre puant ou phallus impudique, une érection en pleine forêt appréciée de la limace et des mouches

Magali et Simone approche de l’Englischberg – le rocher de l’Anglais (384 m)

une petite grimpette avant l’accès au sommet, Cyril assure les arrières

sujette au vertige, Magali préfère s’asseoir

le panorama avec la plaine d’Alsace en arrière plan

des blocs de grès partout, des sentiers développent leurs tentacules sur la crête

Nous visitons le point de vue Est puis le point de vue Ouest

près de Erckartswiller, le soleil pénètre la forêt de résineux apportant une touche de douceur à la quiétude du lieu

Moins confortable que les autres jours mais sympa quand même, la marche creuse donc la faim est là, de toute façon Cyril et moi on a nos chips !

arrivés au fond du vallon, une surprise ! un marécage a traversé avec plus ou moins de bonheur

Est-ce que la forêt est en train de dépérir ? les troncs semblent bien dégarnis

Comme un tableau, pittoresque ! de l’impressionnisme ?

A Erckartswiller, une chouette échappée d’une des BDs des Strumpfs surveille l’horizon

Plus loin, à Erckartswiller, l’ancienne auberge des « deux clefs » dont il subsiste l’enseigne

De chaque côté du sentier, se dressent les digitales exhibant le pourpre de leurs corolles à la vue des randonneurs

Une belle descente qui fera chauffer les freins, pour entrer dans La Petite-Pierre

Après le calme des sentiers et chemins forestiers, nous plongeons dans le bruit de fond des villes envahies par les voitures

La mairie ! donc notre hôtel se trouve en face

l’hôtel « Au Lion d’Or » 3*

la terrasse de l’hôtel ! chaud – froid toutes les envies sont représentées

Pendant que Simone s’informe et récupère les clefs, j’immortalise les enfants dans le hall

L’installation dans les chambres qui donnent sur l’arrière du bâtiment, terminée ; nous partons pour la visite de la ville

des bombardes comme déco très surprenant !

un monument historique ?

dans la cour du château

Dans la boutique du château, le lynx empaillé tué par la collision avec une voiture

Le Lynx boréal ou lynx d’Eurasie était autrefois répandu dans toute l’Europe. La déforestation, la raréfaction de ses proies, les tirs et piégeages avaient conduit à sa disparition d’Europe occidentale au milieu du 20ème siècle. Actuellement les forêts sont à nouveau plus denses, hébergent de nombreuses proies et peuvent à nouveau accueillir le félin. En tant que grand prédateur, il joue un rôle essentiel pour la régulation et la sélection des espèces animales forestières.

https://www.parc-vosges-nord.fr/projet/reintroduction-lynx

La maison des païens de style Renaissance, construite en 1534, est la seule construction de ce type en Alsace

Des traces de construction dans la cave attestent d’une présence gallo-romaine, d’où son nom : Maison des Païens.

Une petite sieste avant le dîner à l’hôtel

Le dernier jour vendredi 31 mai 2024, la vue du balcon de la chambre d’hôtel à La Petite-Pierre, beaucoup d’humidité mais pas de pluie

Nous sommes des lève-tôt et arrivons généralement les premiers dans le restaurant suivis des enfants

j’adore la décoration des tasses

A la sortie de La Petite-Pierre par la D7, les maisons surprennent par la largeur, la largeur d’une pièce

Un voile de brume monte de la vallée et atténue le vert de la végétation, les façades atténuent la grisaille et apportent un peu de couleur

La route disparait dans le brouillard, j’adore l’ambiance créée par le voile, par les deux randonneurs ; Magali et Cyril

Nous longeons la D7 puis la D134 sur 2km, en nous engageant sur le chemin un dilemme ; quelle voie ? on ne veut pas commencer la journée par un bain de pied ! tous les bas côtés sont gorgés d’eau !

A la maison forestière Loosthal, la chouette chouette

après la maison forestière Loosthal, le chemin devient un sentier, il grimpe le long de la pente

Une clairière a traversé sur un sentier qui doit servir de chemin de temps en temps

et voilà un animal aussi heureux que nous !

des champignons divers et variés tout le long de notre parcours

Une installation mais de quel artiste ? il y a du surréalisme la-dessous !

