Théo, Simone et Jean-Claude à vélo dans le Massif Central

Grandes nouveautés en cette année 2024 pour notre périple annuel ; Théo notre petit fils souhaite nous accompagner et nous décidons de ne pas camper au vue de la météo depuis le début de l’année.

Simone consacre du temps, au premier semestre de l’année, à la recherche des hébergements ; airbnb, booking, chambres d’hôtes, mobil home en camping pouvant accueillir trois cyclistes et permettre la mise en sécurité des vélos et leur chargement.

Pour situer le contexte

Quelques soucis de santé à partir de fin juin (perte de poids 5kg en 3 semaines), une douleur dans la poitrine ; d’après les prises de sang une infection. Les visites chez le médecin, le laboratoire et l’hôpital de Saumur s’enchainent sans en trouver l’origine (?) !

Un rendez-vous (obtenu en décembre 2023) chez le cardiologue à Saumur le 2 septembre, nous impose un départ le 4 septembre.

Les hébergements

  • 1 : 04/09/24 Nouâtre, 18B rue Pierre Cantault 37800 Indre-et-Loire
  • 2 : 05/09/24 Ciron, 3 chemin de Châtre 36300 Indre
  • 3 : 06/09/24 Malleret – Boussac, 17 La Brousse 23600 Creuse
  • Puy-de-Dôme
  • 4 : 07/09/24 Miremont, 289 route de la Chapelle, Le Veyrial 63380
  • 5 : 08/09/24 Aulhat-Flat, 6 place de la Fontaine 63500
  • Corrèze
  • 6 : 09 et 10/09/24 Bort-les-Orgues, 77 avenue du docteur Lescure 19110
  • 7 : 11/09/24 Egletons, lieudit Lafont rue de la Vedrenne 19300
  • 8 : 12/09/24 Neuville, allée des Pruniers 19380
  • 9 : 13/09/24 Saint-Sozy, 75 rue de l’Occitanie 46200 Lot
  • Dordogne
  • 10 : 14 et 15/09/24 Donzenac 4 avenue de Paris 24590
  • 11 : 16/09/224 Jumilhac-le-Grand, 368 route des saules 24630
  • 12 : 17/09/24 St Quentin sur Charente, 9 village de Lavaud 16270 Charente
  • 13 : 18/09/224 Valence en Poitou,14 rue Auguste Braud 86700 Vienne
  • 14 : 19/09/24 Missé, 8 rue Luzabert 79100 Deux-Sèvres
  • 15 : 20/09/24 La Genaudière 49350 Maine-et-Loire

Le choix judicieux de Théo pour optimiser la durée des vacances à vélo, le TGV qui raccourcit l’espace temps entre Strasbourg et Angers

Dimanche 1er septembre, l’arrivée à 21h40 à la gare impose une sortie nocturne en voiture équipée du porte-vélo, un peu limite pour ma vision surtout dans les chicanes à St-Saturnin-sur-Loire.

Théo prévoyant a fait réviser son vélo chez Décathlon afin d’éviter les surprises, c’est l’ancien vélo de Serge, son père.

Mercredi 4 septembre

Le grand jour ! Les vélos équipés attendent le départ, le soleil est au rendez-vous, Mme Bespéa notre voisine vient nous saluer, j’en profite pour lui demander de nous prendre en photo

Pas de pluie, un beau ciel bleu, des rayons de soleil pour nous réchauffer que faut-il de plus pour entamer notre périple ? Tout le monde est heureux !

Théo pause au bord de la Loire à Saumur, une couche épaisse de nuage s’étale au dessus de nos têtes

Souzay-Champigny, Parnay, Turquant, Montsoreau dans le 49 et Candes-St-Martin dans le 37 défilent sous nos roues le ciel bleu est de retour ; après Candes-St-Martin nous traversons la Vienne, non loin de la confluence Loire-Vienne

« La Loire à Vélo » et l’EV6 se confondent le long de la Loire et sur le pont !

Première halte déjeuner pique-nique confortable ; banc et tables avec pour cadre un étang et la verdure à Savigny-en-Véron (37)

Les petites départementales sont avalées goulûment jusqu’à Chinon avec mamie qui trace et fait la locomotive dans ces paysages archi-connus. Suit la D8 jusqu’à L’Ile-Bouchard sur la rive droite et la D18 sur la rive gauche de la Vienne, jusqu’au airbnb de Céline 18bis rue Pierre Cantault lieudit Noyers à Nouâtre (37)

Simone a réservé pour 19h à la pizzéria, en attendant tout le monde vaque à ses occupations ; sa story sur Instagram pour Théo, consultation des courriels pour Simone et photos pour moi.

A 19h, nous nous trouvons transportés aux USA

le « Pizza Ranch » offre un large choix de garnitures sur ses pizzas, pour tous les goûts en deux « diamètres 29 et 33 cm »

29 cm pour Simone une petite nature, et 33 cm pour les hommes, excellentes, faites sur place, nous nous sommes régalés !

la trace STRAVA et infos

Mamie a entrainé le peloton à un train d’enfer, presque 100 km à la moyenne de 18 km/h ; le petit fils n’a qu’a bien se tenir !!

alt max 60m

Cumul Komoot : 90.1 km

Jeudi 5 septembre

Pas de soleil ce matin, le chemin de départ a été repéré la veille en quittant la pizzéria, faaaacile !

Près de Port-de-Piles (86) à 4.2 km au Nord-Ouest du pont, se situe le Bec-des-Deux-Eaux où confluent les eaux de la Vienne et de la Creuse

en traversant le pont nous passons de l’Indre-et-Loire (37) à la Vienne (86).

A la pause déjeuner à Lésigny, Simone décide de prendre le train

le 1er col pour Théo à la La Roche-Posay, pas d’overdose, il faut y aller progressivement

Nous sommes en pays connu, nous avons campé sur le camping « Renoir », lors de notre descente à l’Auberge des Liards en 2020.