Cyril et Magali dans la montée au château de Hunebourg à Dossenheim-sur-Zinsel

le château de Hunebourg

C’est ça l’Alsace pour ceux qui ne connaissent pas

Magali cool, Cyril speed

Encore un tableau

tout le monde est d’accord pour la traversée du chemin

un endroit marécageux de plus, il a tellement plu cette année que le moindre creux devient un écosystème marécageux

Nous arrivons au pied du château du Warthenberg sur le contournement Est

la vue sur la vallée et Ernolsheim-lès-Saverne, du château du Warthenberg

Pour notre culture ; la campanule à feuilles de pêcher ou campanule de Perse ou bâton de Jacob (Campanula persicifolia) est une plante herbacée de la famille des campanulacées

Elle est présente dans presque toute l’Europe, en Asie occidentale et boréale.

Devant nous un magnifique promontoire rocheux, situé à une altitude de 438m, le mont St Michel un endroit sacré qui servit de lieu de culte païen et aurait été un point de rassemblements de sorcières.

Près de la chapelle St-Michel, les arbres nous épient, parfois sévères, parfois goguenards, parfois rêveurs, …

La Forêt Noire se cache derrière ce ciel lourd, gris

Nous reprenons le GR531, il traverse Eckartswiller

passe sous l’autoroute puis descend jusqu’à Saverne par un sentier plus ou moins praticable après les pluies de ces derniers jours

En descendant dans Saverne, un bulbe attire mon attention ; il s’avère que c’est la synagogue

Après les quartiers résidentiels et la traversée de la ligne de chemin de fer, nous arrivons dans la Grande Rue

et trouvons notre hôtel « Chez Jean » 3*

En attendant l’arrivée de Gisèle et François, invités par Simone ; elle profite de notre venue en Alsace pour voir sa sœur.

Tout le monde est installé dans les chambres. Rendez-vous dans le hall de l’hôtel pour visiter la ville :

la rue Poincaré

la Grand Rue

Un immeuble, la maison Katz (1605), remarquable par l’œuvre des charpentiers et des sculpteurs

des détails de la façade

Il n’y a que des gourmands dans le groupe familiale, un arrêt au salon de thé « PHIL GOOD » s’impose

Megan qui est arrivée en France a droit à la photo de la forêt noire

le retour par le château des Rohan et le port de Saverne sur le canal de la Marne au Rhin

où le ciel menaçant nous incite à accélérer le pas

le canal de la Marne au Rhin dans le centre de Saverne

de retour sans prendre la douche malgré le ciel menaçant

Simone et François dans le couloir de l’hôtel

Premier juin, c’est le retour ; Gisèle et François retournent à Riedisheim en faisant un petit crochet par Wittenheim pour déposer Magali et Cyril.

Cyril repartira le lendemain rejoindre Megan dans le midi de la France chez son pote Manu où ils passeront quelques jours avant de retourner aux US.

Tandis que nous, nous partons à la gare de Saverne pour prendre le train pour Wissembourg où nous attend notre voiture.

En face de la gare, la poste de Saverne, un château !!!

L’hôtel de la Poste de Saverne a été construit en 1894 de style néo renaissance sur les plans de l’architecte Ludwig Bettcher.

Notre TER part à 10h 45 pour Strasbourg

à 11h 20 le train démarre de Strasbourg

Arrivée Wissembourg à 12h 20

2 km à pied du gîte, nous décidons d’y aller à pied, nous avons l’entrainement, mais chacun a deux bagages. Dans le parc « Le Regard » des sculptures en bois, le seul lieu remarquable sur le trajet

Un trajet banal en ville avec le bruit des voitures, 20 mn après nous retrouvons la voiture et le gîte « Au Repos Des Remparts », une corbeille à fruits nous y attend, très sympa !!

Une bonne nuit de sommeil et le 2 juin à 8h c’est le départ pour l’Anjou avec une étape intermédiaire dans un gîte « Les Prés au Chêne » à Arbot dans le département de la Haute-Marne.

Sur la D187 près de Bay-sur-Aube, entre Germaines et Arbot (52), un paysage vallonnée et de surprenantes fleurs sur le bas-côté, l’orchis pyramidal une orchidée terrestre européenne

Après ces quelques heures de voitures, la promenade dans le village nous aère

Simone n’a qu’une hâte retourner au gîte, la grisaille n’incite pas à la promenade d’autant plus que le village manque de charme, l’église St-Pierre-ès-Lien à Arbot

Narwali le cheval du gîte « Prés au Chêne », il est temps de rentrer à l’écurie

Retour au bercail le 3 juin vers les 16h.

L’album photos : Dans les Vosges du Nord pour les 75 ans du patriarche

FIN

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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Une réponse à Dans les Vosges du Nord pour les 75 ans du patriarche

  1. Magali dit :

    C’est super de replonger dans cette super semaine de randonnée tous les 4 😍

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