Depuis Descartes, nous descendons vers le Sud-Est sur la D5, une petite départementale sur la rive gauche de la Creuse, puis de la Gartempe à partir de la Roche-Posay, ensuite la rive droite de la Gartempe et de l’Anglin après Vicq-sur-Gartempe

à Vicq-sur-Gartempe, la maison bourgeoise et le pont sur la Gartempe

Après Angles-sur-l’Anglin, nous prenons la D2 qui devient D3 en passant de la Vienne (86) à l’Indre (36). A partir de Fontgombault, la voie verte « Le Blanc – Preuilly-la-Ville » nous emmène à Ciron, l’étape du jour, en passant à Le Blanc. « Une voie verte ! c’est bien, c’est tout plat, … » D+ 37m sur 25 km, pratiquement plat effectivement, s’il n’y avait pas les racines qui soulèvent l’asphalte et si les chicanes trop nombreuses étaient adaptées aux vélos chargés.

Nous ratons notre hébergement du jour l’airbnb chez Yohann, 3 chemin de Châtre à Ciron (36), situé 1.6 km avant le Bourg donc retour en arrière et comme j’oublie le porte carte à l’ancienne gare, je refais l’aller-retour !

la trace STRAVA et infos

Encore une grosse étape environ 96.2 km et 508m de D+ à presque 16 km/h !! la locomotive ne faiblit pas !

alt max 129m

Cumul Komoot : 186.3 km

Vendredi 6 septembre

C’est sous un ciel couvert mais non menaçant que nous reprenons la « Voie verte Le-Blanc – Thenay ». Une mise en jambe tout en douceur, rythmée par le passage des chicanes. Comme en 2020, je fais une photo sur le viaduc à St Gaultier (36) mais avec Théo et mamie

Le bras principal de la Creuse à St Gaultier (36)

Quelques hésitations en arrivant à Argenton-sur-Creuse, sur la D48 à droite ou à gauche ? nous partons dans la mauvaise direction sur quelques centaines de mètre, demi-tour et tout rentre dans l’ordre. Petite grimpette sur 2 km (D+ 61m) sur la D48 pour sortir de Badecon-le-Pin (36)

Et voila le 2ème col pour Théo ; le col du Pilori alt 252 m

Après La-Forêt-du-Temple (23) sur la D990, une Xème montée grimpée sans trop d’effort en utilisant un développement adapté à sa force musculaire

A Malleret-Boussac nous passons sur la Petite Creuse, une grimpette de 5km nous attend avec en point d’orgue les derniers centaines de mètre (450m) à 7% et des pointes à 9% de quoi achever Simone.

Pédaler ça creuse, rien ne vaut les petits gâteaux amandes-pépites de chocolat pour se booster avec un chocolat froid pour Théo et notre éternelle Ricoré « l’ami du petit déjeuner »

La chambres d’hôtes à La Brousse, un accueil sympathique, les vélos se réfugient pour la nuit dans la vaste remise

Aujourd’hui et pour la suite du périple, Théo décide d’enregistrer au jour le jour le trajet sur Komoot.

Une des plus longues étapes 102 km (prévue 99.6 km) et un dénivelé + impressionnant de 1040m.

36km après Ciron commence les choses sérieuses avec des montées plus ou moins longues. le point culminant de la journée 441m.

alt max 441m

Cumul Komoot : 288.3 km

Samedi 7 septembre

La surprise au réveil pour Théo

et pour nous,

il pleut !! Le ciel est uniformément gris, cela risque de durer.

Après un petit déjeuner copieux les vélos sont chargés et nous démarrons sous une pluie drue

Simone et Théo sous la pluie près de Champeix

La pluie tombe drue toute la matinée. Théo commence à déprimer ; le souvenir du mois de juin sur l’EV6 en direction de La Genaudière.

Nous avons notre pique-nique dans les sacoches, mais où s’arrêter avec toute cette pluie ?

A la terrasse d’un café fermé pour congé à Chambon-sur-Voueize (23)

Une expérience inédite pour Théo qui n’a toujours pas le sourire

Un ciel gris uniforme, la poche de pluie se déverse en continue, Théo et Simone sur la D4 près de Dontreix (23) avancent la tête dans le guidon essayant en vain d’échapper à ce déluge

Vers les 17h, la pluie se calme et le ciel se déchire laissant apparaître du relief en niveaux de gris dans le ciel

Les paysages nous rappellent des souvenirs ; le château à l’entrée de Miremont, son camping municipal, le café de la grand-mère où nous avions bu une menthe à l’eau pour Simone et une bière pour moi de quoi nous rafraîchir ! c’était le jeudi 27 août 2020

La pluie s’est arrêtée.

Aux environs de 18h, nous arrivons à Le Veyrial, 2 chemins s’offrent à Théo et à moi, Simone est encore entrain de monter, on décide de se séparer, chacun de son côté. En continuant à monter j’arrive à la chambre d’hôtes du « Roc au Ciel » (alt 679m) sur la commune de Miremont, j’alerte Théo par un cri tonitruant, le propriétaire et Théo arrivent. Mamie nous rejoint un peu plus tard.

Delphine et René nous accueillent chaleureusement. Sur la table trône un cake à la myrtille fait maison, 3 tasses, la cafetière et la bouilloire sont allumées, très sympa !

Un couple de cyclistes à VAE de notre âge arrivent en même temps que nous, ils n’étaient pas prévu. Ils dîneront grâce à notre présence.

Précision

Lorsque Simone a réservé, Delphine a précisé qu’elle ne fait pas à manger.

Entre temps Simone a précisé que nous arriverons à vélo, que notre petit fils nous accompagnera et que nous aimerions mettre nos vélos à l’abri.

Mais en cours de route arrive un SMS nous proposant au choix 2 menus pour un dîner, les 2 nous conviennent nous apprécions le geste et lui laissons le choix. Un autre SMS nous apprend que le choix dépendra de la météo car tout est local et du potager

les coins cuisine et salon nous servent de cadre convivial pour le dîner, autour de la table ; nous sommes 5 convives servis par René et Delphine. Théo fait l’admiration de tout le monde pour accompagner ses grands-parents à vélo et son appétit.

Le compteur affiche 86.7 km, nous avons pédalé 6h15, encaissé un dénivelé + de 1180m et gravi une pente max de 9.47%.

Après Miremont et la traversée du Sioulet une dernière grimpette de 2,1 km pour un dénivelé de 164m (pente de 8% en moy) nous attendait, éprouvante pour tout le monde après cette journée de pluie !

alt max 721m

Cumul Komoot : 373 km

Dimanche 8 septembre

Nous quittons Le Veyrial (alt 678m) et nos hôtes avec le soleil pour La Goutelle (63) à environ 7 km ; sa boulangerie et son épicerie (alt 723m).

Nous débutons par 4,3 km de montée jusqu’à la D217, la descente sur la D217 pour traverser le Ribouly puis remonter à La Goutelle 1.4 km soit 74m de D+

Sur la D566 près de Bromont-Lamothe (63) (alt 894m) Théo admire les Puys et constate l’éruption du puy de Dome

le Puy de Dome (alt 1465m) et ses voisins vus de la D566 (alt 905m)

Pendant ce temps nous perdons Simone de vue, rien ne l’arrête, il n’y a que les montées qui la ralentissent, sur la D566 (alt 894m) près de Gelles (63)

Après 11h 30, nous guettons un élément de confort pour le pique-nique. A 12h 15 nous le découvrons sur la D204 (alt 807m) près de Say

sur la D553 (alt 743m) près de Olby, le Puy de Dome (alt 1465m)

Plus haut à Olby (63), l’église St Pierre de la fin du 19ème siècle (alt 758m)

Vue de la D28 (alt 556m) près de St-Sandoux, l’abbaye Notre-Dame de Randol (alt 612m) est un monastère de moines bénédictins de la congrégation de Solesmes, située à six cents mètres du village de Randol

Nous traversons Issoire de part en part par le centre, les badauds serviables nous indiquent le chemin.

Quelques difficultés à trouver notre location Booking à Aulhat-Flat ! Nous avons trouvé Flat (63) mais pas de 6 place de la Fontaine. Après le passage par la dernière bosse ; le bourg de Flat (alt 461m), voilà Aulhat où nous tombons sur la fontaine et après quelques SMS sur le N°6, nous nous posons dans notre hébergement (alt 427m).

Un accueil de monsieur qui veut faire un match de ping pong avec sa fille, un peu « froid » !

Une longue journée à monter et à descendre, au final 1090m de D+ pour 88.4 km.

A environ mi-parcours nous étions au point culminant à 976m d’altitude, à Recoleine sur la commune de Nébouzat.

alt max 976m

Cumul Komoot : 460.6 km

Lundi 9 septembre

A Aulhat-Flat (alt 427m) de la fraîcheur ce matin ; Simone met son poncho coupe-vent, Théo et moi le K-Way en coupe-vent mais que nous enlevons rapidement en arrivant à Flat

C’est l’heure de l’embauche, énormément de voiture pour entrer dans Issoire. La halte course au centre commercial à l’entrée d’Issoire

nous simplifie la vie pour la journée, on ne s’occupera que des paysages !

Un arrêt photo à St Floret (63) au bord de la Couze Pavin, Théo le photographe et papi le mannequin

Théo patiente, mamie a disparu et papi prend son temps

Le pont médiéval de la Pède enjambe la Couze Pavin ; il est surmonté d’un oratoire

du pont, la vue sur le donjon du château fort, le clocher de l’église basse

A Saurier (alt 554m) halte plein d’énergie ; banane, au pied d’un ancien fort villageois du 16ème siècle

Un peu plus loin, sur une place, une dame d’un certain âge est en train d’étaler ses légumes du jardin et les pots de miel de son mari apiculteur amateur sur un étal improvisé. Bien que déjà bien chargés, nous trouvons de la place pour du miel et des tomates.

Simone et Théo sur la D621 après Saurier (alt 596m), une montée tout en douceur depuis Saurier (alt 554m)

L’arrêt pique-nique avant Besse-en-Chandesse (63) (alt 900m), 12h45 il était temps !

A l’entrée de Besse-en-Chandesse (alt 993m, cyclistes 999m), la stupeur pour Simone « un mur » à gravir sur quelle distance ?

La pente progresse inexorablement 5 – 6 % du 9 %, pour terminer en apothéose 14 % et c’est la délivrance en arrivant en vue de l' »Hotel De La Providence Et De La Poste » et le manoir Ste-Marie-des-Remparts (alt 1028m), 1 km d’efforts intenses pour tout le monde !

De la D978 (alt 1205m), la vue sur le Puy Chambourguet (alt 1521m) une cheminée de volcan, qui domine la station de Super-Besse

le panorama sur la D203 (alt 1190m), la vue vers le Nord et Super-Besse, le Puy Chambourguet (alt 1521m)

le château de Picherande (alt 1087m) vu de la D203 (alt 1068m)

le château de Picherande vu de la D614 (1056m)

Champs-sur-Tarentaine (15) est vue de la D22 (alt 541m), nous approchons de Bort-les-Orgues

L’arrivée à Bort-les-Orgues (19) se fait par la D679 dans le Cantal (15) et D979 en passant en Corrèze (19)

Nous arrivons chez Christian un airbnb, il est absent, la clé est dans la boite à code, la boite à con, comme dit Simone. Apparemment nous nous installons dans leur logis

les vélos trouvent refuge dans le garage à l’arrière de la maison.

Au bout de 6 jours de pédalage, une lessive s’impose ! cala tombe bien, Christian propose la machine à laver, elle n’est pas dans l’appartement. Il y a plusieurs clés sur le trousseau et 2 portes fermées au rez de jardin. En essayant d’ouvrir une des portes vitrées apparait une femme ; la maitresse de maison.

Nous faisons connaissance et Simone reçoit les explications pour la machine à laver.

Notre hôtesse s’avère être de Moscou, nous échangeons sur son pays en évitant les sujets qui fâchent, sur les lieux que nous avons visités et ressortons les restes de vocabulaire russe enfouis dans la mémoire.

Encore une étape sportive, Théo s’étonne de la facilité avec laquelle il grimpe malgré les pentes à 2 chiffres, et de son endurance. Il y prend plaisir !

Une petite montée suivie d’une descente pour s’échapper de Aulhat-Flat et s’échauffer en début de matinée. Après les courses à Issoire commence une longue montée vers le point culminant de la journée alt 1207m sur la D978 après Besse-en-Chandesse et la descente en dents de scie vers Bort-les-Orgues, 86.5 km, 6h15 de pédalage, 1110m de D+.

alt max 1207m

Cumul Komoot : 547.1 km

Nous restons 2 jours sur place. Je profite du mardi 10 septembre pour visiter la ville. Mardi matin en compagnie de Simone nous partons chez le boulanger (300m) pendant la grasse matinée de Théo

Au retour, pas d’amateur de promenade ce matin donc je fais une sortie en solo.

L’objectif de la sortie en solo ; aller aux orgues par le chemin de la Vierge.

Dès le démarrage on sait où l’on va, le panneau indique 29%…

Impressionnant le 29% à pied, je n’essaierai même pas à vélo !!!

Je gagne rapidement de la hauteur et domine la ville dès que la végétation et les maisons riveraines le permettent

après la partie asphaltée je fais demi-tour, mes petites chaussures en toile ne sont pas adaptées. Je ne verrai pas les orgues de près !

La balade du matin : 2.44 km, D+ 122m

En début d’après midi toujours pas d’amateur de marche, je repars et au niveau de l’église, la musique de l’orgue m’interpelle ; il faut que j’assiste au « concert », j’y entre

il fait soleil, une splendide lumière bleue inonde une des chapelles, j’immortalise l’instant.

En me retournant, la splendeur du vitrail éclairant l’orgue et la silhouette de l’organiste émergeant de la pénombre m’éblouissent

Soudain l’orgue se tait et une voix résonne dans l’église « Voulez-vous monter ? » Surpris ! je regarde autour de moi, je suis seul, je n’hésite qu’une seconde et accepte l’invitation

Aux premières loges pour observer l’organiste en pleine action, subjugué par sa dextérité !

L’instant d’après il me propose une visite complète de l’instrument, il y en a pour à peu près 1h 30. Je suis partant !

Suit un cours d’histoire sur les orgues : j’apprends que le premier instrument connu l’hydraule vient d’Egypte et date du 3ème siècle avant JC…

Découverte des « entrailles » de l’instrument « : une « forêt » de 850 tuyaux, du mécanisme et de la soufflerie.

L’effet sur le son de chaque levier, de chaque clavier (2 de 56 touches), du pédalier, des commandes des registres…

et chaque fois des extraits d’œuvres musicales. Magique !!

En sortant de l’église, il n’est que 16h, trop tôt pour rentrer et d’ailleurs je n’ai pas vu grand chose de la ville, passons la Dordogne et voyons ce qui se passe de l’autre côté !

Pendant que je me baladais, Théo donnait des cours d’informatique de base à notre hôtesse, est-ce qu’il a une âme de pédagogue ? suit-il les pas de son papi ?

La balade sur la carte n’est pas complète, j’ai oublié de démarrer la montre (il manque : airbnb – église – rue de Paris – traversée du pont – la montée à l’avenue du général Leclerc puis la trace STRAVA).

La balade totale 2.1 km, D+ 50m

Mercredi 11 septembre

Une légère brume recouvre la ville. A 8h, nous démarrons direction le barrage de Bort-les-Orgues. 1.6 km de montée sur la D979 en compagnie des voitures et des camions, heureusement que tout le monde est discipliné et patient

Les véhicules profitent de notre arrêt pour prendre le large et nous pour les photos

Encore 3.9 km sur la D979 et nous nous évadons par la D20, une départementale plus humaine pour les cyclistes, 26 km d’évasion, de calme, de sérénité

Malgré l’humidité, il bruine, je ne résiste pas à la photo de la mairie et de l’église de Liginiac, je vais avoir du mal à rattraper Théo et Simone

près du barrage de Neuvic, le lac de La Triouzoune

Un départ ce matin sans pluie, elle nous a rattrapé en fin de matinée donc pas de pique-nique. La recherche d’un restaurant fut plus ardue que prévue mais notre persévérance a payé à Neuvic au restaurant « Les Saveurs du Terroir Neuvic »

Du bar et sa garniture de légumes pour Simone et moi, le déjeuner de Théo au restaurant « des saveurs de Neuvic »

Après Neuvic, la D991 serpente en corniche dans les gorges de la Luzège

à travers le voile de pluie une silhouette fantomatique ; la forteresse construite au 12ème siècle par Ebles de Ventadour surplombe les gorges

sur la D991 à Lamazière-Basse (19)

Avant de se réfugier dans notre hébergement au « domaine du bosquet », il faut faire des courses ; faisons vivre les producteurs locaux

« Les Remparts » à Egletons, à l’abri de la pluie en attendant l’ouverture de la réception du « domaine du bosquet » à 17h

Peu de monde sur la terrasse couverte ! nous serons les seuls « phénomènes » !

Encore 1.6 km jusqu’au « domaine du bosquet », notre refuge pour la nuit à Egletons

Une étape relativement courte 61 km mais avec des conditions météorologiques exécrables, une pluie fine toute la journée regrettable dans les gorges de la Luzège et à Liginiac.

1000m de D+ pour 4h 40 de pédalage.

Le problème de la pluie est qu’on ne prend pas le temps : pas le temps de profiter du paysage, pas le temps de prendre du temps, pas le temps de souffler, pas le temps de s’arrêter, pas le temps de …

alt max 653m

Cumul Komoot : 608.4 km

Jeudi 12 septembre

La pluie a cessé, nous restons en Corrèze, j’ai choisi de toutes petites routes, j’espère les trouver ! Pour le moment il faut quitter Egletons par la bonne route

Théo sur la route d’Escouadisse près de Montaignac-St-Hippolyte (19), Théo que nous avons surnommé œil de lynx repère les panneaux indicateurs de loin

Simone doute sur la route à suivre donc arrêt et consultation de la carte

La montée de 813m à Montaignac-sur-Doustre (19) après la traversée du Gagnoux, avec une pente entre 7, 15 et 22%, Théo est montée en pédalant mamie et moi avons poussé nos vélos

Avec des pentes pareilles dès que je m’arrête, plus moyens de démarrer en pédalant surtout que je me limite à 130 bpm pour mon cœur, c’est à cela que sert l’apple watch offerte par Cyril.

A Champagnac-la-Noaille

L’arrêt déjeuner à Clergoux

sur la D113 à St-Bonnet-Elvert (19), de la descente depuis le lieudit Bétaille

Que de la descente, une descente vertigineuse jusqu’à Forgès (19) 6.4 km, une chute de plus de 300m de 541m à 230m d’altitude suivie d’une montée en marches d’escalier sur 10 km jusqu’à Neuville de 230m à 512m

Un chalet en bois pour cette nuit, nos plus proche voisin ; les vaches de l’autre côté de la clôture

Le moyeu arrière du vélo de Théo fait du bruit depuis un certain temps, la cassette de la roue arrière a du jeu. Nous essayons de la resserrer avec de l’outillage de fortune : 2 multiprises, mais impossible, on essaiera de trouver un vélociste !

60.6 km une étape moyenne en distance, ensoleillée, agréable avec un dénivelé conséquent en fin d’étape.

D+ 780m surtout en fin de parcours pour nous fatiguer

alt max 627m

Cumul Komoot : 669 km

Vendredi 13 septembre

L’objectif du jour St Sozy après un crochet par Rocamadour (visitée en 2012), je veux absolument voir la ville de la D32 sur l’autre rive de l’Alzou.

9h, nos montures sont prêtes, le soleil devrait encore nous accompagner aujourd’hui, un ciel d’un bleu profond laisse augurer une journée magnifique

Nous prenons la route en compagnie des travailleurs

Théo et Simone ont pris la poudre d’escanpette, il va falloir cravacher pour les rattraper dans la limite des 130 bpm, sur la D169 près de Ménoire (19)

Après la Graffouillère, s’amorce sur la D10, une longue descente de 8 km et 363m de D-, très rapide jusque après le Pescher (19) où un nuage dévore le paysage avalant la forêt un spectacle de cirque romain

Par monts et vaux, entre ruisseaux et vieilles pierres se faufilent les D10 et D15 dans la Corrèze profonde

sur la D15, le château St-Hilaire et le château des Plas de Curemonte (19)

A 5.8 km après Curemonte (19) sur la D15, nous pénétrons dans le Lot (46) sur la D110 et profitons du boulanger de Vayrac (46) pour refaire le plein

Sur la D803 jusqu’à St-Denis-lès-Martel, puis sur la D80, nous rejoignons la rive de la Dordogne où une table de pique-nique sur le parking « le Domaine de Pontou », sous le pont Miret, nous accueille. Le déjeuner au menu notre sempiternel taboulé et salade de carotte, le tout agrémenté de conserve de « La Belle Iloise » ou de chorizo extra fort pour moi, de saucisson sec pour Théo et Simone et de fromage (St Nectaire, Salers, Cantal, …) pour tout le monde

Après la traversée de la Dordogne, nous longeons celle-ci sans la voir et atteignons Floirac où Simone demande notre chemin ne me faisant pas confiance pour le choix de la route,

l’église St-Georges, 17ème siècle, à Floirac

et voila qu’arrive un vrai cycliste avec toute sa panoplie, trop fière pour saluer !

Le trajet planifié montait à la même altitude mais beaucoup plus progressivement que le trajet suivi soi-disant moins pentu (?).

2.2 km de montée avec un D+ de 155m soit une pente moyenne de 7%, mon compteur est monté à 11% dans certaines portions au démarrage mais tout le monde arrive sur le plateau

prochains bourgs Miers, Alvignac et Rocamadour

A Rocamadour, je laisse Simone et Théo à proximité d’un parc à l’Hospitalet et je descends par la D32 vers l’Alzou puis direction le Pigeonnier de Laguille.

Avant de descendre, après le premier tunnel, la vue sur la falaise et la ville

Après un 2ème tunnel et une descente plus raide 11.6 % sur 211m, je traverse l’Alzou et je découvre Rocamadour blotti au pied de la falaise et le château qui trône au sommet

En 2020, nous avions visité la ville et montés sur le rempart du château (tout en haut à droite) ; très impressionnant !

Devant moi le pigeonnier de Laguille, implanté au flanc de la falaise qui fait face à la cité de Rocamadour

Le pigeonnier de Laguille était rattaché à un riche domaine agricole. L’élevage des pigeons participait pour une part non négligeable à la consommation quotidienne des propriétaires des lieux, mais apportait surtout la colombine produite par les oiseaux, qui était jusqu’au 19ème siècle l’un des meilleurs engrais pour fumer la terre. Il a pu être construit au 16ème ou au 17ème siècle. (POP)

Mon escapade à durée 30mn, je retrouve Théo et Simone sur la terrasse et après une collation

nous reprenons la route, traversons la Dordogne 10 km plus loin, et retrouvons un mobil home sur le camping « Les Borgnes » à St-Sozy.

Théo y trouve un copain

De l’autre côté de la Dordogne, la vue sur un immeuble imposant, « La Terrasse » un hôtel 3 étoiles

68.3 km en passant par Rocamadour et 580m de D+ pour mes compères, 75 km et 727m de D+ pour moi avec la descente et la montée de la D32.

De 553m d’altitude en début de matinée et une longue descente de 8 km et 363m de D- nous descendons sous les 200m d’altitude.

alt max 553m

Cumul Komoot : 737.1 km

Samedi 14 septembre

Plusieurs vélocistes à Brive-la-Gaillarde, nous en profiterons pour changer la roue arrière du vélo de Théo qui fait de plus en plus de bruit ce qui est de plus en plus inquiétant !

Brumeux pour démarrer du camping

nous allons traverser St-Sozy, rejoindre la D114 et longer la Dordogne

avant Creysse (46), mamie dans la brume sur la D114, croquée par Théo,

et Théo dans la brume sur la D114, mis en boite par papi

Nous avons quitté les abords de la Dordogne et arrivons à Martel (46) avec le ciel azur, plus de brume, l’atmosphère se réchauffe

En retard (?) je rejoins Simone et Théo en pleine conversation avec une messine que nous quittons pour s’approvisionner dans les commerces du centre : le boulanger, l’épicerie tout est à porté de marche, tandis que je surveille les vélos

A l’Hôpital-St-Jean à Cressensac-Sarrazac (46) dans le Lot, le moulin d’Antoine, il y a tout le confort pour le déjeuner

MAPS-ME m’indique une 20aine de km jusqu’à Brive-la-Gaillarde, Théo a repéré sur Google Map le vélociste le plus proche ouvert « Le Shop Vélo » 25 rue de la République, 19100 Brive-la-Gaillarde

Bien qu’il soit en train de travailler sur un vélo, il accepte de regarder le problème, on débarrasse le vélo de ses sacoches et le vélo trouve place sur le pied d’atelier, il ne voit pas l’utilité de remplacer la roue. La casette est resserrée, le vélo remonté c’est la surprise, la facture s’élève à 20€ pour des patins de frein et ~30mn d’intervention ! il refuse le pourboire que je voulais lui donner, ça c’est du service !

Théo est rassuré, il repart avec un vélo silencieux, Donzenac nous attend !

Théo fait le guide très efficace pour sortir de Brive, mais ne nous épargne pas des côtes corsées, ni un spectacle inattendu ; une dame d’un certain âge qui fait un démarrage en côte pour sortir de chez elle après notre passage. Un grand bruit de tôle nous alerte, elle s’est payée le talus en face.

Donzenac, perchée sur un piton dominant le Maumont, est accrochée à flanc de coteau pour la ville haute où se trouve notre hébergement. Après un arrêt course à l’Intermarché ; quelques légumes fragiles prennent place dans le tupperware chez Simone, mes sacoches sont gonflées à bloc, le vélo s’est lesté pour les derniers 1.5 km et les 75m à gravir ! Heureusement que j’ai 2 nuits pour récupérer dans le airbnb de Christian !

C’est un ancien café, hôtel, restaurant « chez Léon », l’ancêtre de la famille, qui a connu des heures plus glorieuses à l’époque de la national 20 qui passait juste devant la porte.

Je vais pouvoir ronfler tranquille cette nuit, chacun à sa chambre ; la mienne, celle de Simone et celle de Théo la plus éloignée.

Papi surpris par Théo pendant la rédaction du compte-rendu journalier, à noter que chaque chambre a son lavabo et que les 2 douches sont sur le palier, rustique mais plus confortable que le camping et la tente.

Nous avons raccourci l’étape du jour 10 km en moins et privilégiez la grande route la D38 avant Brive afin de passer chez le vélociste.

53.3 km et 790m de D+ au lieu des 67.4 km et 1038m de D+ prévus.

alt max 337m

Cumul Komoot : 791,7 km

Trop tôt (17h 30) pour rester enfermé, pas d’amateur ni pour la marche ni pour le vélo, je pars découvrir Donzenac à pied et en solo,

en face la D920 par laquelle nous sommes arrivés

rue Marcel Lagane ; à gauche l’église St-Martin, de vieilles maisons à encorbellement et colombages et au fond la porte d’entrée

l’église St-Martin

la place du marché et les halles couvertes

dans la rue du Château

De la fenêtre de ma chambre ; le soleil glisse derrière la vieille ville perchée au sommet de son piton

Une dernière photo avant l’extinction des feux

Dimanche 15 septembre, le jour de l’excursion à Travassac et « Les Pans de Travassac » un ancien site minier désormais ouvert au public en visite guidée le dimanche.

Simone et moi partons explorer le départ du sentier vers Travassac, est-il praticable avec nos petites chaussures en toile ?

Au passage je photographie la façade arrière de notre hébergement chez Christian, nos chambres ; les 3 fenêtres de l’étage intermédiaire, cette façade ne paie pas de mine

Etant rassurés sur l’état du sentier, j’emmène Simone visiter le bourg

une des 12 portes de Donzenac (19)

dans la rue Ferré Chatte

la porte Notre Dame

l’église St-Martin et les halles

le monument aux morts « La Victoire en chantant » réalisée par Charles Édouard Richefeu et la 2CV

Nous sommes dimanche, Théo le « spécialiste » du magret de canard va nous régaler, nous ramenons le dessert de chez le boulanger Roig, de la pâtisserie ; éclairs au café, chou à la crème, chou à la crème pâtissière et un tiramisu des portions royales

Un vrai régal ! merci Théo

Ensuite c’est la balade digestive aux « Pans de Travassac », du sentier une vue panoramique sur Donzenac et son l’école primaire publique, un bâtiment imposant

A l’entrée du site, munis de nos billets (3 X10€), notre guide nous accueille avec humour et de sa voix tonitruante !

Sa voix porte entre ces hautes parois, son exposé intéressant captive le plus grand nombre

Le site est bien aménagé, la hauteur des parois et l’étroitesse relative des passages impressionnent

L’exploitation de sept filons d’ardoises pendant trois siècles a formé des falaises abruptes parallèles de roches inexploitables (à trop forte teneur en quartz) de 50 à 150 mètres de profondeur, un cadre unique et fascinant

les galeries permettaient le déplacement des blocs de schiste sur les wagonnets

Par ici la sortie !

le long de la falaise

Un paysage minéral étrange et fascinant, tout de crêtes étroites, de précipices et de falaises verticales que sont ces restes d’une grande carrière d’ardoises, exploitée du 17ème au 20ème siècle.

Lundi 16 septembre

Le 13ème jour de vacances à vélo pour Théo, le 13ème jour de notre périple dans le Massif Central. Le soleil est au rendez-vous du départ, il nous accompagnera jusqu’à Jumilhac-le-Grand, les montures sont prêtes

le papa et la maman de Christian viennent nous saluer.

Nous sortons de Donzenac par la D25, une pente de 3%, l’idéale pour s’échauffer, passons sous l’autoroute direction St-Viance par la D133. A St-Viance, après un cafouillage nous partons sur la D5E1 une belle montée en lacet jusqu’à Le-Burg puis sur la D5 vers Perpezac-le-Blanc (19) aperçue au détour d’un virage

277m de D+ pour 213m de D- en 18 km, nous voilà dans le bain, depuis l’autoroute, nous grimpons progressivement jusqu’à Ayen sur la D39 dans un paysage vallonné

à Ayen la vue sur la vallée de L’Elle depuis la D39

Aucune aire de pique-nique par ici, les épicuriens recherchent les restaurants, nous les aires de pique-nique qu’on improvise dans un champ près de Juillac (19)

Sur la D78 après le pont de Villesanges, 1.2 km de montée jusqu’à Jumilhac-le-Grand (24) où trône son château et l’église St-Pierre-ès-Liens

Dans le boocking, le gîte de ce soir, Théo choisit de dormir sur le sofa le lit étant apparemment occupé par quelqu’un (?), de toute façon les draps ne sont pas fournis, nous utilisons nos propres draps

Pour améliorer notre dîner, nous nous servirons dans les frites surgelées car avec Théo nous adorons.

D+ 1180m et 75 km en 5h 50 de pédalage, une journée sportive sur des « montagnes russes » au grand dam de Simone.

alt max 380m

Cumul Komoot : 866.8 km

Mardi 17 septembre

Retour sur nos pas au départ ce matin, nous entrons à Jumilhac-le-Grand par les rues du Stade et du Dr Garrigue avec le château au pied de la butte

Pendant que Théo et Simone font les courses, je pars à la chasse photographique

Nous repartons direction St-Priest-les-Fougères (24) sur la D79, une courte montée puis de la descente jusqu’au pont de Jumilhac-le-Grand sur l’Isle (1.5 km) suivie d’une montée de 6.5 km. Il est déjà 10h 45, on manque de carburant quelques fruits secs pour nous rebooster à St-Priest-les-Fougères (24)

Gonflés à bloc, nous partons pour St Pierre-de-Frugie où j’avais repéré des sculptures forgées en préparant le trajet

la porteuse d’eau et le forgeron de Roland Manain

Théo et Simone sur la D42 près de Bussière-Galant (87), surprenant ! il semble qu’il ne fasse pas très chaud

6 km plus loin nous trouvons l’entrée de « la Voie Verte des Hauts de Tardoire » à Chalus (87)

jusqu’à Oradour-sur-Vayres (87)

l’ancienne gare

la boite à livres

14 km en site propre pas aussi plat qu’on le pense ; D+ 64m pour 108m de D-.

Une 20aine de km plus loin, près de Quentin-sur-Charente (16), nous arrivons au barrage sur la Charente près de la maison gîte « La tribu de Lavaud »

de l’autre côté, le voisin un anglais, doit être pilote ou fan d’aviation, un fouga magister de 1958 trône sur sa pelouse

et suit notre gîte « La tribu de Lavaud »

la Charente et le potager devant la maison

Nous sommes accueillis par notre hôte puis par notre hôtesse ; un accueil sympathique, chaleureux. Nous faisons plus ample connaissance après avoir visité nos chambres et les communs, sur la terrasse devant une infusion maison ; des plantes cueillies dans le potager. Elle est très intéressée par Théo ; le petit-fils qui fait un périple à vélo avec ses grands-parents. Pour le dîner, Théo et mamie prépare les légumes du jardin de notre hôtesse. Ils accaparent sa cuisine, une cuisine de collectivité !

Encore une petite journée de pédalage, 4h 45 pour faire les 69.8 km au calme, sur des petites routes et une voie verte, un D+ de 680m.

Une vingtaine de km après le départ nous atteignons l’altitude max 432m.

Cumul Komoot : 936.8 km

Mercredi 18 septembre

Enchanteur le réveil ! féérique le paysage, l’eden pour ceux qui n’aiment pas les villes !

Après le petit déjeuner pris en compagnie de nos hôtes ; copieux avec du pain et des confitures fais maison, du miel des environs, nous rééquipons nos vélos.

Le soleil inonde la Charente et la façade de la maison de lumière et réchauffe l’air

Sur la D39 près de Chatain (86) au sommet d’une côte, Théo attend rêveur mamie et papi

Où l’emmène sa méditation ? vers quel lointain ? ou vers quel moi intérieur ?

Le clocher trapu de l’église Notre-Dame de Genouillé (86) attire mon attention et me permet de découvrir une exposition de photos des habitants dans le parc attenant

L’église St-Nicolas de Civray (86), 12ème siècle est étonnante par sa façade, c’est l’un des édifices majeurs de l’art roman en Poitou, je peux visiter l’intérieur grâce à un monsieur d’un certain âge qui propose de garder mon vélo, merci !

c’est une église-halle c’est à dire que les collatéraux ont la même hauteur que la nef, à l’image de la façade.

La polychromie de la décoration est remarquable, l’intérieur a été entièrement repeint en 1865 par Pierre Amédée Bouillet

Encore 20 km et nous arrivons à Couhé qui fait partie de la nouvelle commune de Valence-en-Poitou au airbnb de Carole absente, nous sommes en avance, elle est partie chercher sa fille, j’en profite pour visiter l’église du 17ème siècle juste en face

L’orgue est petit, transportable, compact par rapport à celui de Bort-les-Orgues et tout en bois, dommage qu’il n’y ait pas d’organiste !

Carole nous installe dans la petite maison au fond de la cour et j’utilise sa cuisinière pour chauffer le dîner, Théo essaie d’apprivoiser le chat farouche de la maison

Une météo agréable pour pédaler, pas de surchauffe dans les montées, remarquables sur le trajet ; Genouillé et l’exposition photos, les portraits des habitants dans le parc et l’église de Civray pour sa façade et la polychromie des murs intérieurs.

78.5 km pour un D+ de 640m, 6h41 de pédalage et l’altitude max de 247m en début de journée.

alt max 247m

Cumul Komoot : 1015.3 km

Jeudi 19 septembre

Nous partons en dernier de la maison, Théo ferme à clé

puis direction la boulangerie ~300m

En partant du boulanger, un bâtiment qui dénote par son architecture, une école privé qui fonctionne avec des subventions publiques (?)

Comme tous les jours sur le coup de onze heures trente – midi commence la recherche d’une aire de pique-nique, à midi pile nous nous installons à côté du golf à Les Forges (79) derrière l’église

au calme avec le parc pour nous seul

Sur la D121 entre Les Forges et Vasles, Simone a attrapé dans son pneu une épine d’accacia. A 14h nous improvisons l’atelier réparation sur le bas côté

Une trentaine de km plus loin, la pause goûter au bord du Thouet à St-Loup-Lamairé (79)

et la pause sieste de papi capturée par Théo

Nous approchons des 100 km, prenons le chemin le plus court pour nous rendre à Missé 8 rue Luzabert. Théo qui a internet sur son portable est mis à contribution, en utilisant Google Map, il fait le pilote.

A la sortie de Luzay, nous prenons une petite route asphaltée sur 1.2 km puis un chemin agricole sur 2.3 km et la route 600 m pour terminer

et nous voilà arrivés chez des gens qui aiment recevoir, Simone a réservé le dîner

que nous prendrons en compagnie de nos hôtes, après l’apéro fait maison, un vrai régal ce saumon au beurre blanc avec du riz. Théo mange avec appétit à la grande joie de la cuisinière qui insiste afin qu’il vide les plats.

Des chambres spacieuses avec chacune sa salle de bain

Pendant la préparation du périple, nous avions une journée de plus avec des étapes de ~50 km ; trop courtes aussi proche de la maison d’où le choix de cette chambre d’hôte à Thouars (~60 km de chez nous) et 96.8 km pour l’avant dernière étape avec heureusement que 580m de D+.

alt max 197m

Cumul Komoot : 1115.7 km

Vendredi 20 septembre

Théo qui a oublié ses écouteurs sans fil à Egletons en a commandé à la FNAC de Saumur, nous iront les récupérer en passant avant de rentrer ce qui rallonge d’autant la dernière étape.

Mais commençons par le plus important ; le petit déjeuner, confitures faites maison, rien ne manque ! à part notre pain, le pain blanc et les croissants ne tiennent pas aux corps

Direction le Thouet et « La Vélo Francette », elle passe à Saumur, sur notre chemin le château de Missé (79) au dessus de la rivière

Sur la D158E2 près de St-Martin-de-Sanzay (79), une rencontre insolite d’un équipage insolite

Simone et Théo près de Lenay, nous approchons du Maine-et-Loire et Montreuil-Bellay (49)

17 km plus loin, nous voici à l’entrée de Saumur (49), le château vu de l’avenue des Peupleraies

Théo à Saumur, nous traversons la Loire sur le pont du Cadre Noir pour nous rendre dans la zone d’activité Nord à la FNAC

Nous retraversons la Loire, Théo profite de la vue sur Saumur et son château

puis direction La Genaudière sur « La Loire à Vélo » sud Loire

20 km de plus que programmés, c’est de la gnognote après 15 jours dans le Massif Central.

85.2 km pour un D+ de 390m, pas vraiment plat le trajet Thouars-Saumur ni l’arrivée à La Genaudière en passant par Cumeray (le trajet le moins raide).

alt max 104m

Cumul Komoot : 1200.9 km

et 11754m de dénivelé positif, nous avons dépassé l’Everest !

La journée de vélo se prolonge, à 16h30 Théo m’accompagne à Grézillé chez Adrien chercher du fromage de chèvre et de la faisselle qu’il adore

13.6 km et 84m de D+

Lundi 23 septembre

La fin des vacances, le retour en Alsace, Théo à la gare St Laud à Angers (49)

L’interview de Théo : « c’était plus facile que je ne le pensais. C’était bien, une bonne expérience, ça m’a plu. Une expérience a renouvelé ? je n’en sais rien ! quel genre de vacances que je préfère ? pour le moment je n’en sais rien ! … »

il manque les 2 premiers jours 186.3 km

L’album photos : Théo, Simone et Jean-Claude à vélo dans le Massif Central

A propos JC

Jean-Claude Fluck né le 27 mai 1949 à Wittenheim dans le Haut Rhin (68) Le titre du blog est un hommage à Yves Simon
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Une réponse à Théo, Simone et Jean-Claude à vélo dans le Massif Central

  1. Magali dit :

    Je trouve ça vraiment chouette pour Théo d’avoir partagé ce périple avec ses grands parents. Bravo à tous .

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